lundi 26 septembre 2011

Se acabó


Samedi après-midi. 17h54. Et une boule à l'estomac. Je n'ai pas envie d'y aller. Mais il le faut.
17H59. Je suis devant chez lui, la porte est ouverte. Je prends l'ascenseur. J'arrive au sixième. Je sonne.


Je ne sais pas du tout comme cela va se passer. Il n'a pas répondu à mon dernier email. Celui où je lui disais que je préférais qu'on en reste là.

Il ouvre la porte. On se fait la bise et un abrazo. Il me dit d'entrer. Mes affaires sont là, dans l'entrée. On passe au salon. Il me dit de m'asseoir, il veut me parler. C'est sans doute pour ça qu'il ne m'a pas répondu, il préfère le cara a cara. Il m'explique ce par quoi il est passé cet été, les problèmes familiaux et son départ précipité à l'étranger. Même si je peux comprendre, le comprendre, reste que son silence total reste pour moi inexcusable. Surtout quand il me dit ensuite qu'il m'aime et qu'il ne veut pas perdre, que ça le jode de me perdre comme ça. Mais moi, je ne peux plus repasser par tout ça. Tout ça vient peut-être un peu trop tard. Torts partagés, si j'avais mis sur la table mon ressenti et mes attentes plus tôt, qui sait...

Je l'ai écouté parler, j'ai assenti et pour ma part, je n'ai presque rien dit. Dans ma tête, la boucle était bouclée, à quoi bon y ajouter quelque chose ? Si je n'ai pas déserré les lèvres, c'est aussi car j'étais assez nerveuse, un peu anxieuse de ce qu'il allait dire, de ce qu'il pourrait se passer. Avant de partir, il m'a demandé que l'on reste « amis » et si je pouvais lui donner des cours d'anglais. A priori, je n'ai pas de problèmes avec cela. Reste que je trouve la situation un peu inconfortable pour le moment et franchement, je doute fort qu'il m'appelle pour l'anglais. On a jamais eu le temps de s'y mettre quand on était ensemble, alors maintenant ?

De retour dans le couloir, j'ai attrapé mes sacs. Juste avant de sortir, au moment de se dire au revoir, il a essayé de m'embrasser. Je me suis détournée. Il n'y aura eu qu'un deuxième abrazo. Et puis je suis sortie, j'ai attendu l'ascenseur et suis sortie de l'immeuble. Sensation bizarre une fois dans la rue. Même si dans ma tête, les choses étaient plus ou moins claires, ce coup-ci, c'est bel et bien fini. La page est tournée.
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5 commentaires:

  1. la "confrontation" est malheureusement plus que nécessaire pour pouvoir tourner complètement la page. tu vas pouvoir avancer maintenant.

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  2. Triste! Mais garde la tête haute. Bon courage pour la suite!

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  3. @ annick : oui, j'imagine, ça rend les choses plus réelles. Car même si ma décision était prise et claire dans ma tête, en sortant de chez lui, le point final était mis. Sans retour en arrière.

    @ Titemel : merci

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  4. Voilà, la page est tournée :)
    Mais surtout, même si les explications sont arrivées sur le tard, dans ta tête, la décision était prise.

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  5. @ Banoffee Girl : eh oui... et même si je peux comprendre a posteriori, je reste quand même sur ma position de : si il avait voulu, il aurait pu

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