mardi 28 février 2012

La tristeza del samuraí* de Victor Del Arbol

C'est un roman dont j'ai entendu parler sur le blog de Mademoiselle du Petit Bois, malheureusement l'article en question n'est plus disponible. Elle y recensait quelques romans (dont j'ai heureusement pris note des titres) ayant pour cadre la guerre civile espagnole et le franquisme, période qui m'intéresse pour comprendre un peu mieux cette Espagne dans laquelle je vis aujourd'hui... - Edit : son article complet est à nouveau disponible ici.

NB : la couverture originale est nettement plus belle que celle de la version française, très sobre.

Résumé : Comme souvent au début des histoires, il y a une femme sur un quai de gare, au petit matin.
Mise élégante, talons hauts, gants de cuir, elle dénote parmi des passagers apeurés qui n’osent croire que la guerre est finie. Isabel fait partie du clan des vainqueurs et n’a rien à redouter de ces phalangistes arrogants qui arpentent la gare de Mérida en ce rude hiver 1941. Elle presse la main de son plus jeune fils et écrit à l’aîné, qu’elle s’apprête à abandonner, les raisons de sa fuite. Le train de 4 heures en direction de Lisbonne partira sans elle.
L’enfant rentrera seul chez son père, appâté par le sabre de samouraï de ses rêves qu’un homme vient de lui promettre. Isabel disparaît pour toujours. Quarante ans plus tard, une autre femme est soupçonnée d'un meurtre et doit comparaître devant la justice des hommes. Mais pour cette brillante avocate, cela n’a guère d’importance. Elle est atteinte d’une tumeur cérébrale et c’est à sa mémoire qu’elle doit des comptes. (résumé de l'éditeur, sur Babelio)

Mon avis : Un vrai polar, psychologique et très noir, qui a pour trame historique la guerre civile espagnole, les années de franquisme qui ont suivi et la tentative de coup d'Etat de février 1981. Une maîtrise parfaite de l'auteur qui nous balade d'une époque à l'autre, au gré de différents flash-back éclairant le présent. Un roman qui mêle mensonges, trahisons et soif de pouvoir dans un climat oppressant et dont on ne sort pas indemne.


*La tristesse du Samouraï
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lundi 27 février 2012

Sé feliz #10


Júntate con los que quieres
(réunis-toi avec ceux que tu aimes)
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dimanche 26 février 2012

Katmandú, un espejo en el cielo*

Un film nominé aux Goya cette année dans les catégories meilleure actrice principale et meilleur scénario adapté et que j'ai donc vu ce vendredi.
Comme souvent, j'ai foncé sans trop bien savoir de quoi il retournait. La Profe voulait le voir, je me suis fiée à ses goûts... et je n'ai pas été déçue !



Synopsis : Début des années 90, Laia, une jeune institutrice catalane part travailler dans une école locale à Katmandou, au Népal. Elle y sera confrontée à la pauvreté extrême et à un système éducatif qui laisse de côté les parties les plus faibles et les plus déshéritées de la population.
Ensuite, pour légaliser sa situation, elle se voit obligée de contracter un mariage de convenance. Et se lance dans un projet ambitieux de scolarisation des enfants des bidonvilles. Très vite, elle prendra conscience qu'elle ne peut réaliser ce projet seule. Et découvre aussi un très beau cadeau de la vie : elle tombe amoureuse de cet inconnu avec qui elle a contracté ce mariage de convenance...

Mon avis : C'est un film qui nous plonge au coeur de la société népalaise, ces coutumes, les conditions de vie actuelle et la condition de la femme au Népal. Se croisent continuellement la vie personnelle de Laia, le développement d'une relation intime avec son mari et les concessions quotidiennes entre les désirs des deux partenaires et son combat pour ses enfants intouchables. Des flash-backs dans sa vie en Espagne qui expliquent son engagement et certaines prises de position. Un film qui nous plonge par moment dans l'horreur de la vie des bidonvilles mais sans la montrer explicitement. Pas de voyeurisme donc, ce film est tout en nuance. Un film que je vous recommande, si il sort en France ou en Belgique. Et un livre, "Una maestra en Katmandú" de Vicky Sherpa (dont il existe apparemment une version anglaise "A teacher in Katmandu" mais je n'ai pas trouvé trace d'une version française), dont est librement adapté ce film, qui fait maintenant partie de ma PAL.

*Katmandou, un reflet dans le ciel

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samedi 25 février 2012

BDS {75}

Les petits moments de bonheur s'enfilent comme des perles au fil des semaines... Savoir les reconnaître, en sourire et les porter en collier.


Dans la série " J'adore mes élèves", on a encore bien ri ce lundi. Powerpoint sur la Belgique et puis révision des questions d'identité. Ils me demandent donc mon nom, où je suis née, quel âge j'ai et où j'habite (en Belgique, histoire de revoir l'alphabet pendant que j'épelle). Bref, la question posée, je réponds et voilà-t-il pas qu'ils me demandent si je suis seule en Espagne (sous-entendu sans personne de ma famille). Mais tu vis avec qui ? Avec X (la prof, ndlr) ? Là, nous, on se marre. Et puis, il y en a une qui sort "vive con su novio, con lo guapa que es". Et paf, un compliment en plein milieu du cours...

Dans la série des compliments vient aussi les félicitations du prof de mon cours de salsa. Faut dire aussi qu'au premier cours, je pataugeais allégrement dans la semoule. Depuis, j'ai assimilé en grande partie les figures qu'on réalise et bien sûr avec les nouvelles, ça roule tout seul. Et puis, ces deux heures de salsa, ce sont deux rayons de soleil garanti dans la semaine !

Autre bonne nouvelle : notre chauffe-eau va être remplacé ! Plus qu'utile parce que cela fait quand même une bonne dizaine de jours qu'après 5 minutes d'eau chaude, il décide de s'éteindre. D'ailleurs, je suis en train de devenir une pro de la douche de 4-5 minutes chrono en main. Mais quel plaisir ça va être de pouvoir prendre une VRAIE douche bientôt (début de semaine, peut-être ? on croise les doigts).

Et puis hier, comme cela faisait au moins six mois depuis la dernière fois, je suis allée donner mon sang. J'ai l'impression que ça a été plus rapide que les dernières fois... Par contre, j'ai découvert deux superbes marques mauves en enlevant les sparadraps. Ben ouais, ici c'est boule de coton minuscule qu'on fixe avec deux sparadraps en croix. Bref, mes jolies marques mauves sont sans doute dues aux mouvements que j'ai effectué et aux sparadraps qui, en bougeant, ont dû tirer ma peau...

Hier toujours, je suis allée voir Katmandú, un espejo en el cielo. Un superbe film dont je vous parlerai bientôt. Et oui, deux séances de ciné la même semaine ! Mais pour celle d'hier, j'ai profité de mon entrée gratuite, obtenue en échangeant mes points de voyage en autobus. Le seul hic : c'est un peu le ciné à l'autre bout de la ville, 30 minutes de bus plus ou moins (et bien le double à pied). Un peu anxieuse quand même de devoir rentrer à pied, j'ai eu la chance d'attraper l'avant-dernier bus donc soirée parfaite...

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vendredi 24 février 2012

Couchsurfing

Une série de ces photos qui circulent beaucoup en ce moment. 


Et qui est somme toute assez vraie... J'ai des souvenirs de soirées ou de petit-déj comme dans la dernière photo et systématiquement mes parents me demandent adresse et numéro de téléphone de mon host quand je pars de Belgique...
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jeudi 23 février 2012

War horse

Lundi, j'ai renoué avec la grande tradition de la soirée ciné. Faut dire qu'à 3,50 euros la place, on aurait tort de se priver. J'ai donc vu War horse.


Résumé (Allociné): De la magnifique campagne anglaise aux contrées d’une Europe plongée en pleine Première Guerre Mondiale, "Cheval de guerre" raconte l’amitié exceptionnelle qui unit un jeune homme, Albert, et le cheval qu’il a dressé, Joey. Séparés aux premières heures du conflit, l’histoire suit l’extraordinaire périple du cheval alors que de son côté Albert va tout faire pour le retrouver. Joey, animal hors du commun, va changer la vie de tous ceux dont il croisera la route : soldats de la cavalerie britannique, combattants allemands, et même un fermier français et sa petite fille...

Mon avis : Un film émouvant et attachant. On suit le parcours de ce cheval : sa naissance, les tentatives d'approche d'Albert, son dressage et l'exploit qu'ils réaliseront ensemble. Et puis la guerre vient bouleverser le cours de leurs vies...On tremble pour ce cheval, personnage principal de ce film somme toute,  on souffre avec lui (mais aussi avec les hommes qui croisent son chemin). On s'indigne des horreurs de la guerre, du peu de valeur que semble parfois tenir la vie humaine...et que dire de celles de ces chevaux ! Et une bonne louche d'humanité et d'espoir pour saupoudrer le tout. Deux bonnes heures que l'on ne voit pas passé malgré la durée du film. J'étais d'ailleurs étonnée qu'il soit si tard à notre sortie du cinéma. Un film que je recommande.
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mercredi 22 février 2012

Rebajas - Round 2

Deuxième bilan des soldes alors qu'il reste encore deux ou trois semaines pour en profiter ici...quoique, plus le temps passe, plus il semble parfois difficile de trouver LE graal. 

Tout d'abord, j'ai une fois de plus quasi dévalisé la boutique C*che-C*che, il y a deux semaines. J'en suis ressortie avec quatre pièces pour moins de 60 euros, pas peu fière de moi. Deux blouses pour aller avec mon nouveau pantalon brun et deux pantalons, l'un brun en velours, et l'autre un pantalon d'hiver gris foncé qui fait un peu habillé (plus qu'un jeans en tout cas).

Blouse n°1

Blouse n°2
Ainsi qu'un pull en polaire chez Décathl*n. Seul hic, le fait qu'on ne puisse essayer que quelques modèles pour la taille. Résultat, j'ai pris un M et finalement un L aurait été plus adapté pour trainer en pijama à la maison.
Ça, c'étaient donc mes tout derniers achats. Fin janvier, je vous avais parlé d'un tee-shirt D*sigual rouge sur le thème Paris. Le voilà. Tout y est : la tour Eiffel, une boulangerie, les quais de la Seine, le moulin Rouge, le métro, Mont-Martre... Je suis pas une méga fan de Paris, mais j'ai craqué !

C'est là qu'on voit pourquoi je prends pas trop de photos avec mes achats...parce que je ne pense jamais au détail de l'arrière-plan hum.
Et enfin, mes fameuses bottes D*rking à talons. Que je n'ai pas encore eu beaucoup l'occasion de porter. Faut dire que les températures des dernières semaines ne donnaient pas vraiment envie de porter une robe. Quoique j'ai fait l'acquisition récente de collants fourrés en polaire. Histoire de pouvoir porter jupes et robes sous (presque) toutes les températures.

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mardi 21 février 2012

Carnaval

Donc, samedi nous avons fêté carnaval. Encore une belle soirée, de beaux moments et des déguisements à tout va.

Les préparatifs, d'abord. C'est-à-dire mettre le point final (les rayures à mon déguisement...merci l'adhésif jaune et les petites mains de ma coloc') au déguisement. Enfiler les accessoires et attendre les invités.

Quelques invités surprise au programme, de la tortilla, une quiche, une pizza et deux gâteaux. Sans compter les chips et autres crackers apéritifs. Autant dire qu'on a bien mangé...mais pas beaucoup bu. On a juste ouvert le cidre. Et puis tout le monde s'est mis à l'eau. Pourtant les bouteilles de vin et de brut étaient en évidence sur la table.

Tout le monde n'était pas déguisé, mais au total nous avions : un chat, un explorateur, le petit Chaperon Rouge, la panthère rose, un sheriff, une dame du lac et Maya l'abeille ! Autant vous dire que mon costume, bricolé par mes petites mains, a eu son petit succès. Si ça vous intéresse, je peux faire un post sur la préparation de mon déguisement. D'ailleurs, pour une fois, je vous mets une photo de moi... déguisée, de toute façon on ne me reconnait pas !



Ensuite, la soirée s'est poursuivie dans un bar. A bailar ! Et là, on se rend compte que le carnaval a vraiment une signification ici. Tout le monde ou presque était déguisé, parfois même tout un groupe sur le même thème voire le même déguisement. Et ça, ça a carrément de la gueule ! Il y avait de tout : un groupe de Sims (serre-tête sur lequel était fixé le losange vert et petites affiches avec les symboles des besoins des Sims), une troupe de sportifs espagnols, des petits chaperons rouges avec le loup, des voitures tunées, des clés usb, des oiseaux multicolores, des pirates, et j'en passe ! Une toute bonne soirée donc !
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lundi 20 février 2012

Sé feliz #9



No te aisles 
(ne t'isoles pas)
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samedi 18 février 2012

BDS {74}

Une semaine sous le signe de l'angoisse, du billet de bus enfin acheté et du carnaval que nous fêterons ce soir.


L'angoisse, quand j'ai commencé à télécharger mon dernier cours du DU FLE. Une belle quantité de documents et une toute aussi belle liste d'activités à rendre. Le stress est monté. Et un peu redescendu hier, quand j'ai commencé, réellement à bosser. Ok, il y a pas mal de boulot de réaliser. Ok, la liste de documents est impressionnante. Ok, il y a deux travaux de groupe à rendre. Mais on va s'y mettre petit à petit et travailler très régulièrement. Et on s'en sortira. De toute façon, j'ai pas le choix.
Ah, et puis aussi, les dates d'examens sont tombés : 10 et 11 mai. 

Angoisse aussi après tous ses achats de janvier et février et de voir les frais anticipatifs que je vais avoir en mars : billets de bus pour les examens, billet de bus retour tout début juin, voyage scolaire à Paris. L'angoisse vient surtout du fait que, si maintenant le payement de la bourse a l'air régulé, on ne sait jamais vraiment quand ça va tomber.

Euphorie, alors que ça fait deux semaines que j'essaye d'acheter mon billet de bus retour de vacances de Pâques pour la mi-avril. Le site qui déconnait, la visa belge que le site ne prend pas (compagnie espagnole, pour des raisons de sécurité ils refusent maintenant les visa étrangères...d'ailleurs bon nombre de sites espagnols n'acceptent pas les cartes étrangères, vaut mieux le savoir, Renfe par exemple (la SNCF espagnole)), seule possibilité : P*ypal.

Et puis, semaine de finition de costume pour carnaval. Réalisé la jupe avec l'aide de ma coloc' lundi. Vachement contente du résultat. Un petit accessoire aussi. Que je ne suis finalement pas sûre d'ajouter, par peur qu'on me l'arrache, on ne sait jamais. 
Petite soirée à l'appart de nouveau avant de sortir. J'ai préparé un gâteau aux petits beurres et si mes invités en ont le courage, s'y ajouteront en plus une tortilla et une quiche. Limite, je me demande si je vais pas sauté la case diner vu que l'on sera en petit comité et qu'il va encore y avoir des restes...
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jeudi 16 février 2012

Como mola la jornada cultural !

Aujourd'hui, à l'instituto, c'était journée culturelle. Au programme : plein d'activités sympathiques.

Mes élèves de Bachillerato, par exemple, ont fait et vendu des crêpes en vue du voyage à Paris. Bon, vu la quantité de crêpes, ça nous avance pas à grande chose...peut-être une visite gratuite. 



Et puis, il y avait aussi... une pièce de théâtre en anglais, un karaoké en anglais, des concours de poker, parchis, mus, etc et un concours de danse...sur la wii ! Et bien, franchement, j'aurai jamais cru que c'était aussi compliqué ! L'impression que tout va trop vite, d'avoir la grâce d'un canard ! 

Bref, j'ai passé une très bonne journée...malgré le réveil difficile et de bonne heure alors que d'habitude, le jeudi, je commence à 10h20.
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mardi 14 février 2012

San Valen...qué ?

Aujourd'hui a été et sera un mardi ordinaire, comme pour beaucoup de célibataires. Mais pas sûre que s'il en avait été autrement, la journée ou plutôt la soirée serait différente.

J'ai juste profité de la date pour me faire un petit cadeau. Une petite choses que j'avais prévu de m'acheter d'ici mon départ alors pourquoi pas aujourd'hui ? Ce bracelet de la leyenda del vino qui sera un parfait souvenir de mes années espagnoles ainsi qu'un joli bijou porté au poignet.



Et sinon, ce soir, j'allumerai peut-être la mini bougie en forme de coeur reçue à l'achat de mon bracelet, à l'heure du diner. J'irai m'éclater à mon cours de salsa et je rejoindrai des amis pour un diner/une soirée anti San Valentín. Et si j'ai le temps entre la visite du proprio et du plombier pour le chauffe-eau, je lirais quelques pages de "La tristeza del Samurái". Joli programme, non ?
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lundi 13 février 2012

Magnetic nail lacquer o crack your coat ?

Après avoir entendu parler pendant des mois des vernis effet craquelé *PI sans pouvoir en dénicher, ni en Espagne, ni en Belgique, quand R*mmel a sorti les siens, j'ai craqué. Et tenté ma chance avec le gris. Et bien, ça n'a rien de facile d'obtenir ce fameux effet. Ce n'est qu'à mon troisième essai que j'ai finalement réussi à l'obtenir ! J'ai ensuite voulu tenter le bleu et après plusieurs essais, je ne suis arrivée à rien avec celui-là !
Sans compter qu'il faut bien choisir la couleur que l'on va "cracker", histoire que le rendu soit joli, et ça c'est pas franchement évident.
Crack your colour de R*mmel, image provenant de : http://www.ilovebeautynews.nl/ilovebeautynewsonline/wp-content/uploads/2011/10/Afbeelding-397.png
Et puis, il y a deux jours, j'ai entendu parler du Magnetic nail lacquer de Kik*. Ou comment réaliser de jolies lignes dans son vernis à l'aide d'un aimant. Après avoir posé une base, ongle par ongle, on appose la couleur et on approche l'aimant de l'ongle, sans le toucher. Et on obtient des lignes verticales, horizontales ou obliques selon l'inclination de l'aimant.

Magnetic nail lacquer de Kik*, image provenant de : http://img2.amando.it/imagesdyn/articoli/45/30/57650.jpg
Et après avoir testé les deux, je suis clairement convaincue par le vernis de Kik*. Un rendu sympa et original mais relativement discret et surtout une simplicité d'utilisation. Au premier essai, j'ai réussi mon coup...mis à part que j'ai touché l'aimant à trois reprises. De nouvelles couleurs viendront sans doute compléter mon premier achat...

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Sé feliz #8



Ten curiosidad por todo lo que te rodea
(sois curieux de tout ce qui t'entoure)
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dimanche 12 février 2012

XXVIII kedada veggie

Vendredi, comme tous les 10 du mois, avait lieu le rendez-vous végétarien. Organisé par une association, pour 10 euros, on a droit à quatre pinchos (parfois cinq) végétariens. 

Hilos de patatas con guacamole
Un rendez-vous auquel je me rends quand j'en ai la possibilité. Parce que c'est toujours sympa de tester de nouvelles choses et manger un peu plus de légumes, ça ne peut pas faire de mal. Sans compter que l'ambiance est bien souvent au rendez-vous. Le seul hic, c'est qu'il faut souvent marcher pas mal d'un bar à l'autre.

Mini hamburgers végétariens
Ce vendredi, les records d'affluence ont été battus. Plus de soixante personnes étaient présentes. Je vous laisse imaginer le bazar à chaque fois que l'on arrive quelque part. En dix secondes, le bar est plein à craquer. Et j'ai passé la soirée avec un petit groupe d'amis et d'amis d'amis. Toute bonne soirée donc.

Tournée veggie qui s'est terminée dans ce bar où j'ai déjà pu déguster à plusieurs reprises un fantastique mojito et où vendredi, j'ai testé l'autre spécialité du barman, la caïpirihna. Un dé-li-ce !

Ensuite, nous sommes sortis un peu. Un peu, car dans ce groupe d'amis, beaucoup sont rentrés tôt et dans ceux qui restaient, très peu de "danseurs". Bref, on a fait deux bars, bière à la main pour ceux-là et papotage sur fond musical. Et finalement, on a passé une petite demi-heure dans un dernier bar à bouger sur le dancefloor. Mais méga déception, c'était vide de chez vide, pas (beaucoup?) d'ambiance et donc on est vite rentrés.
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samedi 11 février 2012

BDS {73}

Comment terminer une semaine et un weekend en beauté ? En se faisant des crêpes aux fraises et chocolat un dimanche soir, pardi. Trois jours après la chandeleur, je me suis lancée dans la cuisson des crêpes. Que nous avons ensuite agrémenté de chocolat chaud et de fraises. Perso, j'évite d'acheter des fraises hors saison mais bon, ma coloc' en avait acheté une caissette, il fallait bien les manger. Et ce fut un régal !

Bonne surprise, mes deux cours de salsa de cette semaine se sont bien passés. Après avoir été complètement perdue la semaine passée, je prends mes marques, je m'en sors pas trop mal même si je suis loin de gérer tous les pas et je m'éclate ! Ce qui est, somme toute, le plus important.

Mercredi et jeudi, jours les plus froids de la semaine, envie d'hiberner. Surtout mercredi. Jour de congé donc je suis restée à l'appart'. Sauf que quand le chauffage ne fonctionne qu'à partir de 15h, je me les suis gelés sévère toute la matinée !

Et puis, la gorge qui me gratouille depuis jeudi. Je me shoute aux Strepsils lidocaine et à l'ibuprofène, histoire d'éviter la case médecin... Sans oublier que j'enfile les tasses de lait chaud au miel.

Une folle équipe shopping hier. J'ai essayé plein de trucs dans différentes enseignes et suis finalement repartie avec deux pantalons et deux blouses du même magasin pour moins de 60 euros ! C'est ça les soldes qui durent jusque début mars...

Par contre, là où ça commence à bien faire ce froid, c'est que de fait je mange que des crasses. Une envie de chocolat et de sucré quasi constante. Aie :s .


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vendredi 10 février 2012

Sonrisas en clase

Y' a des semaines comme ça, j'adore mon rôle d'auxiliar de conversación

Cette semaine, ça a été le "Des chiffres et des lettres" (sans les chiffres) avec les deux classes de Bachillerato. Enfin, une version  prévue pour la classe. C'est-à-dire dix séries de neuf lettres formant des mots qu'ils ont vu en cours. Le tout sous forme de powerpoint et projeté au tableau. Et ça a bien marché dans les deux classes. Le front plissé, concentrés et plongés dans les dico (ben ouais, quand même). Et la fierté d'avoir trouvé le mot à neuf ou huit lettres. Reste que je redoute une vengeance et une version en espagnol prévue à mon effet en fin d'année... Mais c'est le jeu aussi !

Il y a aussi cette liste de vocabulaire sur la famille pour les 2° de la ESO. Avec des questions de logique pour travailler ces nouveaux mots ensuite. Du genre "nous avons les mêmes grand-parents mais pas les mêmes parents, qui sommes-nous ?" Et ensuite, à eux de rédiger le même type de questions.

Et sont à venir la semaine prochaine, avec les "petits" le powerpoint sur la Belgique. En général, c'est un truc qui leur plait bien. 
Sans oublier qu'on a la journée interculturelle jeudi et qu'on vendra des crêpes pour le voyage à Paris fin mars.

Semaine tout sourire donc...
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jeudi 9 février 2012

Un homme à distance - Katherine Pancol

Un livre court. Où, de lettres en lettres, on découvre Kay et Jonathan et ce qu'ils cachent. La première fois que j'ai regretté de lire si vite, d'être arrivée au bout des mots de Katherine Pancol si vite. J'étais loin d'être rassassiée.


Résumé - Babelio : Kay Bartholdi est libraire à Fécamp, Jonathan Shields est un écrivain américain. Pour un guide touristique de la côte normande, il lui commande des livres par correspondance. Elle répond à cet inconnu qui semble partager les mêmes goûts qu'elle. Lettre après lettre, ils se découvrent une même passion pour la littérature. Cette relation épistolaire devient bientôt aussi passionnée que celle de deux amoureux. Ils se découvrent, se jaugent, s'offrent l'un l'autre leurs plus belles lectures : Maupassant, Jean Lorrain, Flaubert, Barbey d'Aurevilly, Roger Martin du Gard, etc... et se disent, à travers leurs auteurs préférés, des choses qu'ils n'auraient pas osé avouer.

Mon avis : j'ai adoré. J'ai plongé dans cette histoire, lisant une lettre après l'autre. Comme d'habitude, je me suis repue des mots de Katherine Pancol, j'aime sa façon de décrire les sentiments et les gens. Tellement prise dans l'histoire, que j'ai couru de page en page et arrivée au bout, j'ai regretté cette course. De ne pas avoir pris suffisamment de temps pour déguster, savourer chaque mot, chaque phrase. Une jolie pépite.
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mardi 7 février 2012

Las once preguntas

À mon tour de répondre à ce tag des onze questions que je dois à Lyly Rose.
Le principe : répondre à 11 questions et en poser 11 autres à 11 blogueuses de mon choix.
1) Vous devez poster les règles ;
2) Chaque personne doit écrire 11 choses à propos d'elle sur son blog ;
3) Répondez aux 11 questions, puis en créer 11 nouvelles pour les personnes taguées ;
4) Vous devez choisir 11 personnes et mettre un lien vers leur blog sur votre post ;
5) Rendez-vous sur leurs blogs afin de leur dire qu'ils/elles ont été tagué(e)s ;
6) Ne faire aucun tag sans les prévenir ;
7) Taguer obligatoirement 11 personnes


1) Pourquoi avoir choisi ce pseudo ?
 Je cherchais un pseudo sympa et mon choix s'est porté sur Mariposa. Un pseudo en espagnol choisi à l'époque où je vivais en Espagne et qui signifie "papillon" en espagnol, comme celui que je porte tatoué au bas du dos. Et puis, parce que ça sonne bien !

2) Quel est ton moyen de transport favori ? Pourquoi ? 
À la campagne, dans mon village, j'adore prendre le vélo mais en ville c'est une vraie torture. Pour un voyage longue distance, l'autobus c'est pas mal (quand il n'est pas bondé). Mais par dessus tout, je me déplace à pied, mp3 sur les oreilles.

3) Si tu pouvais rencontrer une personnalité vivante ou morte, ce serait qui ? Pourquoi ?
Question difficile pour moi qui n'ait pas réellement d'idoles. Champ hyper vaste que celui balayé par cette question. Finalement, je dirais peut-être Jorge Bucay pour l'écouter lire l'un de ses contes.

4) Ton principal défaut ?
 Je suis parfois perfectionniste au point d'avoir peur de mal faire, de douter de ma compréhension des consignes qui m'ont été données et donc de rester vingt minutes devant mon pc en me disant "Mais c'est bien comment ça que je dois faire ? Sûr ?" au lieu d'aller redemander.

5) Quelle est la chose la plus folle que tu aies faite par amour ?
Je dirais prendre l'avion pour passer trois jours avec et chez El Guerrero, quatre-cinq mois après notre rencontre et nous être vu deux jours. Un gros stress finalement au sortir de l'avion. Et si ça se passait mal ? Finalement, malgré les mails et sms échangés, je ne le connais presque pas. Ça s'est bien passé mais j'ai quand même eu un moment de doute une fois arrivée à l'aéroport.

6) Décris nous ta soirée parfaite !
La soirée parfaite dépend de mon humeur... ça peut-être un bon film et du lambrusco en petit comité avec des amis, une soirée au resto ou à la maison bien entourée, une soirée à se déhancher sur le dancefloor. Le plus important n'est pas ce que l'on fait ou où l'on va, mais avec qui on passe cette soirée !

7) Qu'est ce qui t'a poussé à ouvrir un blog ?
 
Le tout premier blog que j'ai ouvert, je l'ai ouvert en suivant l'exemple d'une amie, lors de notre première année à l'univ'. Elle avait pas mal de lecteurs, elle lisait d'autres blogs, j'ai eu envie de faire partie de ce monde-là. J'ai abandonné après un an ou deux et supprimé ce blog, je pense. Puis, j'en ai rouvert en 2008, lors de mon Service Volontaire Européen car j'ai ressenti le besoin d'écrire et parler de mon expérience, de mi vida española. J'ai depuis vécu entre l'Espagne et la Belgique, changé deux fois de plate-forme, eu des rythmes de publication en dents de scie mais je suis toujours là !

8) Si tu avais la chance de pouvoir faire le tour du monde, tu commencerais par quel continent / pays ? Pourquoi ? (Oui, j'aime bien savoir le pourquoi du comment ?) 
Le continent ? L'Afrique. Parce que depuis mon voyage d'immersion avec une ONG au Zimbabwe, j'ai vraiment envie d'y retourner. Le pays ? Le Sénégal, le Congo ou le Bénin. Parce que j'en ai eu de bons échos et connait parfois des gens sur place.

9) As-tu un film "doudou" ? Un film que tu regardes quand ça ne va pas fort / que le temps est pourri et qui te remonte le moral.
Non, pas de film "doudou". Je suis plutôt du genre à mettre la musique à fond et me déchaîner/déhancher dans ma chambre ou mon salon.

10) Si tu pouvais changer quelque chose chez toi, ce serait quoi ? 
Mes hanches ou peut-être ma myopie, j'hésite.

11) Quel est ton dessert préféré ?
Un dessert chocolaté, mais pas trop gâteau.


Et voici donc mes onze questions,

1) Si tu pouvais remonter dans le temps, quelle période de ta vie voudrait-tu revivre et pourquoi ?
2) Quel est l'objet dont tu ne pourrais absolument pas de passer ?
3) Quel talent ou don aimerais-tu avoir ?
4) Tu es une super star de la chanson. Avec quel artiste, mort ou vivant, veux-tu absolument faire un duo ?
5) Quel est l'objet ou la personne qui ne passera jamais la porte de ton chez-toi ?
6) Suite à une étrange maladie, tu ne peux plus te nourrir que d'un seul aliment. Quel serait-il ?
7) On t'offre la possibilité de poser une question sur notre monde, le sens de la vie, ton avenir, etc , et d'en obtenir la réponse. Quelle serait ta question ?
8) Qu'est-ce que tu ne supportes absolument pas chez les autres ?
9) Si tu avais un souhait pour cette année 2012, quel serait-il ?
10) Quel mauvais sort jetterais-tu à ton/ta pire ennemi(e) ? Et qui est-il/elle ?
11) À ton tour de me poser une question (mais une seule)...

pour lesquelles je taggue La Colinette, Nomade57, Mooshka, 2sisters, Mutine et Futile, Pomponetcacahuete, Flou, Xel0u le l0up, Melle Cib et Banoffe pie.
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lundi 6 février 2012

Fiestita en casa

Vendredi soir, l'heure de se réunir dans mon petit chez-moi. La première fiesta en casa de l'année.


Tout d'abord, El Marsellés qui est arrivé pour diner. Quelques papotages en français et un plat de pates, de quoi bien commencer la soirée.

Et puis, un peu avant 22h30, les invités ont commencé à arriver. Tous les uns après les autres. Je venais à peine de rejoindre le salon qu'il me fallait à nouveau aller ouvrir la porte.

Un chouette petit groupe réuni autour de moi, une petite dizaine de personnes. Comme toujours, des "inconnus" qui finissent par se trouver un ami commun de plus. Voire qui se sont peut-être déjà croisés un jour. Il y a longtemps. 

De la vodka kiwi, cocktail maison, spécialité d'un ami, des truffes au chocolat et des congolais préparés par moi-même, des rosquillas de San Blas (dont j'ai pu me régaler au petit déj' trois jours d'affilée), des chips, du vin et même une bouteille de champ'. Autant dire que la soirée réunissait tous les ingrédients pour passer un bon moment. Et ce fut le cas.

Reste que tout le monde ayant amené quelque chose et en quantité, il me reste suffisamment d'alcool pour refaire une petite fête prochainement... Peut-être très prochainement même.
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Sé feliz #7


Míralo todo desde una nueva perspectiva 
(regarde les choses depuis une nouvelle perspective)
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samedi 4 février 2012

BDS {72}

Une nouvelle semaine qui s'achève, marquée par le froid. Marquée aussi par l'aboutissement et un nouveau commencement. Comme cette semaine, à cheval entre janvier et février.

Un lundi qui a commencé avec trois heures de fourche dans mon horaire. Ce qui m'a permis de filer à la bibliothèque de l'univ' juste avant le recreo et d'y prendre deux ouvrages que je dois absolument lire. 

Une semaine où j'ai beaucoup parlé français, plus que toutes les autres semaines de cette année. Parce que j'ai vu trois fois une amie qui passe le DELF aujourd'hui histoire de pratiquer l'oral des examens des années précédentes. Et aussi on profiter pour corriger ses rédactions. Je ne sais pas comment sont évaluer ces examens, mais je pense qu'elle devrait le réussir...

Un dernier cours de chinois. Je n'avais besoin que de 25h pour rédiger mon dossier dans le cadre de mon DU FLE et j'avais donc payé pour un semestre. Ça va me faire bizarre de ne plus aller au cours. Le groupe était sympa, le prof aussi. Reste qu'apprendre le chinois, ça demande un investissement en temps en dehors des heures de cours et que ce temps j'en ai besoin pour autre choses. 

J'avance dans la quête des différents éléments pour mon déguisement pour carnaval. Ce coup-ci, il ne me manque plus que les accessoires. Par contre, il faudra commencer à tenter de réaliser la jupe en tulle jaune et puis le reste, ce sera en dernière minute, le 18 au soir. J'ai hâte !

Cours de chinois terminé, je me suis lancée dans la salsa. Premier cours ce jeudi. Et j'avoue j'ai ramé. Faut dire aussi qu'avec la Profe on est arrivées en retard. Donc, j'ai loupé le début de cours "on revoit les figures" pour passer directement à la rueda (tout le monde en cercle, on enchaîne des figures et on change de partenaire). Bref, je n'avais aucune idée de ce qu'il fallait faire et j'essayais tant bien que mal de copier sur les autres. Mais pas facile quand on est en cercle ! Reste que l'ambiance est bonne et qu'après quelques cours, je devrais sans doute me sentir plus à l'aise, donc j'y retournerai avec joie ce mardi !
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vendredi 3 février 2012

Lo que descubrí sobre mí

Et qui éclaire un petit bout de mon histoire. Ainsi que les relations amoureuses à venir...


Je vous parlais ici de cet ami de l'univ', qui est aussi un ex, même si cette histoire fut très brève, avec qui j'ai repris contact (enfin, c'est plutôt lui) il y a peu. En fait, ces reprises de contact et ces conversations sur le chat, ça va et ça vient. Toujours est-il qu'on a pas mal discuté ces deux derniers mois, un brin de drague dans l'air et j'ai joué, doucement, le jeu, entre deux eaux. Je ne savais pas très bien ce que je voulais, ce dont j'avais envie et c'était somme toute très innocent.

Et puis, vendredi passé, une discussion qui a porté sur les compliments, commencée par un "si je te complimente sur ton physique, est-ce que tu vas le prendre mal, genre si je te dis, beauté, ou t'es jolie etc.
je sais que c'est bizarre comme question
Réponse genre: ça fait plaisir a tout le monde d'être complimenté, serait parfaite".
Et là, j'ai détourné la question sur le fait que si en espagnol, ça me semble naturel, en français j'ai dû mal avec (certains) les compliments. La conversation a continué sur ce ton-là et ce n'est que plus tard que j'ai éclairci mon ressenti.

Tout d'abord, en ce qui concerne les compliments, j'ai dû mal avec ceux dits en français. Surtout par un membre du sexe opposé. Parce qu'ils sont rarement gratuits. Que souvent l'autre attend quelque chose en retour.

Et ensuite, en ce qui concerne notre histoire passée et l'actuelle avortée. Si il y a plusieurs années, ça c'était terminé brusquement, suite à un sentiment de malaise de ma part, que je n'arrivais pas à identifier (sans oublier le fait d'être en pleine période de blocus (partiels) et l'opération tout proche de ma mère pour son cancer du sein). Trop de choses à gérer, j'ai fait ça vite et mal. Aujourd'hui, j'ai mis le doigt dessus.

Ce que je n'aimais pas et que je ne supportais pas, c'est une présence trop importante et une certaine gravité. Faut dire aussi que quelqu'un qui entre dans ta vie et chamboule tes plans sans prévenir, je raffole pas. J'avais une vie avant, des trucs de prévu, ne me demande pas de faire une croix dessus. Mais ça, je n'ai pas su l'identifier à cette époque. En plus, moi, je suis plutôt légère et insouciante au début. Attention, la légèreté, comme je l'entends ici, ne  consiste pas du tout à ne pas prendre la relation au sérieux mais je n'arrive pas vraiment à définir exactement ce que j'entends par légèreté. Ce qui en sûr en tout cas, c'est que je ne le vois pas du tout comme quelqu'un qui peut m'apporter cette légèreté et que donc c'est no way.

Et ça fait du bien d'avoir identifié le petit truc qui coince. De savoir ce que je veux et ce que je ne veux. Même plusieurs années après, apporter un nouvel éclairage sur le passé permet d'avancer.
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jeudi 2 février 2012

El frío ha llegado

Comme dans toute l'Europe. Par contre, la neige n'a pas pointé son nez à Logroño car, par chance, nous sommes entourés de montagnes mais dans la vallée. Et puis surtout, il fait toujours moins froid qu'en Belgique. On est encore loin des -7°C dont m'a parlé ma mère cet après-midi !
EDIT : il a finalement neigé ce matin. Des flocons minuscules qui ont très rarement tenu, une fois arrivés au sol.



Reste que températures sous zéro ou non, moi je supporte difficilement les différences de température. Chaque matin, quand je me rends à l'instituto, à peine franchie la porte de l'établissement, il faut que j'enlève manteau, écharpe et pull. Sinon, je me mets à suer, j'ai chaud et dans les cas extrêmes je peux même finir par me sentir mal. Parfois, je n'attends même pas de passer la porte de l'instituto pour ouvrir mon manteau, j'ai déjà trop chaud. Manteau trop chaud ou rythme de marche trop rapide, je ne sais pas.

Par contre, cette impossibilité de passer d'une température à l'autre, j'en "souffre" depuis toujours. Ado, j'avais horreur des trajets en bus pour aller jusqu'à l'école en plein hiver. Bus surchauffé après avoir attendu dix minutes ou plus dans le froid, rempli de monde, serrés les uns contre les uns... Idéalement, j'aurais dû ôter ma veste dans ces cas-là...sauf qu'avec le sac à dos sur le dos, dans un bus surbondé, c'est mission impossible. D'autant plus que, le bus en marche, si je ne me tiens pas fermement, je perds rapidement mon équilibre.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris tous ces gens qui supportent sans problème de porter leur grosse veste d'hiver dans un bus ou un train plein à craquer. Moi, dans les cas les plus extrêmes, la sueur finit par perler sur mon front... *so glam', je sais*

Bref, j'attends avec impatience le retour des beaux jours. Histoire que les différences de température ne soient plus aussi élevées et arrêtent de chambouler mon régulateur thermique interne !
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mercredi 1 février 2012

Ayayay!

Dans la série "faudrait que je me concentre un peu plus quand je cuisine", je viens d'en faire une belle...

Alors qu'il y a deux semaines, enchaînant la préparation des truffes à celles des congolais, j'ai mis du sucre normal au lieu de sucre glace, je réitère ce soir. Et zou, de la noix de muscade dans ma compote pomme-poires. Tu m'étonnes que ça ne goûtait pas la cannelle ! Mais quelle idée aussi de faire des pots qui se ressemblent tous !

Bon, heureusement, c'est mangeable mais moins bon évidemment :( . Pas grave, je me consolerai avec un Folie's en dessert !
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