jeudi 31 mai 2012

Día de despedidas

Aujourd'hui, première grosse fournée d'au revoir. Les élèves tout d'abord. Et mes 1° de Bachillerato qui m'avaient organisé une petite fête en classe. Chips, gâteau au chocolat, palmeras et boissons. Ainsi qu'un petit cadeau home-made : deux petites fleurs en papier. Super mimi.



Les profs ensuite. Ça fait quand même bizarre de se dire qu'on ne franchira plus ces portes. Rendre la clef du département de français. Et laisser l'IES derrière soi.

Le rendez-vous du jeudi ensuite, avec La Eslovena. On a mangé, bu un café, mon premier cafe con hielo d'ailleurs, et papoter. Avant de se dire au revoir. Sensation bizarre même si c'est pas ma première despedida. Mais cette fois, j'ai pas de date de retour prévue avant un bout de temps et ce sera plus probablement pour les vacances.

Ce soir, dernier cours de salsa. Mais j'ai déjà emmené les mignonnettes de C*te d'*r mardi. Un vrai succès d'ailleurs. 

Demain, dernière soirée à la Laurel. Adieux de groupe sans doute. Et puis, il me faudra plancher sur un petit message d'au revoir/merci à poster sur Faceb**k. Sans oublier de se mettre enfin à faire les valises... N'empêche, j'ai une bonne excuse pour n'avoir rien fait cet aprem', la chaleur m'a mis ko. Mal de crâne et nausée. Pas encore tout à fait récupéré mais je ne manquerai mon dernier cours de salsa pour rien au monde.
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mardi 29 mai 2012

Tic tac

Le temps s'écoule et même si depuis une dizaine de jours, je ne fais que le répéter de plus en plus souvent, je ne réalise pas encore vraiment que je pars samedi.


Enfin, c'est un demi-mensonge. Depuis hier après-midi, quand j'y pense, j'ai parfois un noeud à l'estomac qui se forme. Une légère inquiétude, une angoisse de la vie un peu pâlichonne que je retrouverai en Belgique. J'ai surtout peur, non pas des premiers jours, des premiers mois, mais, qu'au fil de ceux-ci, le découragement et le stress ne s'empare tout doucement de moi si la recherche d'emploi n'est pas couronnée de succès. Mais je mettrai toutes les chances de mon côté. Et j'établis déjà un plan de bataille, tout au fond de ma tête.

Et puis, surtout, je me pose UNE question. Comment vais-je vivre cette journée de samedi et plus encore le moment de déposer les valises dans la soute et de monter dans l'autobus ? Il y a un peu moins de trois ans, après un premier séjour de longue durée en Espagne, le départ a été des plus humide. Quelques larmes quand le bus est sorti de la ville, quand l'avion a décollé, quand l'avion a atteri et quand j'ai passé les portes de l'aéroport de Zaventem... Qu'en sera-t-il samedi et dimanche ? Au moins, cette fois, le voyage sera moins brusque, moins rapide, j'aurais le temps d'assimiler et de me préparer à la fin du voyage...
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La noche de los tiempos - Antonio Munoz Molina

Dans la grande nuit des temps, en français. Un livre pioché dans la liste de Mademoiselle du Petit Bois de romans situés dans cette période sombre de l'histoire espagnole qu'est la guerre civile.




Résumé : À la fin de 1936, Ignacio Abel, architecte espagnol de renom, progressiste et républicain, monte l’escalier de la gare de Pennsylvanie, à New York, après un périple mouvementé depuis Madrid où la guerre civile a éclaté. Hanté par les récriminations de sa femme, Adela, et taraudé par le sort incertain de ses deux jeunes enfants, Miguel et Lita, il cherche Judith Biely, sa maîtresse américaine. L’auteur le regarde prendre le train qui doit le conduire dans une petite ville au bord de l’Hudson, Reinheberg, et reconstruit au cours d’un époustouflant va-et-vient dans le temps la vie d’Ignacio Abel, fils de maçon, devenu architecte à force de sacrifices, marié à une fille de la bourgeoisie madrilène rétrograde et catholique, déchiré par sa passion amoureuse et par la violence des événements politiques. Au long de ces mille pages d'amour et de guerre, les personnages de fiction mêlent leur vie à celle des hommes politiques et des écrivains de l'époque. Dans ce chef-d’œuvre intimiste et charnel, Antonio Muñoz Molina fouille avec une lucidité admirable et bouleversante au plus profond de la matière humaine. (Babelio)

Mon avis : Une fresque impressionnante où se mêle la vie personnelle d'Ignacio Abel et l'histoire d'une Espagne déchirée et ensanglantée. Une intrigue qui commence un an avant l'éclatement de la guerre civile et où l'on voit peu à peu les événements se précipiter vers une fin que l'on sait douloureuse. Tout comme cette relation adultère. Un roman qui parle aussi de l'homme face à des situations qui le révèlent, dans sa grandeur ou sa bassesse ou tout simplement dans sa volonté de continuer à vivre, coûte que coûte.
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lundi 28 mai 2012

El finde en Pamplona

Vendredi fut une journée marathon. Sortie de l'examen du DELE à presque 15h, je suis arrivée une dizaine de minutes plus tard à la maison. Le temps de souffler un peu et zou, direction la gare routière et Pampelune.

Photo trouvée sur Pinterest, vu que je n'ai pris aucune photo de tout le weekend...

Arrivée sur place, j'appelle mon couch qui viendra me chercher en voiture. Je l'attends à l'ombre. La chaleur et le voyage en bus, je suis crevée et me sens un peu nauséeuse. Heureusement, une fois arrivée chez lui, une bonne douche et un verre d'eau bien frais et je me sens revivre.

Ses autres guests commencent à arriver. Le salon devient un endroit animé. Entre ses colocs, les guests que je connais presque tous, l'ambiance est clairement festive. Une pré-soirée donc.

Départ pour la soirée d'accueil dans le centre. Trop chaud dans le pub où nous nous retrouvons, tout le monde boit un verre dehors, d'autres regardent le match de la Copa del Rey. Je retrouve le petit groupe de Logroño qui fera l'aller-retour dans la soirée.

Les animations commencent. Une jota et un duo de rap. Et puis, la soirée démarre. Tout le monde danse, ambiance de folie. Lorsque le pub ferme, nous nous dirigeons vers un autre bar. Vers 3h du matin, je rentre avec l'un des autres guests chez notre host, qui dort déjà depuis longtemps.

L'ayuntamiento, photo trouvée sur Pinterest
Samedi, découverte de Pampelune avec un Gymkhana. Des questions sur la ville et la culture de la Navarre en général. Chaque mauvaise réponse entraîne une minute de pénalité. Et des épreuves. Une fois les groupes composés, chacun part de son côté. Parmi les épreuves, chanter le petit chant à San Fermin qui ouvre les fêtes de San Fermin en juillet et monter la côté en courant d'où partent les taureaux lors de l'encierro. Ensuite, attachés les uns aux autres, aux chevilles et aux poignets, il nous faut monter deux petites côtes. Arrivés en haut, place à un Twister. Et à six, c'est carrément acrobatique. Et enfin, deux photos... L'une devant la porte de la Plaza de Toros, l'un des membres du groupe porté sur les épaules comme les toreros. Et l'autre d'un cerf dans l'un des parcs de la ville. Mon groupe est arrivé troisième et si nous n'avons pas gagné, nous nous sommes bien amusés.

Dans le centre de Pampelune, photo trouvée sur Pinterest
 Et puis, ensuite, ce fut l'heure de la comida. Cher payé pour ce que c'était mais il est difficile de trouver un lieu pour accueillir près de 60 personnes, dont près de la moitié n'avaient pas annoncé leur présence. Et puis, petit tour dans la ville et ses animations pour les fêtes du casco viejo

Vers 19h déjà, le retour à Logroño. En voiture cette fois, avec la Profe et son novio. Et arrivés à Logroño, nous sommes attendus chez des amis pour diner. En terrasse, vu les températures encore agréables. Une jolie manière de terminer la journée.
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Sé feliz #23





Mantente en contacto con la naturaleza
(Reste en contact avec la nature)
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dimanche 27 mai 2012

Alegrías del finde

Un joli weekend que celui qui se termine, sous le signe du soleil, d'un meeting couchsurfing et d'une petite soirée entre amis.



- Une toute bonne soirée d'accueil vendredi soir à Pampelune. Croisé des têtes connues, forcément, les CSers du Nord vont d'un meeting à l'autre, et de nouvelles têtes aussi. Et bien bougé sur le dancefloor. 

- De belles rencontres donc. Comme toujours avec le Couchsurfing.

- Une matinée du samedi divertida avec le Gymkhana organisé par l'équipe de Pampelune. Je vous en dirai plus prochainement.

- Un billet de 50 euros trouvé par terre aussi. Que j'ai partagé avec une nouvelle connaissance avec qui je discutais à ce moment-là. L'idée était de payer le déjeuner et de se boire quelques verres ensemble mais finalement comme je suis partie quelques heures plus tard, on s'est partagé le "gain".

- Un petit diner improvisé samedi au retour de Pampelune. Chez des amis, sur leur terrasse. Des petites choses à picar et une fondue au chocolat pour clôturer la soirée.

- Un dimanche tranquille à la maison. Faire une lessive, mettre le linge à sécher sur la terrasse et le récupérer sec une poignée d'heures plus tard. Bronzer une petite heure, toujours sur la terrasse, un livre à la main. Le bonheur, c'est facile...
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samedi 26 mai 2012

BDS {88}

Semaine encore bien remplie, le rythme s'accélère. Et même si je n'ai plus autant de choses à faire, plus besoin d'étudier (d'ailleurs, j'ai reçu mes notes d'examen et tout est réussi, me manque plus que les moyennes finales), il y a tout un tas de petites choses à régler avant le départ qui se rapproche, quelques exercices pour préparer le DELE que j'ai passé hier matin et puis profiter tout simplement de ces derniers jours.


Après un pic de stress concernant le DELE, j'ai réellement commencé à le bosser à partir de mardi, et je me suis sentie soulagée. Le manuel que j'ai acheté concerne le niveau supérieur à celui auquel je me présente et je m'en sors pas mal. Ce qui n'a pas empêché de stresser comme une dingue vendredi matin !

J'ai repris le contact avec une amie dont ni ma Best ni moi n'avions de nouvelles depuis Pâques. Faut dire qu'elle a annulé en dernière minute un resto prévu bien en avance après avoir essayer d'en modifier la date. Impossible pour ma Best à cause de son boulot et difficile pour moi à quelques jours du retour de vacances. Et qu'aucune de nous deux n'avaient répondu à son message d'annulation... Bref, un petit problème de santé, pas trop grave, et un traitement à ajuster.

J'ai enfin dénicher une blouse de couleur rouge pour la soirée de vendredi à Pampelune. Où j'ai filé dès les épreuves du DELE terminées. J'espère, à l'heure où j'écris, que ce ne sera pas trop la course pour choper le bus. Et tant qu'on parle shopping, j'ai fait des folies le weekend passé et craqué pour deux robes... Heureusement, j'ai bénéficié d'une promo et "économisé" 15 euros.

Mardi, avait lieu une action en faveur de l'école publique, suite aux nombreux recortes annoncés. Petite action pendant l'heure du recreo, vu que la grève n'a pas été convoquée dans La Rioja et manifestation en soirée. C'est, jusqu'à présent, la plus grosse manif que j'ai vu à Logroño. Il a fallu environ 20 minutes pour que l'ensemble du cortège passe sous mon balcon (ouais, j'ai une chambre avec balcon mais il donne sur une grande avenue, on peut pas tout avoir).

Et entre tête en l'air et je-ne-sais-pas-comment-leur-annoncer, mes élèves ne savent pas encore que ça va être ma dernière semaine avec eux...oups.
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jeudi 24 mai 2012

Sombras Tenebrosas

C'est encore un film dont on a beaucoup parlé et que j'avais envie de voir. Ce fut chose faite ce mercredi.



Synopsis : En 1752, Joshua et Naomi Collins quittent Liverpool, en Angleterre, pour prendre la mer avec leur jeune fils Barnabas, et commencer une nouvelle vie en Amérique. Mais même un océan ne parvient pas à les éloigner de la terrible malédiction qui s’est abattue sur leur famille. Vingt années passent et Barnabas a le monde à ses pieds, ou du moins la ville de Collinsport, dans le Maine. Riche et puissant, c’est un séducteur invétéré… jusqu’à ce qu’il commette la grave erreur de briser le cœur d’Angelique Bouchard. C’est une sorcière, dans tous les sens du terme, qui lui jette un sort bien plus maléfique que la mort : celui d’être transformé en vampire et enterré vivant.
Deux siècles plus tard, Barnabas est libéré de sa tombe par inadvertance et débarque en 1972 dans un monde totalement transformé… (Allociné)

Mon avis : J'ai passé un bon moment mais sans plus. Par moment, je me suis dit qu'on sentait vraiment qu'il s'agit de l'adaptation d'une série télé. Impression qui m'est venue sur plusieurs petites choses, certains aspects ou personnages qui me semblait pouvoir faire l'objet d'un épisode (ou plus) et que j'aurais vraiment apprécié de voir développés sous ce format. Des clins d'oeil, peut-être, pour ceux qui connaissent la série. 
Et puis, j'ai pensé au commentaire de Kimie sur le maquillage de Johnny Deep dans la scène au coin du feu et je rejoins tout à fait son avis à ce sujet.
Un film à voir sans doute...mais peut-être pas au cinéma.



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mercredi 23 mai 2012

Excursión en el país vasco francés

Lundi, deuxième "voyage scolaire" de l'année, cette fois avec les "petits" de 1° et 2° de la ESO. Destination : le pays basque français tout proche et les villes de Bayonne, Biarritz et Saint-Jean de Luz.

Malheureusement, le temps n'était pas avec nous. Pluie presque incessante, vent froid...qui ne m'ont pas empêché de trouver du charme à ces lieux. Par contre, regretter de les voir sous la pluie et le ciel gris, si.

En une journée, ce fut donc une visite éclair. Peu de choses à vous raconter mais quelques photos...
Dans les rues de Bayonne...
La Cathédrale
 


La mer déchaînée, à Biarritz




Le phare et la ville, au loin







 L'église où Louis XIV s'est marié à Saint-Jean de Luz
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mardi 22 mai 2012

Hunger Games

Alors, ce n'est sans doute pas une sortie récente, mais j'ai enfin pu aller voir Hunger Games. Avec tout le battage fait autour de ce film et l'envie que j'avais déjà de lire les romans dont il est inspiré, il fallait donc que je le vois. Ce fut chose faite dimanche soir.


Synopsis : Chaque année, dans les ruines de ce qui était autrefois l'Amérique du Nord, le Capitole, l'impitoyable capitale de la nation de Panem, oblige chacun de ses douze districts à envoyer un garçon et une fille - les "Tributs" - concourir aux Hunger Games. A la fois sanction contre la population pour s'être rebellée et stratégie d'intimidation de la part du gouvernement, les Hunger Games sont un événement télévisé national au cours duquel les tributs doivent s'affronter jusqu'à la mort. L'unique survivant est déclaré vainqueur.
La jeune Katniss, 16 ans, se porte volontaire pour prendre la place de sa jeune sœur dans la compétition. Elle se retrouve face à des adversaires surentraînés qui se sont préparés toute leur vie. Elle a pour seuls atouts son instinct et un mentor, Haymitch Abernathy, qui gagna les Hunger Games il y a des années mais n'est plus désormais qu'une épave alcoolique. Pour espérer pouvoir revenir un jour chez elle, Katniss va devoir, une fois dans l'arène, faire des choix impossibles entre la survie et son humanité, entre la vie et l'amour... (Allociné)

Mon avis : On a beau se persuader que Katniss va sortir gagnante de ces jeux, on ne peut s'empêcher de trembler pour elle, de se prendre au jeu. Un film que je dirais fort, aux images dures parfois. Qui effleure des questions importantes sans rentrer dans le vif du sujet... Moi, j'ai pensé aux séquelles du gagnant, à la difficulté de réintégrer une vie normale (une situation peut-être un peu semblable à celle des enfants-soldats dans certains pays, obligés de/entraînés à commettre des actes terribles). Je me suis vue aussi plusieurs fois projetée dans le rôle de Katniss... Dans les situations auxquelles elle est confrontée, qu'aurais-je fait ? Un film qui emporte et qui ne laisse pas indifférent.
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lundi 21 mai 2012

Sé feliz #22





Escucha música
(Ecoute de la musique)


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samedi 19 mai 2012

BDS {87}

Encore une jolie semaine d'écoulée, même si c'est l'une des dernières. Et curieusement, pas de stress, d'angoisse ou de mélancolie du départ annoncé. Pas de décompte non plus.



Un lundi où une surprise fut éventée suite à la gaffe d'un ami. Où La Stagiaire a débarqué avec son novio pour la semaine. Un mardi où on s'est offert une glace avec Mi Compi.

Une semaine où la météo fut encore très clémente. Séances de bronzette courte sur la terrasse. Annonce de l'orage depuis mercredi...qui ne pointera finalement pas son nez. Et les températures n'ont réellement commencé à baisser que vendredi dans la soirée.

Et une belle de collection de jolis moments. Le rendez-vous maintenant hebdomadaire avec La Eslovena. Déjeuner en terrasse à papoter. Une belle séance shopping vendredi après-midi. L'annonce par ma mère que nous avons un nouveau petit chat. Une soirée de despedida plutôt tranquille, on n'est pas sorti finalement, mais qu'est-ce qu'on a ri ! 

Le coeur et la tête pleins de jolis moments, des semaines bien occupées... Il sera toujours temps de ralentir le rythme une fois rentrée...
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vendredi 18 mai 2012

Mi primera fiesta sorpresa (qui n'en est plus une)

Lundi soir, en sortant du ciné. La Profe et moi, on croise un ami qu'on a plus vu depuis plusieurs mois. Et le voilà qui me demande "Tu t'en vas le 18 alors ?" Là, je me dis "Le 18 ? Pourquoi le 18?".

Dans mon dos, La Profe qui lui fait de grands signes. Mais il est déjà trop tard pour rattraper la gaffe. Il a vendu la mèche. Mi fiesta de despedida sorpresa n'est plus une surprise...



Perso, je ne sais pas si je dois lui en vouloir ou non. Ça aurait été ma première fête surprise donc je ne sais pas comment j'aurais réagi. Par contre, je me dis que j'aurais au moins éviter l'air bête ou le trop plein d'émotions du à une surprise de ce genre. Anyway, ce soir, on fait la fête...même si les bars seront à moitié vides à cause de la crise (ça, ça me rend triste parfois). Et, sous les conseils de Mi Compi, je vais enfiler la petite robe que j'ai achetée cette aprem'...


PS : il me reste encore deux semaines en Espagne, mais comme le weekend prochain je serai à Pampelune et que je rentre le samedi suivant, c'est le seul finde qu'il restait pour cette despedida.
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jeudi 17 mai 2012

Los he hecho !

Quand je suis tombée sur cette photo, sun pinterest ou weheartit, je sais plus, je me suis dit "tiens, c'est sympa, je me vois bien avec ça aussi". Et puis, quand j'ai accompagné El Marsellés se faire piercer, l'envie est devenue plus forte...


J'ai attendu la fin des examens. Je suis allée prendre rendez-vous lundi et mardi après-midi, c'était fait. Pour l'instant, pas de strass pour moi, juste des petites boules métalliques because la stérilisation se fait par la chaleur et donc ça décolle les strass.

Ça m'a fait un mal de chien par contre mais je suis contente du résultat... Une locura de plus de à mon actif !
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mercredi 16 mai 2012

La nieve del Kilimandjaro

Et encore un film français vu en espagnol cette année, Les neiges du Kilimandjaro. Et encore un film où je me suis laissée entraîner par La Profe. Sans regrets, je dois dire. Je ne savais rien du film, ce fut une bonne surprise... (d'autant plus que nous avons eu droit à un seul trailer, Elefante Blanco, où j'ai eu la surprise de voir apparaître Jérémie Renier).


Synopsis : Bien qu’ayant perdu son travail, Michel vit heureux avec Marie-Claire. Ces deux-là s’aiment depuis trente ans. Leurs enfants et leurs petits-enfants les comblent. Ils ont des amis très proches. Ils sont fiers de leurs combats syndicaux et politiques. Leurs consciences sont aussi transparentes que leurs regards. Ce bonheur va voler en éclats avec leur porte-fenêtre devant deux jeunes hommes armés et masqués qui les frappent, les attachent, leur arrachent leurs alliances, et s’enfuient avec leurs cartes de crédit… Leur désarroi sera d’autant plus violent lorsqu’ils apprennent que cette brutale agression a été organisée par l’un des jeunes ouvriers licenciés avec Michel. (Allociné)

Mon avis : Ce n'est clairement pas un film au propos joyeux et pourtant on en sort serein, un léger sourire aux lèvres. Une critique du monde actuel, des relations au travail, des gens oubliés par la société et un geste d'humanité, un brin d'espoir pour éclaircir un ciel nuageux. Un beau film, humain, social et critique. À voir. 
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mardi 15 mai 2012

Tours, una ciudad bonita

Samedi, j'avais la journée devant moi et donc, j'avais pris rendez-vous avec le seul Couchsurfer qui m'ait répondu pour une petite visite de la ville l'après-midi. El Voluntario m'avait laissé le numéro d'un de ses potes espagnols mais je n'ai pas réussi à le joindre...

La Place du Monstre
Bref. Je pars en avance pour passer au bureau Eurolines avant de rejoindre le point de rendez-vous. Bien m'en a pris. Il y avait pas loin de la gare, un podium et des démonstrations de danse turque. J'en ai pris plein les yeux, ça m'a rappelé mes cours de danse orientale.

Et puis, je suis allée retrouver mon couchsurfer. Il me propose de voir si on peut entrer dans la mairie voir les salles du premier étage, qui valent le coup d'oeil. Malheureusement, on est samedi, les mariages s'enchainent, l'accès est interdit au simple public. On part donc vers le centre et on papote.

La Cathédrale Saint Gatien

La basilique


On passe alors devant le théâtre et là, je découvre qu'il y a visite guidée gratuite. Apparemment, ça se fait régulièrement et c'est vachement intéressant. Nous n'avons pas fait l'ensemble de la visite qui dure environ une heure et demie, mais nous avons pu voir les techniciens lumière, recevoir un petit cours sur l'orchestre et les types d'instruments, visiter les dessous de la scène-me souviens plus du nom technique (là, où l'on planquait avant les décors entre deux scènes et où l'on peut faire disparaître une personne). Petite caractéristique du théâtre de Tours : c'est encore une ancienne construction tout en bois de châtaignier, alors qu'aujourd'hui, c'est plutôt en métal. Bref, une visite qui vaut la peine à mon avis !

Des bâtiments superbes dans le centre-ville


La place la plus animée du centre-ville...

...et un oasis de tranquillité à deux pas de là
 Nous avons ensuite poursuivi notre petit tour dans le centre. Tours, c'est vraiment une ville qui a du charme. Puis vers cinq heures, pause goûter à la boulangerie et les terrasses étant pleines à craquer partout, on se dirige vers les quais de la Loire. Super agréable avec le soleil, l'endroit doit l'être encore plus l'été...



Encore une chouette expérience et rencontre Couchsurfing, donc !
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lundi 14 mai 2012

Estrés y momentos bonitos

...furent au rendez-vous de cette semaine. Le stress des examens. Mais aussi le stress des voyages puisqu'à chaque jour de la semaine correspondait un trajet. Néanmoins, il y a eu pas mal de bons moments.


LA rencontre après tout ce temps. De cette Namuroise qui vit en Allemagne et de cette Allemande qui vit dans le sud de la France. Franchement, que la cohabitation de trois filles qui ne sont jamais vues, dans une petite chambre d'hôtel type F*rmule 1, c'est quand même à souligner ! Super entente...à tel point que la motivation pour réviser était un peu absente. 

Étrange aussi de rencontrer (brièvement) ces têtes dont on a vaguement en tête un nom et une photo minuscule. Sans parler des profs qu'on a jamais vus et qu'on découvre aux examens. Mais foncièrement, mis à part les examens en soi, ces deux jours au Mans ont été plutôt sympa.

Et Tours alors... Après un énorme retard de bus et des chauffeurs qui nous ont déposé au mauvais endroit (mais parait que c'est pas la première fois), El Voluntario venu me chercher à la gare, était hyper juste pour son exam'. Bref, direction la fac. Alors qu'il partait passer son examen, je suis allée déjeuner à la cafeteria et puis suis partie étudier en BU en l'attendant. Examen terminé, retour chez lui, on s'est étalés dans le canapé, plus envie de bouger. Enfin, j'ai finalement trouvé le courage de prendre une douche, on a fait les courses, je me suis extasiée au rayon biscuits et chocolats du Carref*ur (ouais, c'est ce qui arrive quand on vit à l'étranger et qu'on tombe subitement et sans s'y attendre sur du chocolat C*te d'Or aux pistaches caramélisées et sur les biscuits Bastogne spéculoos/amande (ceux avec la bande blanche au milieu)) et on est rentrés manger. Puis, on a filé en BU pour étudier, avant de terminer l'aprem' sur une terrasse ensoleillée. 

Soirée découverte du centre-ville aussi. La cathédrale juste magnifique de nuit. Et un concert (ou une répétition) qui avait lieu à l'intérieur. Je crois que ce fut la première fois que j'ai entendu de la harpe en live. C'est juste magnifique. Émotion.

Un peu déçue tout de même qu'El Voluntario n'ait pas pu rester sur Tours vendredi et samedi. J'ai donc récupéré les clés sous le paillasson et me suis écroulée en rentrant du Mans. Flemme totale. Heureusement que nous avions pris le temps de manger quelque chose avant de prendre nos trains respectifs avec la namuroise.

Et puis le stress du samedi. Vu que mercredi matin, vérification faite, le bus ne m'avait pas déposé à l'endroit correct (900 m de différence entre les deux, ça fait une trotte avec la valise et l'ordi), je suis allée me renseigner au bureau d'Eurolines. Qui ont fait une drôle de tête quand je leur ai dit où ils nous avaient déposés. C'est apparemment interdit et ce n'est pas la première fois. Et d'autres voyageurs ont loupé leur bus retour à cause de ce genre de comportement. Normal, tu reprends le bus là où il t'a déposé... Bref, j'ai été bien inspirée d'aller demander confirmation au lieu de stresser dans mon coin. D'ailleurs, je me suis carrément détendue quand j'ai vu deux Espagnoles, arrivées comme moi avec près d'une heure d'avance et ensuite quelques Français en route pour le camino.
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Sé feliz #21


Desenchúfate de la tele
(Débranche la télé)
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samedi 12 mai 2012

BDS {86}

Et voilà, on est samedi. Une semaine qui a filé à une allure dingue, entre mes nombreux déplacements, les dernières heures à étudier et surtout les examens. Quel soulagement en sortant de l'auditoire vendredi après-midi !



Bref. Semaine hyper courte à l'instituto. Une heure en moins lundi matin et les profs m'ont donné mon mardi de congé pour préparer mon départ. 

Le big stress du bus. Arrivée à Tours mercredi matin avec un peu plus d'une heure de retard et El Voluntario, venu me chercher, qui est arrivé super juste à son exam'. Une après-midi sympa où on a quand même plus papoter qu'étudier. Et une découverte rapide de Tours by night, c'était sympa.

Jeudi matin. Train pour Le Mans, découverte de l'hôtel où j'ai partagé une chambre. Et puis, surtout, rencontré en "vrai" deux de mes partenaires de travaux de groupe. Malgré la chambre minuscule, le stress, je pense qu'on a toutes les trois apprécié de se rencontrer enfin... et de papoter au lieu de reviser.

Jeudi soir. Une sortie resto après le premier exam'. Histoire de socialiser en dehors des forums de la plate-forme de notre DU FLE.

Vendredi, les deux derniers exams. Soulagement. La fatigue me tombe dessus d'un coup. Retour sur Tours où je récupère les clés d'El Voluntario sous la porte et me laisse tomber sur le lit. Koh Lanta en fond sonore et une soirée sur le pc.

Aujourd'hui, j'ai rendez-vous dans une heure avec un Couchsurfer pour faire un tour dans Tours. Mais surtout, stress immense concernant le bus ce soir. Je suis pas très sûre de l'endroit exact où je dois le prendre à 21h45. J'espère qu'il n'aura pas trop de retard, sinon je sens que je vais être à bout de nerfs. D'ailleurs, je vais tenter de passer au bureau Eurolines pour confirmer le lieu d'arrêt du bus.
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jeudi 10 mai 2012

Estoy enganchada... a las series españolas

C'est pas nouveau, cette passion dévorante pour les séries télé espagnoles. Deux à trois fois par semaine, j'ai mes rendez-vous séries vers 22h30. Petit aperçu de mes (nombreux) coups de coeur.

Los protegidos. Alors, celle-là, j'adore. Mais impossible de vous en faire un résumé succint correct. Des enfants qui développent des pouvoirs surnaturels, une organisation qui les pourchasse et les enlève pour les utiliser à des fins criminelles et un homme et une femme que le destin a fait se croiser qui se retrouvent à former une fausse famille composée de plusieurs de ces enfants. Quiproquos dans le voisinage, recherche d'une petite fille enlevée et du pourquoi ces enfants ont développé ces pouvoirs, voilà en gros l'histoire. 



Luna. El misterio de Calenda. Une série qui surfe sur la mode des vampires et autres loup-garous. L'histoire se déroule dans un petit village où la légende veut qu'il y a plusieurs siècles des loup-garous s'attaquaient aux villageois...jusqu'à ce que régulièrement leur soit fait des sacrifices humains. Voilà pour l'ambiance. À cela, il faut ajouter le meurtre sauvage de l'inspecteur du village. Un ado condamné par la maladie obsédé par la légende du village et qui veut devenir loup-garou pour devenir immortel. Sans oublier les habituelles intrigues de village. 

Image : http://luna-el-misterio-de-calenda.seriespepito.com/
Toledo. Série historique. Tolède et la cohabitation des chrétiens, juifs et musulmans. Intrigues politiques et amoureuses et guerres de religion à la cour espagnole. Et une histoire d'amour entre une musulmane et un chrétien.


Hispania. Synopsis plus simple cette fois. Il s'agit de la lutte des populations espagnoles contre l'invasion romaine. Exactions des Romains, intrigues politiques au sein des villages, magouilles avec Rome et bien sûr les quelques valeureux combattants prêts à défier ces Romains.

Image : http://pics.filmaffinity.com/Hispania_la_leyenda_TV_Series-557046811-large.jpg

El Barco. Une expérience scientifique qui a mal tourné. La Terre n'est plus qu'une immense mer à l'exception d'une île. Seul les passagers d'un bateau ont survécu. Ils sont seuls au monde et doivent maintenant s'organiser pour survivre et trouver ce petit coin de terre. Voilà, le résumé de la première saison. La suite se complique un peu. 


Gran Hotel. Une imitation espagnole de Downtown Abbey. Les années 20, un grand hôtel au bord de la mer et une intrigue policière.



Toutes ces séries sont de la même chaine, Antena 3, et peuvent être visionnées sur Internet depuis l'étranger ici. Mais je regarde aussi, bien que beaucoup moins fréquemment, celles du groupe MediaSet España. Comme Sin tetas no hay paraiso sur laquelle je suis tombée par hasard ce weekend. Gros succès de 2008, je n'avais pas eu l'occasion de la suivre. Et je pense que je me rattraperai cet été via le site internet (en espérant qu'il soit accessible de l'étranger comme celui de la chaîne concurrente). Petite particularité de ce dernier, il permet de visionner les épisodes de séries étrangères diffusées dans la semaine ou le mois.
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