vendredi 31 août 2012

L'appel de l'ange - Guillaume Musso

L'une des deux "bombes" que m'a prêtées tout récemment ma Best. Deux romans que j'ai avalé en un clin d'oeil, deux histoires dans lesquelles je me suis plongée avec délice. Commençons donc avec Musso.

Résumé : New York. Aéroport Kennedy.  Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Dispute anodine, et chacun reprend sa route. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais... (Babelio)


Mon avis : Un Musso que j'ai dévoré rapidement malgré quelques faiblesses. La partie polar ou thriller, pas vraiment assez développée, manquant de réalisme parfois et où tout s'enchaîne presque trop facilement. Quant à laa partie romance, elle est assez prévisible par moment. Mais malgré tout, je me suis laissée prendre aux mots et à cette jolie histoire. Parce que même si l'on se doute fortement de l'issue de ce roman, on n'a qu'une envie : savoir ce qu'il se passe après chaque nouvelle page tournée. À lire, pour passer un joli moment et s'évader quelques instants.
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jeudi 30 août 2012

Un weekend entre filles à Tournai/Kain

Que de bons moments ! Papotages, éclats de rire, sujets plus sérieux aussi...et cela parfois jusque tard dans la nuit. Un weekend qui fait du bien au moral et qui laisse un sourire au fond du cœur et pleins de bons souvenirs, merci les filles !

Vendredi passé, à peine rentrée de Liège, j'ai défait mon sac et refait une petite valise en 30 minutes chrono en main, histoire de respecter le timing établi pour prendre le train. Dans la foulée et la précipitation, j'ai oublié d'emporter mon agenda 2013, réalisé et personnalisé par ma Best, pour le montrer à Stella. Oups !

Arrivée à Tournai à 19h00, le temps d'aller déposer nos valises, faire coucou au chien et on retournait dans le centre-ville pour diner. Petite restauration et méga-glace, un beau départ pour cette soirée. Un tour rapide dans Tournai by night et retour chez Stella. Où on a papoté jusque tard dans la nuit...

La Cathédrale - ©C.F.
La Halle aux draps, sur la Grand-Place - ©C.F.
Samedi, journée touristique. Fin de matinée à déambuler dans le centre et à visiter la cathédrale. Après avoir déjeuner, direction l'office du Tourisme pour le spectacle multimédia "Le couloir du temps". Un petit film qui retrace les dates importantes de l'histoire de la ville, présenté par Bruno Coppens. À voir si vous passez par là. 

L'homme qui tombe, sur l'un des piliers dans la Cathédrale - ©C.F.

La rosace dans la Cathédrale - ©YAD
Ensuite, nous avons monté les nombreuses marches permettant d'atteindre le sommet du beffroi. Une montée vertigineuse mais qui en vaut le coup. Vue splendide sur la ville et la cathédrale.

Le Beffroi et la Grand-Place - ©C.F.

Un dernier tour dans les rues de Tournai, jusqu'au pont des Trous et la statue de Martine et Patapouf, héros créés par Gilbert Delahaye et dessinés par Marcel Marlier, avant de rentrer. 

Le pont des Trous - ©C.F.
Patapouf, appuyé sur le bras de Martine - ©C.F.
Une soirée sous le signe d'un spaghetti bolo et de jeux de société. Je crois que je suis devenue accro aux "Aventuriers du rail", d'ailleurs. Une très bonne soirée encore une fois... où malgré mes nombreuses questions sur le jeu et mes réflexions à haute voix concernant ma stratégie, je ne me suis pas faite lyncher !

Et puis, un dimanche plus calme. Réveil et petit déj tranquilles. Nous avons ensuite visionné les photos du weekend dont nous avons retouché et recadré quelques-unes. Dernier diner en ville avant de reprendre le train. Un superbe weekend qui s'achève... Merci les filles pour tous ces bons moments !
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lundi 27 août 2012

Sé feliz #36

Deja que entren las nuevas ideas
(Laisse entrer les nouvelles idées)
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samedi 25 août 2012

BDS {101}

Pfiou. C'est dingue comme ces trois semaines de formation ont filé finalement. Et je regrette pas du tout de m'y être inscrite.


Un début de semaine prometteur après nos quatre premières heure de travail de groupe sur l'élaboration de notre leçon. Et déjà pas mal de boulot abattu et un avis positif de la prof qui nous encadre. La présentation jeudi matin s'est bien passée et, même si il reste des petites choses à améliorer (normal), je suis quand même vachement contente du travail réalisé.

Une envie, ou plutôt deux, enfin assouvies. Depuis la fin 2011, avec les nombreux posts sur le sujet, j'avais envie d'un Kakebo. Mais introuvable en Espagne. Et là, j'ai checké le site de la Fn*c mi-août et quand j'ai vu qu'il sortait le 22, j'ai passé commande (et dans la foulée, j'ai ajouté le Keel's simple diary à mon panier). Sauf que je n'ai pas pu finaliser la commande, ayant laissé mon lecteur de carte bancaire à la maison... jusqu'à ce que ma Best s'en charge pour moi. Yipee ! Reste plus qu'à attendre la livraison, lundi sans doute.

J'ai aussi profité de cette dernière semaine à Liège pour aller faire changer mes trois piercings à l'oreille. Après trois mois, je pouvais enfin changer les boules en métal pour un strass. Et j'ai bien fait ne pas le tenter par moi-même, vu les difficultés qu'a rencontrées la fille pour me les changer. Originaux et plutôt pas mal, mais pas le genre qu'on assorti avec ses tenues tous les jours donc.

Et enfin, un weekend qui s'annonce plus que prometteur. Vu que, hier en fin d'après-midi, après avoir vidé ma chambre et la cuisine, avoir défait mon sac une fois rentrée et vite fait une autre valise, j'ai pris le train pour Tournai avec ma Best. Au programme : un weekend chez Stella. De bons moments en perspective !
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jeudi 23 août 2012

Mariposa de 18 à 28 ans

Sur une idée de Mlle Toutouille, qui s'est elle-même inspirée d'un article de Cosmopolitan, je reprends le tag qu'elle a lancé librement. Il faut dire que le concept est intéressant et j'ai d'ailleurs été surprise de retrouver pas mal de similitudes entre mon parcours et celui de Mlle Toutouille...


Mariposa a 18 ans. Elle a terminé ses études secondaires et s'inscrit à l'université. Je choisis la filière Sciences Politiques, avec pas mal de cours communs avec les Sciences Eco, Commu et Socio dans mon unif'.  Une première année qui s'est globalement bien déroulée, entourée dans un cocon fait d'élèves de mon école secondaire qui ont choisi des filières parallèles à la mienne. Quelques ébauches d'amitié, timides, avec d'autres. Mais peu, finalement. Les deux premières années, je faisais les trajets en train quotidiennement et n'ai donc pas beaucoup du tout pris part aux fêtes estudiantines.

Mariposa a 20 ans. Deuxième année d'unif'. Les rangs de mes amis de secondaire se sont déplumés et parmi les rescapés, nos chemins divergent quelque peu car les filières se séparent peu à peu. Je lie des amitiés à travers des travaux de groupe. Académiquement parlant, l'année est dure. Ma première deuxième session due à un cours de néerlandais pour lequel je n'avais pas le niveau et des cours dont j'ai mal évalué la difficulté à l'examen. J'étudie pendant les vacances et arrive en licence.

Mariposa a 21 ans. Marre de faire les trajets tous les jours, Mariposa déniche un kot de l'unif' cette année, grâce à l'aide financière du service social de l'univ'. Une année magnifique, des co-kotteurs géniaux. C'est vraiment l'année où j'ai déployé mes ailes et commencé à sortir de mon coton. L'ado timide que j'étais commence à s'effacer. L'évolution se marquera encore plus après mes séjours en Espagne. C'est cet envol que représente le tatouage que j'ai au bas du dos... un papillon, évidemment. 
Je commence à sortir avec mes camarades de cours, je profite du folklore estudiantin et de la liberté de pouvoir sortir et me déplacer comme bon me semble. C'est aussi l'année de mon premier abonnement au cinéma et d'une boulimie de films. 
Pour le reste, c'est l'année où ma mère s'est faite opérée d'un cancer du sein pendant ma session de juin. Session que j'ai réussi de justesse avec une très mauvaise note.

Mariposa a 22 ans. Le papillon déploie un peu plus ses ailes. Une année riche en amitiés et sorties. Et une deuxième licence en Sciences Politiques-Relations Internationales que je réussis avec distinction. Pas grand-chose de plus à en dire.

Mariposa a 23 ans. Après son diplôme de licence, Mariposa part étudier dans une autre université un D.E.S en Gestion du développement. Histoire d'acquérir des connaissances pour réaliser son rêve, travailler dans/pour une ONG. Une année formidable, pleine de découvertes, de nouvelles amitiés, tant du point de vue personnel qu'académique. J'ai vraiment adoré ce D.E.S (qui n'existe plus tel que je l'ai suivi, la faute à Bologne) avec ses cours hyper variés allant de la micro-finance et l'économie sociale à la biologie et l'étude des matières premières. C'est aussi cette année-là que j'ai découvert le groupe de jeunes de l'ONG Entraide et Fraternité. Un camarade de cours nous avait convié à une réunion de présentation des activités et je me suis inscrite pour le voyage d'immersion au Zimbabwe. Où je partirai trois semaines durant l'été après 8-9 mois de préparation pour découvrir les partenaires locaux et leur travail avec un groupe de 5 autres jeunes. Une expérience fantastique et difficile à la fois.

Mariposa a 24 ans. Elle a reçu cet été la confirmation. Elle est retenue par l'ONG Coopera pour un Service Volontaire Européen. Elle partira au mois de mars, pour neuf mois. Une expérience vraiment formidable même si le départ m'a réellement chamboulé au moment de monter dans l'avion et de laisser derrière moi un univers que je connaissais. Des premiers mois et une adaptation parfois difficiles,  même si je le cachais à mes amis et ma famille. Mais au final, un séjour qui m'a marquée...plus que je ne l'aurais imaginée. Mariposa déploie un peu plus ses ailes.

Mariposa a 25 ans. Une année noire. Le retour de Logroño, Espagne, a été dur. La recherche d'emploi n'aboutit pas. Le découragement et la déprime pointe le bout de leurs nez. Besoin de faire quelque chose, de changer d'air. Je cherche un stage à l'étranger et, avec le programme du FOREM, je décroche un stage dans une ONG à Madrid. Je partirai en janvier.

Mariposa a 26 ans. Un stage formidable à Madrid, j'ai énormément appris en trois mois. Pendant ces trois mois, quelques weekends passés à Logroño chez El Guerrero. De jolis moments et escapades. Un coloc' génial à Madrid et la visite de mes amis belges. Et quelques mois plus tard, je prends à nouveau la direction de Logroño, comme assistante de français dans une école secondaire. Beaucoup de belles rencontres amicales aussi. Une année vraiment riche. Mon évolution se poursuit, mes amies proches s'étonne parfois d'avoir vu disparaître la jeune fille timide, dont on n'entendait à peine le filet de voix. Je parle même parfois un brin trop fort. Mauvaise habitude espagnole. Mais globalement, toutes sont contentes de me voir comme ça.

Mariposa a 27 ans. Elle a demandé à renouveler un an de plus dans son instituto et sa demande a été acceptée. Elle a tellement adoré et appris durant la première année qu'elle se lance dans un DU en Français Langue Étrangère à distance. Une année faite d'un peu moins de coups de cœur amicaux mais la consolidation de liens très forts. Pas mal d'événements Couchsurfing. Et une rupture avec El Guerrero. Une relation qui ne m'apportait plus ce que j'en attendais, une situation d'attente et d'incertitude que je vivais mal. 

Mariposa a 28 ans. Elle complète son DU, réussi en première session, par une formation de trois semaines dans une université belge. Elle a ouvert l'éventail des possibilités qui s'ouvrait à elle mais ne peut s'empêcher d'angoisser face à l'avenir et à la recherche d'emploi. 
 
À dans dix ans, pour savoir quelle direction prendra ma vie....
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mercredi 22 août 2012

La cage dorée - Shirin Ebadi

Une fois encore, il s'agit d'une de ces pépites découvertes par hasard dans le Bibliobus. Une jolie surprise, encore une fois.


Résumé : Shirin et Pari sont amies, mais la Révolution islamique va bouleverser leurs vies. Shirin, la narratrice de ce récit, s'attache au parcours des trois frères de Pari, et à celui de Pari elle-même, trait d'union entre ces trois hommes devenus ennemis pour avoir choisi des engagements opposés. Ce récit, écrit dans une langue riche, fleurie et élégante, où Shirin Ebadi se met elle-même en scène à certains moments, reflète le sort de nombreuses familles iraniennes victimes des bouleversements historiques et politiques de leur pays depuis trente ans. (Babelio)

Mon avis : Il est de ces livres qui nous emmènent loin. Géographiquement. Qui nous permettent une plongée dans l'Histoire et l'histoire contemporaines, dans ces épisodes que l'on connait parfois mal. Et si en plus, ils sont superbement écrits, avec pudeur et tendresse, de la rage aussi parfois, c'est un plaisir à lire malgré les événements tragiques qui y sont décrits. À lire, évidemment.

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mardi 21 août 2012

Les festivités du 15 août en Outremeuse (Liège)

Tous les ans, à la même période, les journaux télévisés du plat pays diffusent des images des festivités liégeoises autour du 15 août. Pour la première fois, et grâce à la formation que je termine cette semaine, j'étais sur place. Je n'ai donc pas bouder mon plaisir et J'ai profité du folklore local.

Mardi 14 août. C'est l'ouverture officielle des festivités, bien que la veille eut lieu le 15 août des enfants. Au programme de cette après-midi : un petit drink à l'accueil  de la résidence avec les autres stagiaires présents. Une initiative bien sympathique du manager de la résidence. Vers 17h15, nous nous sommes alors dirigés dans le quartier de la République libre d'Outremeuse, un quartier pittoresque de la ville de Liège. Nous avons alors assisté à l'ouverture des festivités, l'explosion de nombreux pétards sur la place Delcourt. Énormément de bruits et de fumée, mais il parait qu'y assister porte chance. Et déjà, un petit verre de péket à la main.

©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html

"Quelques" variétés de péket, ©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html
Le reste de la soirée s'est déroulée dans la bonne humeur, de stand en bar, à boire les bières offertes par le manager (pas loin de cinq, sans compter le péket). L'humeur était donc des plus joyeuses dans notre petit groupe. Il a ensuite fallu penser à se restaurer et sur les conseils de notre guide Outremeuse, nous sommes allées manger au CBA Burger. Des hamburgers fait maison, délicieux et allant du plus commun au plus original, tout en faisant la part belle aux produits locaux. Après nous être restaurées, le temps de retrouver le sens de l'orientation et la place Delcourt où se déroulait le concert organisé par N*stalgie, nous sommes arrivées sur la fin d'une prestation. Le temps qu'ils changent la scène, le blabla nous a fatiguées et nous sommes donc rentrées vers 23h.

Le lendemain, j'avais rendez-vous à 14h avec des Couchsurfers. Nous étions un joli petit groupe, très divers en nationalités comme toujours. Nous nous sommes alors rendu vers le lieu du défilé.  Entre procession et carnaval, l'ambiance était festive et le CSer turc de passage en Belgique tout à fait ravi (il a adoré le canon à confettis, entre autres).

Le début du cortège

Maigret, ©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html

Le reste de la journée s'est passé en discussions, petits tours dans le quartier et brèves incursions dans les concerts. L'ambiance étant sympathique mais sans plus, je suis finalement rentrée assez tôt, vers 20h.

Vint enfin le 16 août et le clou du spectacle : l'enterrement de Matî l'Ohê ! Il s'agit d'un os à viande qu'on expose dans une chambre funéraire au Musée Tchantés à côté d'une bouteille de péket. Il symbolise la fin des festivités, vu que, tout le monde ayant bien mangé durant ces trois jours, il ne reste plus au fond de la casserole que l'os à viande. Que l'on va donc enterrer. Après une visite au "défunt", où l'on est prié de pleurer à chaudes larmes, il sera promené dans tout le quartier au son d'une fanfare. L'assistance est habillée en noir, en habits de deuil et tient à la main une branche de céleri. Lorsque la musique est joyeuse, on saute, on danse, on rit et lorsqu'elle devient plus triste, on pleure et l'on s'agenouille. Autant dire que c'est un événement à voir ! Après un cortège de plusieurs heures, l'os est brûlé.

La chambre funéraire
La levée du corps,©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html

L'assistance, au moment où l'on sort Matî l'Ohê de la chambre funéraire

Tous en habit de deuil, ©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html

Matî l'Ohê, ©Catinus, http://catinus.blogspot.be/2012/08/republique-libre-doutremeuse-les-14-15.html
Je n'ai pas assisté à la fin de la cérémonie. De nouveau, j'avais rendez-vous avec des Couchsurfers pour y assister et vers 18h nous avons quitter le cortège. Nous nous sommes alors rendus dans une petite rue typique d'Outremeuse pour prendre l'apéro dans le jardin d'une amie d'un des CSers. Et puis, je me suis laissée entrainée, ainsi que toute l'assistance, à un spaghetti sur une terrasse dans le quartier de Pierreuse. Une vue magnifique sur la ville de nuit, une ambiance des plus agréables avec une vingtaine de CSers et un endroit de choix pour assister au feu d'artifice.

On peut dire que mon premier 15 août en Outremeuse fut une vraie réussite !


Merci à Catinus de m'avoir permis d'utiliser ses photos pour illustrer mon article (les photos sans mention explicite de copyright sont les miennes).
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lundi 20 août 2012

Sé feliz # 35

Piensa cada noche en las cosas buenas que te han sucedido hoy
(Pense chaque nuit aux bonnes choses qui te sont arrivées aujourd'hui)
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samedi 18 août 2012

BDS {100}

Deuxième semaine de formation et, une fois encore, je suis contente de voir arriver le weekend et surtout de retrouver un rythme plus cool pendant deux jours. Même si il faudra bosser pour terminer à temps cette leçon qu'on doit préparer à trois.

Semaine de cours et semaine de maux de tête intermittents. Je me sens quand même moins sonnée à la sortie des cours que la semaine passée. Si mon horloge interne voulait juste bien se décaler d'une demi-heure, je pourrais récupérer la fatigue de la semaine précédente. Pas évident en effet quand on se réveille naturellement entre 6h45 et 7h15 alors qu'on pourrait se lever sans problème vers 7h45 !


Une semaine très festive aussi avec le 15 août, véritable institution liégeoise. De bons moments, un rythme forcément un peu particulier et simplement se laisser porter par les flots... ou comme atterrir un jeudi en soirée sur une terrasse, partager un spaghetti avec une vingtaine de couchsurfers et admirer le feu d'artifice avec une vue imprenable sur la ville. Mais tout cela, je vous le raconterai bientôt !

Une chaleur étouffante pour moi qui la supporte difficilement. Zéro make up de toute la semaine, ça ne sert à rien, vu ce que je transpire. Je me suis aussi résolue à laver mes cheveux deux fois plus qu'en temps normal. Ils frisottent, deviennent incontrôlables et ont l'air moches et sales deux fois plus vite.

Et puis, la belle surprise du vendredi en fin d'après-midi. Alors que nous avions terminer une demi-heure avant notre séance de travail pour l'élaboration d'une leçon et envoyé le plan de celle-ci à la prof, nous avons reçu un email de sa part nous disant que ce que nous avions préparé devrait bien fonctionner ! J'en aurais presque dansé de joie dans ma petite chambre !
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mercredi 15 août 2012

Se remettre à flot

Fin juin et début juillet, j'ai suivi deux ateliers d'une matinée via le service orientation de mon ancienne univ', l'un portant sur le marché de l'emploi et l'autre sur les compétences.


Le premier, finalement, ne m'a pas appris tant de choses. J'avais déjà rencontré un conseiller en individuel avant, par rapport à mon cv et le retour à la recherche d'emploi, donc il y a eu des redites. C'était quand même clairement un atelier visant quasi exclusivement les jeunes diplômés qu'on lâche dans l'arène. Par contre, ça permet de décomplexer un peu par rapport aux profils d'offre, de remettre les choses à leur place et d'offrir quelques pistes.

Le second, par contre, était vachement plus intéressant. Plus participatif et plus psychologique aussi. Des petits tests, des questionnaires, des interactions. Une visualisation, des entretiens simulés sur base de nos atouts, des listes de compétences à raccrocher aux aptitudes et connaissances qu'on a développé. Un test rapide pour identifier notre profil (je suis visionnaire, par exemple). Et puis, des listes de compétences dans lesquelles puiser (parce que c'est pas toujours évident de mettre des mots sur toutes ces choses qu'on sait faire).

Bref, ces deux ateliers, j'en ai été plutôt contente. D'autant plus que c'est un service gratuit réservé aux diplômés, tout bénef' quoi ! Pleins de pistes à explorer sur base de tous les éléments donnés contenus dans les petits dossiers, des exercices que l'on peut refaire avec plus de temps, bref un premier débroussaillage dans la jungle qu'est la recherche d'emploi.
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mardi 14 août 2012

Lueurs à la citadelle (de Namur)

Durant (presque) tout le mois d'août, la citadelle de Namur s'illumine pour le plaisir des petits et des grands mais surtout pour nous raconter son histoire.

L'affiche "Lueurs à la citadelle"
Un son et lumière qui a lieu tous les soirs jusqu'au 26 août à 22h00 et 22h30 et qui retrace en 20 minutes l'histoire de la citadelle et de la ville, située au coeur de l'Europe et de ses conflits et donc endroit hautement stratégique, en quelques moments clés. Un spectacle qui vaut le coup d'oeil si vous êtes de passage ou de la région. On en prend vraiment plein les yeux et on en apprend un peu plus sur son histoire. Par exemple, je ne savais pas que Louis XIV s'était rendu à Namur avec toute sa cour (bien évidemment pour tenter de reprendre la citadelle aux Pays-Bas).

Pour voir un aperçu du spectacle en photos (je vous le recommande) : http://www.lucnix.be/v/club+hamois/albums-membres/Alain/Lueurs+a+la+citadelle+de+Namur+2012/
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lundi 13 août 2012

Sé feliz #34

Acepta que la vida tiene momentos buenos y malos
(Accepte que la vie soit faite de hauts et de bas)
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samedi 11 août 2012

BDS {99}

Une semaine que je suis, somme toute, bien contente de voir s'achever. Si elle fut agréable, stimulante et pleines de découvertes, j'avoue que je la termine sur les genoux. J'ai beau n'avoir cours qu'en matinée, ces quatre sont intenses et il n'est pas 18h00 que je baille déjà à m'en décrocher la mâchoire sans parler de mes yeux, pleins de sommeil.


Un lundi, un peu solitaire et un appel inattendu qui m'a fait plaisir. Ça tombait bien, je me sentais un peu seule après avoir quitté le groupe des professeurs étrangers pour rejoindre les francophones. Rentrée seule à l'hôtel et ne sachant pas qu'une visite des lieux importants de la ville (supermarché, gare, poste, etc) été organisée, le bâtiment était bien désert. Et je n'ai croisé aucun de mes compagnons d'étage à midi. 

Mardi, j'ai pris le taureau par les cornes. Et alors que j'avais une envie très moyenne de retourner à l'univ' pour la présentation des activités culturelles, je savais qu'ils y seraient tous. J'ai donc avalé en vitesse deux tartines et repris la direction de l'univ'. Il faut dire qu'ils m'avaient dit qu'il y aurait un jeu de piste après...auquel je n'ai pas participé finalement. J'ai suivi les espagnoles au supermarché et à la gare des Guillemins. Superbe, cela dit. Je ne l'avais pas encore vue terminée et cela vaut franchement le coup ! Ensuite, nous avons pris une petite bière en terrasse. Ça fait plaisir !

Mercredi, j'ai ressenti le besoin de me retrouver seule l'après-midi. La fatigue commençait à se faire sentir et j'avais envie de faire un peu de shopping. Alors que j'ai absolument besoin d'un pull, je suis revenue avec deux blouses M*xx. Une vraie perdition que cette ville de Liège !

Une nouvelle un peu moyenne pour mon estomac qui n'en pouvait plus de ces comprimés : je dois prolonger encore un peu mon traitement en fer. Les chiffres sont bien remontés mais pour être sûre de ne pas me retrouver de nouveau avec une anémie, il sera bon de continuer à avaler mes petites gélules roses chaque matin. J'en suis ravie (ironie inside, évidemment).

Un chouette moment passé avec une amie que je n'avais plus vue depuis 4-5 ans. Une sensation un peu bizarre, au départ. Ne pas savoir par où commencer dans toutes ces années. Et finalement, la retrouver telle que dans mes souvenirs (ou presque).

Et puis, jeudi soir, un verre en terrasse avec des CSers. Et cette envie qui me prend chaque fois que j'entends quelqu'un raconter ses anecdotes de Couchsurfing, de me lancer moi-aussi dans des petits voyages en couch.

Et puis une chouette mini-sortie avec ma Best tout à l'heure. Alors qu'elle devait partir en vacances aujourd'hui, sa grand-mère est tombée jeudi et doit se faire opérer lundi. Résultat : vacances annulées car il n'y a personne d'autre pour s'en occuper. Bref, histoire de profiter du soleil, on a pris nos vélos et sommes allées pique-niquer sur le Ravel après avoir la jonction entre nos deux points de départ. Ensuite, (petite) glace chez le glacier de mon village avant de rentrer à la maison. Et cerise sur le gâteau, mon beau cadeau d'anniversaire : un agenda personnalisé ! Minimum une photo avec des amis pour chaque semaine de l'année. Un cadeau qui fait super plaisir et qui lui a coûté des heures de boulot à sélectionner les photos, les piocher parfois dans mon Faceb**k et faire la mise en page.
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vendredi 10 août 2012

La traversée du continent - Michel Tremblay

C'est un de ces nombreux livres que j'ai ajouté à une liste déjà longue d'ouvrages que j'ai envie de lire, bien souvent suite à une critique positive sur un blog (et dans ce cas-ci, c'est Cynthia qui m'a donné l'envie de découvrir cette saga).


Résumé : Elle était si bien, Nana, chez ses grands-parents, à Sainte-Maria-de-Saskatchewan, avec ses deux soeurs cadettes... Mais voici que sa mère, qui vit maintenant à Montréal, veut qu'elle la rejoigne... On est en 1913, on se déplace en train... Nana se rendra d'abord à Regina, où elle couchera chez sa tante Régina. Elle arrêtera ensuite à Winnipeg, chez sa tante Bebette. Puis elle passera une nuit à Ottawa chez la cousine Ti-Lou à la réputation douteuse... Elle découvrira la raison pour laquelle sa mère l'a fait venir sur le quai de la gare, à Montréal...(Babelio)

Mon avis :  Après avoir découvert l'univers de Nana, la petite ville où elle a grandi en ce début de siècle dans ce pays immense, nous la suivons dans ce long périple, à travers un continent. Un départ vers l'inconnu, vers cette mère dont elle a gardé très peu de souvenirs. Et la découverte d'une galerie de personnages, très pittoresques, de sa parenté, dispersée un peu partout dans le pays. 
Un roman qui se lit d'une traite. Une légère frustration en arrivant au bout causée par l'impatience et l'envie de savoir ce qu'il adviendra de cette enfant de onze ans. Une lecture agréable, où l'on sent la langue québecquoise dans chaque dialogue. C'est à la fois étrange, cette transcription, et en même temps, elle rend compte de cet accent si particulier et nous emmène de l'autre côté de l'océan. À lire, bien entendu !
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jeudi 9 août 2012

Quand garder ou supprimer un numéro ?


À deux doigts de commenter son article, déjà près de dix lignes tapées sur le clavier, je me suis dit qu'il valait mieux le faire ici...

Face à ce dilemme de l'ère technologie, garder ou effacer un numéro, moi j'ai choisi une position intermédiaire. Je dois avouer que j'ai quand même énormément de mal à effacer comme ça un numéro. Même si ça fait des années que je n'ai pas contacté la personne par sms et que je n'ai pas appelée. Même si  j'ai d'autres moyens de la contacter. Il en va ainsi d'un certain nombre de mes amis de l'univ'. Il faut dire aussi que dans mon cas, la plupart du temps, on ne s'est pas quitté fâchés. Mes séjours à l'étranger nous ont éloignés, je ne suis pas quelqu'un qui donne des nouvelles par sms (dans le sens où en 160 caractères on ne peut réellement garder le contact, si on ne passe que par ce média) et j'aime pas trop appeler.

Bref, j'ai donc dans mon mobile, un certain nombre de numéros que je n'ai pas appelé depuis des années. Et puis, parfois, un hasard du destin fait qu'il redevient utile. Comme le numéro de cette amie, connue sur les bancs de l'université de Liège et que je n'ai plus vue depuis quatre ans. Je lui ai bien envoyé quelques mails, auxquels elle m'a souvent répondu très tard voire jamais (si j'envoie un mail, il est souvent bien long et beaucoup n'ont pas le temps de me répondre de même). On s'envoyait toujours il me semble un sms de nouvelle année mais sans plus. Et donc, je l'ai recontactée début du mois lui annonçant ma venue à Liège. Nous nous voyons ce midi d'ailleurs. Mais j'ai renoué le contact via mail. Suite à quoi elle m'a donné son numéro (qui n'avait d'ailleurs pas changé, et elle aussi avait toujours le mien).

Finalement, j'aurais sans doute pu effacer ce numéro et le réintroduire dans la mémoire de mon téléphone. Mais pour les personnes qui ont comptées, celles que j'ai réellement appréciés, si c'est le temps, la distance et la vie qui nous ont séparés, effacer leur numéro, ce serait pour moi un peu comme les oublier...(par contre, je n'ai aucun scrupule à effacer de ma vie et de mon téléphone les indésirables)


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mardi 7 août 2012

Premier jour à Liège

Arrivée hier soir, pile à l'heure pour le début du checkin. Récupéré la "clé" de ma chambre et constaté qu'elle était un peu plus petite que je ne l'imaginais. Mais un espace bien suffisant pour trois semaines. Et puis, une chambre avec salle de bains privée, ça change.


Petite déception concernant la télé satellite promise...avec seulement quatre chaînes ! Limite, j'ai bien envie de me plaindre (mais j'imagine que si les tarifs sont un poil plus bas que durant l'année, c'est peut-être aussi parce qu'ils coupent pendant deux mois la télé...). Et puis, le petit hic du bâtiment : pas de clé mais une carte qui sert pour tout. Ouvrir la porte de ma chambre, celle de la cuisine, la porte d'entrée et le sas, vers les étages et l'espace salon. Bref, l'obsession de ces trois semaines va être de vérifier 50 fois par jour si la carte est toujours bien dans mon portefeuille, dans ma poche de jeans ou dans mon petit sac. Ça promet ! 

Au niveau des cours, ce sera quatre de cours tous les matins, avec une pause d'une demi-heure. Et aujourd'hui, vu que les deux premières heures ont été consacrées à l'accueil, présentations etc, ça a été plutôt soft. Mais le cours de japonais qui a suivi fut nettement plus dense (comme pour mon DU FLE, il s'agissait de nous mettre dans la peau d'apprenants d'une langue inconnue et si possible très éloignée de la nôtre).

Bref, pour le moment tout va bien... Si on omet que dans mon stage de francophones, personne d'autres que moi n'a pris le logement proposé, tous vivent déjà ici (ou en tout cas pas à 80 km et des poussières comme moi). Résultat, même si en théorie on a les mêmes horaires, je n'ai croisé aucun des autres colocataires venus pour un stage de trois semaines (professeurs de français étrangers ou étudiants Erasmus). Et vu qu'on est réparti sur 11 étages et qu'au mien, nous ne sommes que trois ou quatre, les contacts humains ont été plus que réduits aujourd'hui. Il va falloir que je m'inscrive aux activités culturelles pour les croiser donc !
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lundi 6 août 2012

Sé feliz #33




No seas injusto contigo mismo 
(Ne sois pas injuste avec toi-même)

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samedi 4 août 2012

BDS {98}

Une semaine qui s'achève, un nouveau mois qui débute, plein de promesses et d'action. De quoi accrocher un sourire aux lèvres.


Mon départ pour Liège, pour trois semaines de formation, étant pour demain, j'ai contacté par mail deux amies qui vivent dans le coin et que je n'ai plus vues depuis quatre ou cinq ans. L'une n'a pas encore donné signe de vie et l'autre, à ma proposition de se voir pour boire un verre ou manger un bout, à répondu par un "super idée" accompagnée de trois points d'exclamation. Ce qui fait juste super plaisir, j'ai hâte de la revoir !

Une très bonne chose aussi : je suis enfin arrivée au bout de mon traitement en fer. Suite à une anémie détectée lors d'un don de sang, je prenais du fer depuis Pâques. Autant dire que mon système digestif l'a senti passé, surtout ces dernières semaines. Bien contente d'en être (presque) tirée d'affaires, reste plus qu'à attendre les résultats de ma prise de sang. Je croise les doigts pour que tout soit en ordre.
Début de semaine, j'ai abandonné mon gsm double sim, qui commence à déconner au niveau de la touche 8, pour mon vieux N*kia 3120. Et jusqu'à présent, je ne regrette pas le changement. Même si les "vieilles" sonneries sont ce qu'elles sont (mais pas pires que celles proposées par l'autre). Reste à voir si je le garde ou si je pourrais récupérer un gsm plus récent de Linor...

Et puis, de l'embrouille familiale en vue du côté de mes grand-parents maternels. Des agissements pas très corrects de ma tante, l'oubli de mon anniversaire par mes grand-parents suite à cela. Encore et toujours des histoires d'argent. Après les grosses tensions du côté paternel, ça sent l'orage aussi du côté maternel. Je ne suis pas sûre d'avoir envie de rentrer dans les détails ici. Pas tout de suite. Finalement, je suis bien contente de me retrouver à Liège pour le 15 août, un peu idiot de faire l'aller-retour pour un jour férié, j'éviterai ainsi les tensions si réunion familiale il y a et je profiterai des festivités liégeoises.

Et pour ne pas terminer sur une mauvaise note, voici un blog découvert grâce à Une chambre à moi, Liberté Egalité Maternité ou l'expérience d'une sage-femme en mission humanitaire au "Paysdesrêves".
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jeudi 2 août 2012

Léna - Virginie Deloffre

Il y a ces livres dont le titre vous attire. On attend tout, et on le termine sur une note de déception. Et puis, il y a les pépites. Ceux qui arrivent entre nos mains par hasard, dont on attend rien de particulier, et où l'on se surprend à savourer à chaque mot. C'est ce qui m'est arrivé avec "Léna".


Résumé : Léna est née dans le Grand Nord sibérien. Elle aime plus que tout la brume, la neige, l’attente et l’immobilité, qui n’ont ni couleurs ni frontières. Son mari Vassia, pilote dans l’armée de l’air, n’a qu’un rêve : poursuivre la grande épopée soviétique de l’espace dont Gagarine fut le héros et qui reste l’immense fierté du peuple russe.
Comment acclimater leur nature profonde, leurs sentiments et leur vision du monde si différents en ces temps incertains de la perestroïka qui voit s’effondrer leur univers ?
Un étonnant premier roman où tout est dit de l’âme russe, paysans dans leurs kolkhozes, exilés dans la toundra, citadins entassés dans leurs appartements communautaires, qui tous ont pour ligne d’horizon l’envol et la conquête spatiale comme un Eldorado collectif et puissant.(Babelio)

Mon avis : J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans les premiers chapitres. Le personnage de Léna, ses lettres qui rythment l'absence et le retour de Vassia, son immobilisme. Et puis, au fil des chapitres, le ton change dans ces lettres. Elles se font plus profondes, mais toujours aussi mélancoliques. Peu à peu, s'y intercalent l'enfance de Léna et sa vie actuelle, et on la comprend mieux. Je me suis laissée bercer par ces mots, leur douceur, leur tendresse, leur profondeur. J'ai plongé avec délice dans le grand nord sibérien, son immensité, sa beauté et ceux qui y vivent. Et puis, tout comme Léna, je me suis laissée emporter par le courant de la vie et je m'y suis réchauffée. Un très beau moment, un roman remarquablement écrit, à découvrir et à savourer.
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mercredi 1 août 2012

Agosto !

Un mois qui commence par mon anniversaire, un an de plus, et comme chaque année, ça ne me fait ni chaud ni froid. Je ne sens pas (encore ?) vraiment le passage des ans, à part sans doute quelques (nombreux) cheveux blancs qu'une colo réussit à masquer.


Et un mois qui s'annonce beaucoup plus animé que juillet... Demain soir, sur l'invitation de Linor, je sortirai à Bruxelles. Dimanche, je prends la direction de Liège pour une formation de trois semaines en FLE et sont déjà prévues des retrouvailles avec une amie de l'univ' pas vue depuis 4 ans au moins et les festivités du 15 août dans la cité ardente mais à la sauce Couchsurfing.

Et puis, l'avant-dernier weekend du mois, un weekend à l'autre bout de la Belgique (oui, en août je traverse la Belgique), direction Tournai pour un petit weekend avec ma Best chez notre couple d'amis préférés !

Alors, petit mois d'août, s'il te plait, ne passe trop vite. Laisse-moi profiter pleinement de toutes ces petites tranches de bonheur à venir.
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