lundi 31 décembre 2012

2012 s'efface peu à peu...

Je suis loin d'être une fanatique ou une obsédée de ces repères du temps qui passe tels les anniversaires ou les fins d'année. Non, moi, je ne suis pas du genre à me réjouir que cette année touche à sa fin ou à me morfondre parce que je vieillis d'un an. Ce qui ne veut pas dire que je ne prends pas plaisir à ces moments, je les vois juste comme des événements inévitables, qui doivent se passer et puis c'est tout...

Bref, la fin de 2012 me laisse assez indifférente. Ce fut une année remplie, agréable, pleines de surprises et l'amorce aussi d'un nouveau cap. Si 2013 pouvait l'égaler, j'en serais heureuse, mais je n'attends pas nécessairement une année meilleure que celle qui s'éteindra ce soir...

Reste que je suis impatiente de voir 2013 commencer. Pour des petites raisons futiles, comme de pouvoir enfin commencer à utiliser mon agenda, offert par ma Best pour mon anniversaire et personnalisé avec plein de photos, et mon kakebo. Par curiosité aussi. Pour (sa)voir comment les choses vont évoluer cette année, quels seront les choix auxquels je serais confrontée, quels défis vais-je ou non relever... 


Et vous, comment abordez-vous ce passage tout proche à l'an neuf ?
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Sé feliz #54


Cree en algo tan grande como tú mismo.
(Crois en quelque chose d'aussi grand que toi)
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samedi 29 décembre 2012

BDS {119}

Et voilà, le dernier weekend de l'année est déjà bien entamé et cette dernière semaine a eu son lot d'imprévus...

Une semaine un peu difficile. Dur dur, après un weekend de quatre jours, de reprendre le rythme du boulot. Réveils difficiles et coups de fatigues au programme... Mais malgré cela, la semaine fut agréable.


Un "ça, ça n'arrive qu'à moi" jeudi matin au boulot et un accident de travail. J'ai réussi à me faire une petite entorse à l'annulaire gauche en coinçant mon doigt sur l'accoudoir de la chaise de  bureau que l'on partageait à trois, en alternance... Douloureux, mais j'ai connu pire et plus folklorique aussi... Par contre, ça ne fait que trois jours que je supporte le bandage et j'en ai déjà marre de taper à huit doigts sur le clavier, au lieu de dix :(

Coupure dans mon rythme bien rodé et accès de fatigue, je n'ai pas souhaité accompagner toute la smala à la comédie musicale Peter Pan, à Forest National, pour laquelle mon père avait reçu des places au boulot. À la place, j'ai passé une soirée calme et tranquille à la maison et me suis mise au lit de bonne heure... Ma mère a cependant déclaré que j'avais raté quelque chose...

Et puis, mon petit caprice de fin d'année, je me suis offert un smartphone. Basique, puisqu'il s'agit de l'entrée de gamme de la marque (H*C) mais bien suffisant pour l'usage que j'en ferais et un joli petit joujou...

Et pour terminer l'année en beauté, un chouette réveillon qui se profile...


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mardi 25 décembre 2012

Joyeux Noël !

Cette année, dans la famille de Mariposa, le réveillon fut plus léger que d'habitude. Mes parents, mes soeurs et mes grand-parents maternels ont constitué les seuls convives autour de la table de ma grand-mère. Qui, malgré notre petit nombre (pour une fois) et l'absence de mes cousins (qui ont décrété cette année qu'ils ne participeraient à aucun souper ou diner de réveillon et lendemain de réveillon-WTF hein), n'a pas empêché ma grand-mère de faire à manger pour toute un régiment. Mon grand-père va donc pouvoir manger de la dinde pendant toute la semaine !


Ce midi, on a repris les mêmes, avec un repas plus light. Et même si ce réveillon étant indéniablement différent des précédents, il n'en fut pas triste pour autant. Éclats de rire et asticotage en règle de chacun...

Il n'en reste pas moins cependant que ces réveillons n'ont plus cette saveur enchantée et ce petit air magique de ceux de mon enfance. Comme je l'ai lu dans le courant de la semaine, au fil des ans, on devient plus perspicace, on devine les tensions sous-jacentes au sein de la famille et les longues soirées à jouer avec les cousins prennent petit à petit fin. Ce n'est cependant pas quelque chose de triste, du moins, moi, je ne le perçois pas comme ça.

Un peu comme ces cadeaux de Noël que tout le monde s'échange à cette période. Chez moi, on en fait tout simplement pas. Avant, les adultes s'échangeaient encore l'un ou l'autre présent au Nouvel An, mais cela aussi s'est fini.

Depuis quelques années cependant, Linor nous offre à chaque Noël des cadeaux. Parce que de son côté, elle en fait à certains amis et donc trouve normal de nous en faire aussi. Et moi, je suis. C'est limité à mes sœurs et mes parents et nous sommes les deux seules à offrir des présents, qui finissent le plus souvent par être ouvert bien avant le réveillon, mais c'est comme ça et ça nous convient. Et finalement, c'est cela le plus important...
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lundi 24 décembre 2012

Sé feliz #53


Nunca dejes de aprender.
(Ne t'arrêtes jamais t'apprendre)
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dimanche 23 décembre 2012

BDS {118}

Une semaine bien douce qui s'achève. Ponctuée de surprises, de moments agréables en bonne compagnie et d'éclats de rire...

Une première surprise, dimanche soir, lorsque j'ai découvert, parmi le stock de livres que va me chercher ma grand-mère un jeudi sur deux au Bibliobus, le deuxième tome de la trilogie "Le siècle" de Ken Follet, alors que je venais à peine de le noter sur ma petite liste de la quinzaine ! Un coup de chance... Une autre personne l'avait réservé, ma grand-mère y est allée assez tard et comme cette autre personne ne s'était toujours pas présentée, on lui a donné...

La deuxième, c'est une carte de Noël. J'avoue, je ne suis malheureusement pas très cartes de vœux, je me contente souvent de simplement répondre à celle que l'on m'envoie. Là, c'est La Profe qui me l'a envoyée. Une carte musicale et lumineuse, malheureusement les deux piles sont en fin de vie. À mon tour maintenant de dénicher une jolie carte à lui envoyer !

Et puis, une chouette après-midi dans Bruxelles ce vendredi, en compagnie de Stella et de ma Best. À la sortie du boulot, on s'est retrouvées à proximité de la Grand-Place pour aller déjeuner. Au H*rd Rock Café, récemment ouvert. Avant de flâner sur le marché de Noël, faire un peu de shopping rue Neuve et souffler et se désaltérer un peu avant de rentrer avec une jolie vue sur la Grand-Place...

©C.F.

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jeudi 20 décembre 2012

Une bouteille dans la mer de Gaza - Valérie Zenatti

Un peu par hasard, j'ai enchaîné deux romans géographiquement situés dans une même région, reprenant des événements similaires mais qui au final sont très éloignés. Ici, il s'agit d'un livre jeunesse et si le propos est parfois grave, l'espoir et l'humour en font un livre qui se lit vite mais qui laisse de profondes traces. Une vraie pépite.

Résumé : C'est une journée ordinaire à Jérusalem, un attentat moyen : un kamikaze dans un café, six morts, deux jours d'info à la télévision. Oui, depuis trois ans, l'horreur est devenue routine, et la Ville sainte va tout droit en enfer. Tal, elle, ne s'habitue pas. Elle aime trop sa ville et la vie. Elle veut mourir très, très vieille et très, très sage. Un jour, en plein cours de biologie, une ampoule s'allume au-dessus de sa tête, comme dans un dessin animé. Voilà des jours qu'elle écrit ce qu'elle a sur le cœur, ses souvenirs, la fois où elle a vu ses parents pleurer de joie, le jour de la signature des accords de paix entre Israéliens et Palestiniens, et puis la désillusion, la révolte, la terreur, et l'espoir quand même. Ce qu'elle pense, ce qu'elle écrit, quelqu'un doit le lire. Quelqu'un d'en face. Elle l'imagine déjà, cette amie-ennemie inconnue aux cheveux noirs. Eytan, le frère de Tal, fait son service militaire à Gaza. Elle glisse ses feuillets dans une bouteille et la lui confie... (Babelio)







Mon avis : Deux ados qui n'étaient pas destinés à se rencontrer ou à simplement échanger se lient peu à peu d'amitié. L'une est israélienne,indécrottable optimiste, issue d'une famille pacifiste et l'autre est palestinien, plus cynique, qui se livre très peu au début.
Au fil d'échanges par mail, qui feront suite au premier message envoyé par Tal "dans une bouteille à la mer", ils partageront peu à peu leurs quotidiens, si différents et semblables à la fois, leurs peurs et leurs espoirs. Un dialogue un peu difficile parfois mais qui se noue petit à petit, qui les rapproche petit à petit, jusqu'à devenir amis.
Un roman bouleversant qui nous plonge dans le quotidien des Palestiniens et des Israëliens, qui donne la voix aux uns et aux autres et le fait toujours avec justesse et tendresse, sans jugement sur le conflit et les réactions dans les deux camps.
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mardi 18 décembre 2012

Une femme fuyant l'annonce - David Grossman

Une jolie pépite que ce roman. Un livre que l'on m'avait conseillé et que j'ai déniché au Bibliobus, comme souvent.

Résumé : Ora, une femme séparée depuis peu de son mari Ilan, quitte son foyer de Jérusalem et fuit la nouvelle tant redoutée : la mort de son second fils, Ofer, qui, sur le point de terminer son service militaire, s’est porté volontaire pour « une opération d'envergure » de vingt-huit jours dans une ville palestinienne. Comme pour conjurer le sort, elle décide de s’absenter durant cette période : tant que les messagers de la mort ne la trouveront pas, son fils sera sauf. La randonnée en Galilée qu’elle avait prévue avec Ofer, elle l’entreprend avec Avram, son amour de jeunesse, pour lui raconter son fils. Elle espère protéger son enfant par la trame des mots qui dessinent sa vie depuis son premier souffle, et lui éviter ainsi le dernier.
À travers le destin bouleversant d’une famille qui tente à tout prix de préserver ses valeurs et ses liens affectifs, l’auteur nous relate l’histoire de son pays de 1967 à nos jours et décrit avec une force incomparable les répercussions de cet état de guerre permanent sur la psyché des Israéliens, leurs angoisses, leurs doutes, mais aussi la vitalité, l’engagement, et l’amour sous toutes ses formes. (Seuil)


Mon avis : Un roman plein d'émotions qui ont résonné doublement en moi lorsque j'ai découvert sur la dernière page que l'auteur l'avait achevé après la mort de son fils lors d'une opération comme celle dans laquelle est engagée Ofer.
Une histoire dense et complexe, un roman psychologique extrêmement bien fouillé, un triangle amoureux inextricable duquel les protagonistes et les deux fils ont tous souffert. Une bonne dose de poésie, d'espoir et d'humour malgré le caractère tragique des événements de la vie et de l'histoire. Une plongée dans la petite histoire et le quotidien dans l'Histoire contemporaine d'un pays et d'un conflit.
Un roman qui ne laisse pas indifférent. À lire, évidemment.
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lundi 17 décembre 2012

Sé feliz #52


Ama a la Madre Tierra.
(Aime la Terre Mère)
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dimanche 16 décembre 2012

BDS {117}

Si il y a encore deux semaines, je me félicitait du fait que le temps ne soit pas trop froid, les deux dernières semaines m'ont quelque peu fait changer d'avis. Mais bon, ce n'est pas aussi difficile à vivre que ce que j'imaginais après avoir passé les derniers hivers en Espagne... On en reparle dans deux mois ;) .


Une semaine catastrophique niveau transports en commun. Pas un jour de la semaine, mon train n'était à l'heure au soir... Retards qui m'ont systématiquement fait louper mon bus, parfois pour une minute. Genre, le train rentre en gare, le bus attend toujours, le temps que j'arrive, il est parti. Bref, pas cool vu que le suivant part 30 minutes plus tard.

Une semaine plus agréable au boulot où l'on a repris (un peu) le guichet. Reste que peu de vraies demandes que l'on peut servir nous-mêmes. Et puis, tourner à trois (vu qu'on est pas encore lâchées seules), c'est parfois un peu lourd. Mais dans l'ensemble, ça reste plus agréable que de faire du rangement/classement/vérification.

Une semaine où j'ai été à deux reprises sollicitée par Choupette concernant des points de grammaire ou vocabulaire en espagnol et en anglais pour ses examens. Malgré mes courtes soirées, j'ai quand même pu répondre à quelques-unes de ses questions et relire ce qu'elle avait préparé pour l'oral et l'expression écrite.

J'ai réussi à me booster samedi matin et je suis allée faire une heure de cuisses-abdos-fessiers à la salle de sports. ça faisait longtemps et ça m'a fait du bien... même si je le sens aujourd'hui et probablement encore demain...

Et enfin, première évaluation prévue mercredi prochain au boulot...
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vendredi 14 décembre 2012

Je n'ai plus de vie sociale !

C'est une petite phrase prononcée par El Franchute samedi passé. Sur Bruxelles ce jour-là, je lui avais proposé d'en profiter pour se voir et il m'a invité à déjeuner. Au menu : tortilla et gâteau à la poêle. Et trois bonnes heures à papoter, une vraie pause dans son programme d'étude, à tel point que j'ai presque culpabilisé d'être restée "aussi longtemps".

Et donc, ayant commencé des études de technicien en imagerie médicale, il se sent débordé par les cours, les travaux à rendre et la matière à assimiler. À tel point, qu'il a prononcé cette phrase "Je n'ai plus de vie sociale". Et je dois dire que, depuis que j'ai commencé à bosser, je me retrouve totalement là-dedans.

Du lundi au jeudi, je me lève à 5h, rentre entre 17h30 (si le train est à l'heure et que j'ai mon bus) et 18h et je vais dormir à 21h. Bref, en semaine, je rentre, je dine, je regarde un peu la télé, prends ma douche, fais un tour sur internet et zou au lit. Le vendredi, je finis à midi et passe généralement l'après-midi à la maison. Cela fait plusieurs semaines que je n'ai pas trouvé le courage d'aller à la salle de sport entre le vendredi et le dimanche. Et la plupart du temps le weekend, je bulle à la maison...et si j'ai prévu autre chose le vendredi soir, je m'endors sur le canapé au milieu de la soirée ou je baille toute la soirée. Bref, pas top top.



Mais heureusement, il y a une bonne ambiance au boulot et depuis une petite semaine, je retrouve des collègues dans le train sur au moins l'un de mes deux trajets, ça compense un peu mes weekends plan plan à la maison. Qu'elles sont bien loin mes nombreuses activités hebdomadaires du temps où je vivais encore en Espagne !
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mardi 11 décembre 2012

Je ne souffrirai plus par amour - Lucía Etxebarría

Premier livre de cet auteur que je lis en français, d'habitude, Lucía Etxebarría, je la lis en espagnol. Et premier livre qui n'est pas de la fiction, puisqu'il s'agit là d'un essai, ponctué d'anecdotes, d'exemples tirés de sa propre vie amoureuse ou de celle de ses proches.

Résumé : Et si l'on en finissait avec la tyrannie des sentiments ? Décidée à ne plus souffrir par amour, Lucía Extebarría vole dans les plumes de Cupidon et tord le cou, avec un enthousiasme communicatif, à la dépendance émotionnelle et au grand mythe occidental de l'Amour Éternel ! D'Anna Karénine à Carrie Bradshaw, d'Œdipe aux héros de sitcoms, aucun stéréotype, aucune idée reçue ne résiste à l'humour dévastateur de cette impertinente magicienne du cœur. Bien plus qu'un essai féministe et engagé, Lucía Extebarría signe un livre-thérapie décapant où l'on apprend enfin à ne plus souffrir inutilement par amour. (Babelio)


Mon avis : Si les premières parties, basées sur les relations amoureuses en tant que telles, sont agréables à lire et parsemées d'anecdotes, j'ai eu un peu de mal sur la fin. L'impression qu'elle sortait un peu du sujet, en s'attaquant à la vision des femmes promue par les médias et la société. Bien sûr, celle-ci a une influence sur les relations amoureuses, sur le rôle que l'on joue ou que l'on se choisit alors dans celle-ci, mais la coupure entre ce chapitre et les autres m'est apparue trop tranchée, manquant de continuité.

Pour le reste, se basant sur sa propre expérience, Lucía Etxebarría dresse la liste des comportements et attitudes toxiques que l'on peut adopter dans une relation amoureuse et des types de personnes à éviter. L'essai sonne très juste, on peut se retrouver dans les "illustrations".
Par contre, pour un public non-espagnol, les nombreuses références culturelles risquent peut-être d'être un peu déroutantes. C'est cependant un point auquel fait attention Lucía Etxebarría où, après avoir décortiqué les ressorts de certains feuilletons espagnols, applique le même procédé à la série Friends.
Un livre à lire, pour se connaître peut-être un peu mieux soi-même et identifier certains comportements, ancrés en nous, mais qui nous empêchent de vivre une relation harmonieuse, une relation qui nous permette de nous épanouir...
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lundi 10 décembre 2012

Sé feliz #51


Haz una lista de agradecimientos.
(Rédige une liste de remerciements)
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dimanche 9 décembre 2012

BDS {116}

Alors que jusqu'à présent, nous avions été relativement épargnés, l'hiver s'est présenté à notre porte. Et moi, qui ai passé les deux derniers hivers en Espagne, je découvre les psychoses et les petites peurs que la neige et les routes verglacées ont laissées chez certains. Pour ma part, j'ai été surprise mercredi matin de découvrir les trottoirs blancs et un peu glissants en allant prendre mon bus, mais comme je pars tôt, ces conditions hivernales ont eu peu d'incidences sur mes transports. N'empêche, si j'avais prévu le coup et racheté une paire de gants plus adaptée et efficace que les gants tout fins que j'avais en Espagne, une bonne paire de chaussures, chaudes et résistantes sous la neige, ne serait pas du luxe !


Et sinon, semaine de Saint-Nicolas et deux petites surprises. Un chèque cadeau de 25 euros au boulot et un sachet de chocolat, ce dernier, je le dois à la cheffe de la permanence dans laquelle j'ai été envoyée toute cette semaine. Vivement Noël et le deuxième chèque cadeau !
Autre bonne nouvelle, les bureaux seront fermés le 24 et 25 décembre... Un long weekend en perspective et quelques jours pour souffler un peu. Quant au 31, j'espère qu'il en sera de même...

Un joli weekend aussi. Avec la soirée d'anniv' de Linor. En petit comité, vu les conditions climatiques. Et la sortie en boîte annulée suite aux risques de verglas. Mais de toute façon, je me suis endormie dans le canapé, peu après minuit, crevée de ma semaine et n'ayant pas réussi à dégager un moment pour faire une sieste dans l'après-midi.
Reste que la sœurette a été ravie de son cadeau, auquel elle ne s'attendait pas...et que vous pouvez voir ici.

Et puis, un petit mail de l'une des profs avec qui je travaillais l'année passée. Un mail en retard, mais bon, elle est comme ça. Où elle me donne des nouvelles des élèves, me dit qu'ils ont pensé à moi cette semaine et aux activités que je leur avais proposé pour leur parler de la Saint-Nicolas. Le genre de petit mail qui fait plaisir, quoi !

Par contre, le truc qui m'a un peu saoulé cette semaine, c'est cette amie à qui j'ai envoyé un mail, qui n'y a pas encore répondu mais qui m'a forwardé un mail à la chaîne humoristique. C'est sûr, c'est plus rapide et plus facile de forwarder ce genre de mail que rédiger une réponse mais qu'est-ce que ça m'agace !! D'autant plus que, ces mails-là, je les efface direct moi !
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vendredi 7 décembre 2012

Des relations sororales

C'est souvent l'image idéalisée que l'on en a : les sœurs-meilleures amies. Pour ma part, je n'ai pas ce genre de relations avec mes sœurs.

Avec la Dragonne, c'est souvent assez explosif entre nous. Et quand ça ne l'est pas, on est sur la même longueur d'ondes mais pas au point de se faire des confidences.

Avec Choupette, ce fut un peu fusionnel pendant tout un temps. C'est la petite dernière, on a douze ans et des paillettes d'écart et je suis sa marraine. Mais elle a grandi, j'ai été absente de longues périodes suite à mes séjours en Espagne et en pleine adolescence, elle prend souvent ses distances.

Et puis, il y a Linor. C'est ma cadette de trois ans et ces dernières années, je peux dire qu'on s'est rapprochées. Loin de se faire des confidences intimes cependant. Mais en y réfléchissant bien, c'est sans doute parce qu'on assez pudiques ou prudentes là-dessus dans la famille. J'aime bien la relation que l'on a aujourd'hui. 
Et le truc qui m'a fait vraiment plaisir dernièrement, outre les deux derniers super cadeaux d'anniversaire qu'elle m'a offert (une fish pedicure l'an passé, une entrée pour Couleur Café cette année), c'est une invitation à sortir à Bruxelles pour mon anniv' et aux soirées qu'elle fait chez elle avec ses amis.

Alors cette année, pour ces 25 ans (que je fêterais avec elle et certains de ses amis ce soir, mais qu'elle fêtera au moins trois fois ce weekend), je voulais trouver LE cadeau. Mais j'avoue qu'à la base, je n'avais pas trop d'idées. Et puis, merci la technologie, j'ai eu l'idée d'aller jeter un œil sur son Pinterest. Où j'ai découvert ce collier, original et superbe. Elle l'a "pinné" il y a presque six mois donc j'espère qu'il lui plaira toujours et que ce sera une belle surprise.

Voilà donc le collier que je lui ai commandé...avec les boucles d'oreilles assorties. Vous pouvez le trouver sur Etsy

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mercredi 5 décembre 2012

L'Expérience Oregon - Keith Scribner

Un livre gagné lors du challenge Masse Critique de Babelio du mois de septembre, longtemps attendu, reçu près de deux mois après l'annonce et lu rapidement.


Résumé : Naomi et Scanlon Pratt sont sur le point de commencer une nouvelle vie. Ils viennent de quitter la côte Est pour s'installer à Douglas, une petite ville de l'Oregon où Scanlon a accepté un poste à l'université, poste qui pourrait enfin lui permettre d'être titularisé. Sa femme, « nez » créatrice de senteurs qui a perdu l'odorat à la suite d'un accident, est enceinte de leur premier enfant. Cette dernière, véritable New Yorkaise, est nettement moins enchantée que son époux par son nouveau cadre de vie. En effet, pour Scanlon, dont les cours porteront sur les mouvements de masse et le radicalisme politique aux États-Unis, tout cela est idéal : libre de mener des enquêtes de terrain, il trouve le parfait sujet d'étude en la personne de Clay, un jeune anarchiste qui le méprise mais vénère son épouse. Dans le même temps, il s'implique dans un mouvement séparatiste local dont le leader, Sequoia, une femme sensuelle et à l'esprit libre, ne le laisse pas indifférent.
Dès le premier jour à Douglas, Naomi réalise qu'elle est en train de retrouver l'odorat mais elle choisit de ne pas en avertir immédiatement Scanlon : si la multitude des senteurs de l'Oregon l'enchante, la découverte de l'odeur de son mari qu'elle avait rencontré juste après que son anosmie s'est déclarée n'est pas sans la troubler.
Après la naissance de leur fils, leurs existences se trouvent de plus en plus étroitement liées à celles de Clay et de Sequoia, mettant en péril le nouvel équilibre de leur couple. Si Douglas est en apparence une bourgade bien tranquille, les tensions au sein de la population ne sont pas loin de se transformer en insurrection et les Pratt devront bientôt décider à quel camp ils appartiennent.
Récit d'une guerre civile contemporaine tendue entre le désir et la trahison, L'Expérience Oregon explore le terrain miné des convictions et complications à la fois politiques, sociales et intimement personnelles. (Babelio)

Mon avis : Un roman dont le résumé me laissait penser qu'il serait musclé, plein d'actions, de rebondissements et de mises en danger. Mais, en fait, pas du tout. Il s'agit plutôt d'un roman psychologique implanté sur la Côte Ouest des Etats-Unis et ses mouvements citoyens. Un mélange entre groupes radicaux et hippies-bobos. Et au milieu se trouve un couple de citadins qui emménagent dans la région suite au poste que vient de décrocher Scanlon à l'université de Douglas.
Entre l'implication de Scanlon dans ces mouvances, les bouleversements de la paternité, sa femme qui retrouve son odorat hyper développé, les traumatismes et les blessures que chacun cherche à combler dans/à travers l'autre, l'équilibre se trouve bouleversé. Vont-ils le retrouver ou leur couple va-t-il éclater ?

Un roman qui brasse plusieurs angles d'approche et qui mélange de nombreuses réflexions. J'ai adoré l'approche du monde de Naomi à travers son odorat et les descriptions d'odeur que l'auteur donne des personnes, des aliments, des lieux à travers ce personnage. Ça donne l'impression de découvrir un nouveau monde de possibles à travers ce sens parfois négligé.
Les personnages sont assez fouillés et bien construits. Chacun a ses failles et ses blessures et cherche à les combler d'une manière ou d'une autre. Parfois de manière erronée, parfois pas.

Un roman assez dense, par le nombre d'approches que l'on peut en faire, mais parfois, on s'y perd un peu. Si l'auteur ouvre/offre de nombreuses pistes, elles ne sont peut-être pas assez exploités. Au lecteur, de finir le chemin et de répondre aux questionnements personnels que ce livre aura (ou pas) suscités en lui.
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mardi 4 décembre 2012

De ces années de programmes d'échange en Espagne,

j'en ai fait des réponses au questionnaire de Sylvie. Un questionnaire auquel j'ai répondu avec plaisir, à me replonger dans mes souvenirs. Dans mes photos aussi, histoire de trouver matière à illustrer. Une bonne dose de nostalgie et tant de beaux souvenirs remontés à la surface...

Pour vous en faire une idée, c'est par ici !

Plaza de Sol, Madrid

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lundi 3 décembre 2012

Sé feliz #50


Cuida el amor en tu vida.
(Prends soin de l'amour dans ta vie)
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dimanche 2 décembre 2012

BDS {115}

Tout doucement, je trouve mon rythme de croisière entre les transports, le boulot et mes courtes soirées. Voir celles-ci se réduire un peu, c'est aussi l'occasion de mieux utiliser son temps, de laisser de côté les choses superflues....

La blague à deux balles de la semaine

Mardi soir, dans le salon. Le téléphone sonne et pour la quatrième fois de la journée, c'est une enquête/de la pub/de la vente par téléphone. La Dragonne nous fait la liste des appels reçus dans la journée, un opérateur téléphonique entre autres. Ma mère lui dit qu'elle n'a qu'à dire qu'elle ne sait pas, c'est d'ailleurs ce qu'elle fait, elle, qui se perd entre les différents opérateurs. Elle parle de Voo (opérateur téléphone, internet et télé) qui a appelé cette semaine. Et moi, de lui répondre "Ben, la prochaine fois qu'ils appellent, si ils demandent vous êtes chez Voo (à prononcer comme "vous"), tu réponds "Oui, je suis chez moi". Un peu nulle, mais j'en ai ri aux larmes. La faute aux longues journées peut-être...

Le coup de gueule de la semaine

C'est Actiris et Bruxelles Formation qui se foutent un peu de la gueule du monde. Contrats signés pour notre part le 14 novembre et de leur côté, ils n'ont toujours pas trouvé le temps d'y apposer leur cachet et de signer, l'un et l'autre se renvoyant la balle. La DRH les appelle régulièrement pour voir où ça en est, mais sans grand résultat jusqu'à présent... Le hic, c'est qu'on est censée rentrer ce contrat de formation, où notre salaire est partagé entre la charge de l'employeur et les allocations de chômage et qu'il y a des délais pour rentrer tout ça... (mais bon, dans mon cas, c'est réglé pour ce mois sans le contrat, mais ça fait ch*** quand même !)

Le coup de folie

du vendredi aprem'. Comme je finis tôt, j'ai rejoint ma mère après le boulot pour une petite séance de shopping avant d'aller chercher Choupette à l'école. Et j'ai craqué pour deux blouses et deux pulls. En même temps, j'en avais besoin et mon premier salaire touché, il fallait investir dans le renouvellement de ma garde-robe.

Et côté santé,

ayant enfin fini mon traitement en fer, je suis allée chez le médecin. Prise de sang, reste plus qu'à attendre les résultats pour savoir si c'est ok ou pas. Et puis, comme j'avais de nouveau le nez inconfortable depuis quelques jours, il y a jeté un oeil. Encore des croûtes :s . Donc frottis et crème antibiotique topique, on verra si j'ai encore un staphylocoque qui y est logé...

Et vous, des moments sympas qui ont ponctué votre semaine ?
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jeudi 29 novembre 2012

9 mois plus tard, le bilan sur mes objectifs

Fin mars, j'avais établi quelques objectifs que je souhaitais voir accompli d'ici la fin de l'année, voire avec un délai un peu plus long pour d'autres. C'est en parcourant au hasard mon blog que je suis retombée dessus. Et le bilan s'avérant globalement positif, je le partage avec vous...


Concernant le DELE, je me suis inscrite, j'ai passé l'examen fin mai, reçu les résultats début novembre et je devrais recevoir sous peu le diplôme prouvant ma réussite. Premier objectif atteint !

Ensuite, viennent les objectifs concernant ma formation en FLE. Une année à distance réussie et un diplôme que je recevrai dans le courant du mois de décembre, mais aussi une formation présentielle de trois semaines menée à son terme au mois d'août. Voilà deux objectifs de plus réussis !

Concernant le permis voiture, je ne sais pas si l'objectif sera atteint d'ici fin 2013... Il faut dire qu'avec mes horaires de boulot, les heures d'autoécole qui me manquent vont être difficiles à prendre et puis, je ne suis pas sûre d'avoir beaucoup d'occasions de conduire. D'autant plus qu'il sera sans doute plus agréable pour moi de me trouver un appart' ou studio à Bruxelles d'ici l'été que continuer à faire les trajets (qui me prendraient autant de temps en voiture qu'en transports en commun, donc le choix est vite fait). Reste que ça signifierait repasser dans un laps de temps d'un à trois ans par l'autoécole pour la troisième fois, voire repasser pour la quatrième fois l'examen du code si entretemps il expire... Bref, objectif à moitié atteint, vu que j'ai repris l'autoécole mais je ne sais pas si j'en viendrai à bout dans les délais que je m'étais fixée.

Quant à m'inscrire pour l'examen de la CTB en janvier 2013 pour éventuellement pouvoir partir comme coopérante, c'est un objectif que je laisse tomber. Je viens de trouver un job intéressant, dans une bonne ambiance et si ma période d'essai est concluante, assez stable aussi. Bref, c'est un objectif que j'élimine de ma liste.

J'ai aussi repris les cours de néerlandais, mais un peu comme pour le permis, je ne sais pas si mon horaire de boulot me permettra de continuer à y aller. Ma soirée ne comptant que trois heures entre mon retour et l'heure d'aller dormir, une heure et demie de cours plus le déplacement, ça me bouffe les 2/3 de ma soirée un soir par semaine et ça risque de vite devenir lourd. D'autant plus que je dépends de ma mère pour les trajets aller et retour... Je n'ai payé que le premier semestre, je me laisse jusqu'à fin décembre pour trancher. Et si j'abandonne, une fois installée à Bruxelles, je reprendrai le chemin des cours quand l'occasion s'en présentera !

Un bilan positif donc, même si certains ont dû être/vont être abandonnés en cours de route. Mais on ne peut pas toujours être sur tous les fronts et puis, je suis loin d'un constat d'échec aussi...
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mardi 27 novembre 2012

Tomé una buena decisión

Plus les mois passent, et plus je suis sûre d'avoir pris la bonne décision en rentrant en Belgique début juin.


Tout d'abord, et cela se sentait déjà l'année dernière, les paiements pour les auxiliaires de conversation sont à nouveau retardés. Ce qui complique un peu les premiers mois. C'était déjà pas toujours évident jusque janvier, mais ça ne s'améliore pas...

Et même si j'avais voulu tenter ma chance en dehors de ce programme, le mail que j'ai reçu d'une amie la semaine passée, me fait dire que si la situation me semblait assez instable, elle l'aurait carrément été. Cela fait déjà quelques années qu'elle travaille comme professeur d'anglais dans une académie et la situation se dégrade. Si pour l'instant, les salaires sont maintenus, ils auraient dû augmenter... Comment aurais-je pu me lancer dans une telle conjoncture en ayant personne sur qui m'appuyer ?

Alors, même si j'ai l'envie d'être toujours là-bas quand je vois les photos de tel ou tel weekend ou événement et quand on me les raconte, quand ils me manquent, quand ma vie là-bas me manque, finalement, je suis plutôt contente d'être rentrée. Car ici, j'ai l'opportunité de construire ma vie de manière un peu plus sereine que je n'aurais pu le faire là-bas... et mon coeur continuera de se serrer chaque fois que l'on annoncera de mauvaises nouvelles là-bas et pour ceux que j'y ai laissé.
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lundi 26 novembre 2012

Sé feliz #49


Encuentra un espacio común.
(Trouve un espace commun)
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dimanche 25 novembre 2012

BDS {114}

Encore une semaine qui a filé comme l'éclair et qui fut remplie de jolis petits moments...


Je l'avais lu dans la presse, mais je l'ai découvert lundi en arrivant à Bruxelles Midi. Le train en chocolat le plus long du monde ! D'ailleurs, lundi matin, ça sentait le chocolat dans le hall de la gare... Terrible ! Par contre, je pensais le prendre en photo vendredi avant de rentrer, le seul jour où j'ai le temps avant de monter dans le train, sauf que j'ai complétement oublié de prendre mon appareil photo... Hum !

Je l'ai attendu longtemps, près de deux mois, mais j'ai enfin reçu le roman gagné dans le Masse critique de septembre de B*belio. Maintenant, j'ai un délai d'un mois pour le lire et en faire la critique.

Enfin au boulot, mais rythme de vie chamboulé. Je pensais avoir le temps de vous écrire au moins un petit quelque chose cette semaine, mais je n'ai pas réussi à dégager du temps pour cela dans mes courtes soirées (à part celui que j'avais programmé). Il va donc falloir que je m'organise le weekend si je ne veux pas que celui-ci finisse être déserté.

Justement, alors que j'écrivais ce post sur mes souvenirs gastronomiques en Espagne, j'ai parcouru par hasard quelques pages du blog que je tenais lors de mon Service Volontaire Européen. Ça m'a fait bizarre, quoique l'expérience fut agréable, de me retrouver plonger dans mes préoccupations et mes petites joies d'il y a quatre ans. J'aurais même envie de le faire imprimer en souvenir de cette période, comme j'en ai entendu parler. 

Hier, je suis allée rafraichir ma coupe de cheveux. Pour le coup, ce fut un sacré rafraichissement ! Plutôt contente de la coupe en général...même s'il me faudra m'habituer à cette frange hyper courte, comme j'en ai vu beaucoup en Espagne (et surtout au Pays Basque). Faut dire que j'ai acquiescé à la coiffeuse quand elle m'a demandé si on la faisait plus courte... j'aurais peut-être dû remettre mes lunettes avant de donner mon accord... De toute façon, dans deux semaines, elle aura repoussé et il n'y paraîtra plus !

Et puis, plein de petites surprises aussi... Une carte arrivée par la poste ce lundi pour le job que j'ai décroché (merci les amis !) et deux mails d'amies en Espagne, l'une qui me racontait le dernier weekend Couchsurfing dans une maison rurale (j'aurais voulu en être) et l'autre qui m'envoyait des photos de son petit bout qui a bien grandi.

Et on termine par l'info impropable de la semaine : mon chat mange les fruits secs ! Enfin, à la base, elle mange déjà presque de tout, tout le temps. Fromage, biscuits, quelques légumes parfois, le chocolat,... la liste est longue de toutes ces choses qu'elle peut ingurgiter. Et là, mon père avait laissé des fruits secs dans un bol sur la table et il n'a pas fallu cinq minutes pour qu'elle croque, un peu laborieusement, une amande !

Bref, encore une belle semaine !!
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samedi 24 novembre 2012

Première semaine complète de boulot

Un nouveau rythme à prendre, puisque depuis vendredi passé, après vérification des horaires de bus et train, je me lève à 5h00 pour être au boulot à 8h00. En vrai, j'arrive entre 7h30 et 7h45, ce qui fait que le train suivant, 30 minutes plus tard, me ferait invariablement arriver en retard. Vivement que la formation touche à sa fin, que je puisse profiter d'arriver plus tôt pour repartir un peu plus tôt aussi !

Par contre, ces deux heures de train quotidiennes, ça me permet de continuer à lire (presque) autant qu'avant... Même si parfois je sens la fatigue me picoter les yeux, mais dormir dans le train, ça, j'aime autant éviter !

Réveil très matinal et donc soirée très courte. À 21h00, 21h15 au plus tard, je suis dans mon lit. Et comme je rentre vers 18h à la maison, le temps de manger, souffler un peu, regarder la télé, faire un tour sur vos blogs et prendre ma douche, et bien l'heure de retrouver mon lit arrive à toute vitesse. Heureusement que le vendredi, je finis à midi ! J'aurais souhaité en profiter pour faire une sieste, même si j'avais du mal à garder les yeux ouverts dans le train et le bus, une fois à la maison, pas moyen. Pfff.

Sinon, côté boulot, pour l'instant tout roule. Il y a énormément de choses à assimiler, un programme à maîtriser mais comme on alterne théorie et pratique, ça passe. Deux demies journées en permanence cette semaine. En observation, of course. 

Pour le reste, l'ambiance est bonne, les gens ont l'air globalement sympa (mais comme partout, il ne faut sans doute pas s'y fier à 100%). J'ai repris l'habitude de boire du café, une demie-tasse tous les matins quand on nous apporte le thermos et je me suis vite habituée au bol de soupe auquel on a droit tous les midis. 

Et surtout, après avoir oublié de pointer avec mon badge la semaine passée, cette semaine, je n'ai pas zappé une seule fois, limite je suis fière de moi !
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mardi 20 novembre 2012

Trois souvenirs gastronomiques hispaniques un peu particuliers...

Cet article participe à l’événement inter-blogueurs « Voyager blogs » organisé par le blog Lecoindesvoyageurs.fr et dont voici la présentation pour cette deuxième édition : 3 expériences gastronomiques surprenantes en voyage. 

Bon, au départ, je pensais ne pas participer à cet événement. Parce que des expériences gastronomiques qui valent vraiment la peine d'être racontées, j'en ai pas des masses. Et puis surtout, parce qu'à part un voyage avec une ONG au Zimbabwe (pour lequel je n'ai aucune anecdote particulière concernant la nourriture), je ne suis jamais sortie du Vieux Continent. Pas hyper exotique, donc. Et puis, en y réfléchissant, je me suis souvenue de quelques plats un peu inhabituels que j'ai eu l'occasion de goûter lors de mes séjours en Espagne...

Un premier souvenir, inattendu mais délicieux : el ajo blanco

Malheureusement, je n'ai aucune photo. J'ai trouvé celle-ci ici : http://www.cerveceriatube.es/blog/wp-content/uploads/2010/08/ajo-blanco.jpg
Alors, el ajo blanco, c'est un peu comme le gazpacho, sauf que c'est blanc. C'est donc une espèce de soupe froide dont l'ingrédient principal est l'ail. Il s'agit donc en général d'une entrée et c'est assez rafraichissant. Pour ma part, il me semble que j'ai du y goûter lors d'une visite dans une Bodega suivie d'un diner dans le restaurant gastronomique. C'était lors de ma première année en Espagne, en plein Service Volontaire Européen, et cette visite suivie du resto a eu lieu lors d'une semaine où nous accueillions des partenaires espagnoles et étrangers.
Bref. Le côté surprenant ici, c'est qu'il fut nous fut servi dans des petits verres, comme des shots, surmonté d'une petite goutte d'huile d'olive. Étonnant donc, mais super bon !

Deuxième souvenir, particulier celui-là : pincho de orejitas rebozadas

À nouveau, ce n'est pas une photo personnelle, je l'ai trouvée ici : http://t1.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcSUO_M_eGQTGBqQ9-p8t0HMBMr4SD-iXqkcOa3XE173gxGGroAngKV9aaHt

Un tout autre style cette fois. Toujours lors de mon premier séjour à Logroño, mais lors d'un samedi soir tout à fait normal. On commence par les tapas (pinchos dans La Rioja), à la Laurel, on boit quelques verres et puis on sort dans les bars avant de finir la nuit en boîte.
Ce soir-là, j'étais avec ma coloc' et l'une de ses amies. Celle-ci voulait absolument aller dans ce bar, El Perchas, car elle adore sa spécialité : les oreilles de cochon panées. Ma coloc' me prévient que c'est assez spécial, elle, elle n'en prendra pas. Moi, je me laisse convaincre et je goûte. Verdict : la texture est assez particulière, c'est caoutchouteux. Je ne sais pas trop ce que je mange. Heureusement que l'oreille était glissé entre deux morceaux de pain, sans ça, je ne suis pas sûre que j'aurais pu la finir. À goûter une fois donc, mais ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.

Dans la catégorie, morceaux de viande qu'on a peu l'habitude de manger, j'ai aussi goûter une fois de la joue de vache. Je ne savais pas trop ce que signifiait carrilla et tentée par la purée de brocoli qui l'accompagnait, c'est le plat que j'ai commandé. Au final, une viande filandreuse, d'une texture qui ne m'a pas plu du tout, je n'ai d'ailleurs pas pu finir ma viande et je n'ai découvert que quelques jours plus tard, quelle partie de la bête j'avais mangé (merci le dico !).

Troisième souvenir, pour finir en beauté, les sucreries de Noël : los polvorones

Cette image provient de : http://www.filipinorecipesite.com/wp-content/uploads/2010/02/607061845_Polvoron.jpg

Alors, j'avoue, là, je n'ai pas osé gouter. Il faut dire que sa réputation l'ayant précédé, je n'avais pas trop envie d'y mordre. Le polvorón est surnommé par les anglophones "Spanish sand" pour la sensation qu'il laisse en bouche... Bref, même si les emballages de toutes les couleurs sont attrayants, je ne m'y suis personnellement pas risqué lors de ce réveillon de Noël passé dans la famille espagnole du copain d'une amie française, notre avion ayant été annulé le matin même.  Par contre, j'ai découvert ce soir-là les guirlaches dont je suis fan. C'est par contre très dur, vu qu'il s'agit d'amandes emprisonnées dans une barre de caramel, parfois un peu anisée, mais c'est tout simplement succulent !

Les guirlaches, encore une photo trouvée sur le net : http://www.gastronomiaycia.com/wp-content/uploads/2011/12/hct_turron_guirlache11.jpg

Alors qu'au départ, je pensais avoir peu de choses à dire, je me rends compte qu'il y a d'autres plats dont j'aurais pu parler... Comme le rabo de toro (queue de taureau) ou les patas de pato (pattes de canard), des plats servis avec beaucoup de sauce et où il faut suçoter le peu de viande disponible ou se battre avec chaque morceau d'os pour en récupérer la viande, et que je n'ai jamais goûté mais bien vu dans l'assiette de mon voisin.

Et vous ? Des expériences culinaires particulières lors de vos voyages ?
 

Edit : vous retrouverez aussi un récapitulatif des trente participations à ce défi sur le blog Voyager-blogs !
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lundi 19 novembre 2012

Sé féliz #48


Forma parte de un grupo.
(Fais partie d'un groupe)
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dimanche 18 novembre 2012

BDS {113}

Et encore une semaine qui a filé à la vitesse de l'éclair. M'est avis que ce sera pas la dernière de l'année, du moins j'imagine que le temps que je me fasse à mon nouveau rythme de vie, j'aurais l'impression de ne pas voir filer les semaines et de manquer de temps....

Premier jour de boulot

ce mercredi, et zou, envoyée manifester. Normal quand on bosse dans un syndicat, ça fait partie du job. Pas une première pour moi, avec un papa délégué syndical, il nous a déjà trainées dans certaines manifestations ou vice-versa. La nouveauté, c'est peut-être la couleur.... 

Une qui va devoir s'adapter à ce changement,

c'est aussi notre petite chatte. Il faut dire que tant que j'étais à la maison, après le petit-déj', je m'installais devant le pc familial et dans 90% des cas, elle s'installait alors sur mes genoux pour dormir. Parait que depuis mercredi, elle pleure dans toute la maison pour qu'on s'occupe d'elle...

Ça, ça fait toujours plaisir,

me rendre compte, qu'alors que je ne suis plus montée sur un tapis de course depuis un bon mois, j'ai couru sans problème mes 30 minutes samedi aprem'. Je redoutais un peu parce que les seules fois où je l'ai fait, j'étais avec ma Best et hier, j'étais toute seule. L'objectif maintenant, ce serait de garder le cap, d'y aller une fois par semaine et d'augmenter progressivement la vitesse. Faut dire que pour l'instant, je me limite à 6,6km/h et ça se passe sans problème, donc on va essayer d'accélérer la prochaine fois !


Ça, ça fait toujours plaisir, (bis)

de se faire une petite soirée ciné avec sa Best. Nous sommes allées voir Skyfall et si j'étais moyennement emballée (sans être contre) à la base, ce fut un bon moment ciné. Si vous ne l'avez pas encore vu, il vaut la peine... Étonnée, par contre, de voir la salle aussi bondée, heureusement qu'on avait acheté nos places en prévente le matin même ! Après le ciné, un petit verre pour papoter mais vu l'heure et pour moi qui avais enchaîné une semaine bien différente des dernières, je piquais du nez... On ne l'a donc pas fait tard !

Allez, courage à toutes et tous, pour la nouvelle semaine qui s'annonce... Pour ma part, je ne sais pas trop si je serai très présente par ici, il me faut trouver mon rythme...
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mercredi 14 novembre 2012

Premier jour de boulot

Il est arrivé un peu plus tôt que prévu et fut l'occasion de quelques péripéties la veille. Mais voilà, aujourd'hui, à 8h00, je serai en train de signer mon contrat juste avant de commencer à bosser...


Normalement, j'aurais dû signer ce contrat la veille. Mais il y a eu un bug quelque part, apparemment Act*ris qui ne nous aurait pas prévenu, moi et mes futurs collègues. Résultat : un coup de fil de la DRH à 8h10 pour m'annoncer qu'il me fallait être à Bruxelles à 9h30 pour signer ce contrat. D'emblée, je préviens que je ne pourrais pas arriver avant 10h00. Et, alors que j'étais sur la route, nouveau coup de fil m'annonçant que la signature est reportée au lendemain parce que la personne d'Act*ris ne peut pas attendre... 

Je n'en ai pas pour autant perdu ma matinée, au lieu d'aller signer mon contrat, je suis allée m'affilier dans ce syndicat où je commence à bosser demain. Je n'avais pas encore accompli cette formalité-là, ne voulant pas faire un aller-retour à Bruxelles juste pour ça.

Premier jour de boulot alors que d'autres manifestent un peu partout en Europe... ce qui m'aura obligée à prendre les devants pour contourner les mouvements de grève sur le rail et donc à passer deux nuits chez ma soeur.
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mardi 13 novembre 2012

Faire du tri

C'est peut-être dû à cette nouvelle étape qui s'annonce, peut-être pas, toujours est-il qu'hier, j'ai eu envie de faire un peu de tri. Dans mes cours d'univ', archivés dans des bacs au petit grenier. 


Il faut dire que si régulièrement ma mère se plaint de ce débarras, bourré à craquer et dans lequel la recherche de l'une ou l'autre chose s'apparente vite à de la spéléologie, et qu'elle nous annonce si souvent son envie d'y mettre un peu d'ordre (entendre virer certaines choses), y sont rangées ou entassées énormément de choses dont je n'envisageais pas de me séparer. Il faut dire que pour ma mère, un petit débarras de ce genre avec quatre enfants, ça devient vite trop petit. Donc, si elle s'est consciencieusement séparée au fil des années des classeurs des unes et des autres entre la maternelle et le secondaire, pour ce qui est des années d'études suivantes, malgré de nombreux efforts de sa part, tout avait encore été conservé.

Bref, sur une phrase lâchée comme ça, "tiens, je trierai bien un peu mes cours", sous-entendu d'ici Noël ou Nouvel An, ma mère m'a sorti une pile de fardes (classeurs, en français de France ;) )(quatre, en fait) et quelques syllabus. Qu'elle a déposés dans ma chambre, au pied de ma commode, je m'y suis donc attelée en rentrant de chez mes grand-parents.

Au départ, sans grand souvenir de toutes ces notes qui dormaient depuis cinq à dix ans au grenier, je pensais me séparer de ces notes de cours pour lesquelles j'avais un syllabus ou un livre. Mais, au final, je me suis séparée de quelques portefeuilles de lectures, de deux-trois bouquins que je suis sûre de ne jamais rouvrir (comme les QCM d'économie politique) et de quelques notes de cours dont j'ai soit un syllabus soit dont je suis sûre de ne plus jamais avoir besoin.

Lancée dans cet écrémage, ma mère m'a sorti quelques fardes supplémentaires et au final, nous en avons vidé deux. Avec un peu de chance, d'ici Noël, j'aurais réussi à libérer un bac entier... que je pourrais déplacer dans ma chambre et dans lequel je rassemblerais mes nombreux livres, dispersés dans toute la maison... enfin, du moins, ceux qui y rentreront. L'occasion peut-être d'en porter ensuite quelques-uns chez le bouquiniste...

Et vous, vous avez conservé vos notes de cours ? Dans le cas contraire, jusqu'à quand les avez-vous gardées ?
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lundi 12 novembre 2012

Sé feliz #47


Valora quién eres en este momento.
(Apprécie, estime qui tu es en ce moment)
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samedi 10 novembre 2012

BDS {112}

C'est drôle, après cette semaine de la Toussaint pour le moins mouvementée, je me sens un peu déphasée, j'ai perdu le compte des jours qui s'écoulent. Du moins, c'était toujours le cas en début de semaine...

Un moment d'extase shoppinguesque

ou presque. Alors que j'accompagnais ma mère faire un peu de shopping et envisageais peut-être de m'acheter un pull (j'en manque cruellement, les fins gilets que je portais en Espagne ne sont pas toujours assez chaud par ici), je me suis laissée aller à essayer un jeans. Il faut dire que les deux derniers, achetés en soldes, ont révélé des défauts, qui font que je ne les porterais sans doute plus très longtemps. 
Bref, j'attrape un jeans sur la pile et au moment de passer en cabine, la vendeuse me demande ce que je cherche comme jeans... et m'en ramène cinq. Dans le lot, j'ai trouvé mon bonheur. Une marque que je n'avais pas repéré dans le magasin et un jeans qui ne fait pas trop jeans. Un deuxième aussi, qui m'allait bien malgré une taille basse. Malheureusement, il baillait un peu trop dans le dos, il faudra que je demande à ma tante couturière si elle peut éventuellement reprendre ce genre de choses pour d'éventuels achats. 
Deux jeans dans lesquels je me sens bien sur une séance d'essai, j'étais plutôt contente !

En mode "je me prépare à aller bosser"

et le réveil réglé tous les matins à 7h00 depuis lundi. Histoire de reprendre un rythme régulier, même si je devrais me lever une heure et demie plus tôt pour aller bosser. Mais bon, j'en connais à la maison qui n'apprécieraient pas de me voir debout pour "rien" à cette heure-là. Moins cool par contre, je me suis réveillée ce matin vers 7h00, à force de m'être réveillée toute la semaine à cette heure, mon corps s'est bien programmé tout seul.

ça m'énerve,

toujours aucune nouvelle concernant la signature de mon contrat... J'ai bien tenté de contacter Act*ris, histoire de vérifier qu'ils ont bien reçus les documents concernant ce programme d'aide à l'embauche que je leur ai faxé il y a une grosse dizaine de jours mais aucune nouvelle. Ils ne répondent ni au téléphone ni au mail que je leur ai envoyé. Bref, si lundi après-midi je n'ai toujours aucune nouvelle, je contacterais mon futur employeur pour savoir si c'est normal.

ça, c'est chouette

Mon moniteur d'auto-école qui trouve qu'entre lundi et vendredi, j'ai bien progressé (alors que je n'ai pu conduire en dehors de ces heures qu'un petit peu le jeudi). Seul hic, un cafouillage droite-gauche en ville et une montée de stress qui m'a fait perdre les pédales pendant 5-10 minutes... Moins cool.

Missionnée

par Choupette cet aprèm'. Pendant qu'elle faire les magasins avec ma mère, à moi la Fn*C où je dois lui trouver un coffret DVD pour l'anniversaire de ma mère et le nouvel album, édition spéciale, de One Direction qui sort(ait) hier ou aujourd'hui.  J'ai comme un doute concernant la réalisation de la deuxième partie...
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mercredi 7 novembre 2012

Comment je conçois une relation amoureuse

Il y a deux semaines, peut-être trois, un article posté par l'une de mes amies sur Faceb**k a attiré mon attention. Son titre ? "Amor sin dependencia" Le gros du texte correspondant à ma manière d'envisager les choses, même si certains paragraphes sont parfois un peu trop "mystiques" pour moi, je l'ai partagé à mon tour. Et aujourd'hui, je vous le traduit ici. Vous excuserez ma traduction qui ne sonne pas toujours très bien en français, mais si je comprends parfaitement le texte original, le traduire en un français correct et beau m'est un peu difficile parfois.

L'amour sans dépendance

Comment passer par les sentiers de l'amour véritable

Se déclarer affectivement libre, c'est promouvoir l'amour sans oppression, c'est se distancier de ce qui nous est préjudiciable et approcher la face saine de l'amour. Même si il y a d'énormes différences entre ce que signifie l'amour et la dépendance, nous pouvons en mettre certaines en évidence comme, par exemple, le fait que deux personnes qui s'aiment véritablement sont capables d'être seules sans ressentir une carence affective ou un vide. Quand il s'agit d'amour, on ne craint pas de perdre la personne aimée, mais s'il s'agit de dépendance, la peur de l'abandon se manifeste de manière permanente.

Dans l'amour, il n'y a pas de jalousie infondée, dans la dépendance, les actes de jalousie incontrôlés et irrationnels sont courants.

Dans l'amour, l'estime de soi se renforce, dans la dépendance, la sensation d'insécurité ne cesse de grandir.
Pour augmenter notre estime de soi, il faut se focaliser sur nos propres qualités, refuser l'autocritique, se montrer indifférent aux attaques des autres, se fixer des objectifs accessibles et se récompenser lorsqu'on les atteint, prendre des décisions sans compter sur l'aide de quelqu'un et ne pas penser à ce qu'en penseront les autres.

Dans l'amour, je peux continuer à être « moi », avec mes centres d'intérêts, mes goûts et mes besoins à 100%. Dans la dépendance, le « moi » s'efface dans les demandes de l'autre jusqu'à perdre son essence propre.

L'amour est joie, la dépendance est tristesse et stress.

L'addiction amoureuse va de pair avec l'illusion de la permanence, l'idée que l'amour est éternel et inaltérable. Cette conception est entretenue par le romantisme à outrance qui considère que l'amour véritable est pour toute la vie, voire même pour d'autres vies.

L'aube de la Nouvelle Ère a fait renaître le mythe des âmes sœurs dont le principe soutient l'existence d'une personne qui correspond exactement à une autre, une espèce d'âme sœur cosmique, mais en réalité, c'est nous, et nous seuls, qui construisons ou détruisons l'amour.

Chaque amoureux cherche dans l'autre une manière de se compléter. Si tu es une personne faible, avec peu de confiance en toi, tu chercheras, de manière consciente ou inconsciente, des partenaires qui t'offriront sécurité et protection. Il est probable que la peur de te retrouver sans défense ou abandonné(e) va déclencher une forte nécessité d'avoir à tes côtés quelqu'un de plus fort que toi pour pouvoir vivre. Avec le temps, ce type de lien affectif finit par donner forme à une relation maternelle ou paternaliste. Si un jour une personne cesse de t'aimer, assume le fait que tu ne peux rien y faire, reste digne et ne t'humilies jamais.

Si une personne te blesse ou te maltraite, c'est qu'elle ne te mérite pas.

Si tu ne sais pas si l'autre t'aime, oublie cette relation. Il n'y a pas besoin de convaincre les « vrais » amoureux de leur amour.
Il faut mettre en pratique le réalisme amoureux : il ne faut pas laisser l'amour addiction t'emporter dans l'irrationalité, ne pas se tromper soi-même et rejeter l'espoir inutile qui nous éloigne du ici et maintenant.

Ce qui nous immunise de l'addiction affective, c'est d'explorer le monde pour chercher d'autres éléments qui comblent nos vides, de nous prendre en charge nous-même et d'exalter notre autonomie, de donner un sens à notre vie et de favoriser notre développement personnel.

Avancer le plus vite possible mais sans ignorer les abîmes, aborder les virages, les courbes avec prudence, se laisser emporter sans perdre son jugement, aimer sans se subordonner.

Traduction du résumé de l'article "Amor sin dependencia" de Walter Riso paru dans le numéro 298 de la Revista Integral. Texte original du résumé disponible ici .


Et vous ? Qu'en pensez-vous ?
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mardi 6 novembre 2012

Passion africaine - Corinne Hofmann

Il y a des titres de livres qui nous attirent spontanément. Et pour moi, qui porte un grand intérêt pour l'Afrique, né après un voyage de trois semaines au Zimbabwe avec une ong en 2007 (d'ailleurs, si ça vous intéresse, je pourrais publier ici mes carnets de voyage), celui-ci en est un. Loin des clichés et des stéréotypes occidentaux sur l'Afrique, il nous insuffle un peu de la passion de son auteure pour ce continent.


Résumé : Corinne Hofmann est l'auteure du best-seller "La Massaï Blanche", vendu à plus de 2,5 millions d'exemplaires et traduit en 30 langues. Elle y raconte sa passion avec un guerrier de la tribu des Samburu et la naissance de son enfant en pleine brousse. Ses relations avec son mari étant devenues de plus en plus tendues, elle a dû fuir le petit village de Barsaloi avec son bébé alors âgé d'à peine un an et demi. Mais l'Afrique reste toujours la grande passion de sa vie.

Dans ce nouveau livre, elle retourne pour la première fois avec sa fille, aujourd’hui adolescente, visiter sa famille sub-saharienne. Corinne Hofmann nous raconte la rencontre très émouvante entre la jeune femme et son père.
Elle nous emmène également découvrir le continent au-delà des clichés touristiques ; on y découvre son engagement humanitaire et son authentique attachement pour l’Afrique noire.

« Dans cette aventure, lecteur, tu m’accompagneras tout au long de ma randonnée, pédestre et chamelière, à travers la Namibie semi-désertique, et jusqu’aux feux de camp des nomades Himba.
Tu plongeras avec moi dans la promiscuité des bidonvilles de Nairobi, là où naissent les histoires des hommes, histoires de force et de courage.
Tu partageras l’émotion de ma fille à la rencontre de ses racines africaines à Barsaloi. » (Quatrième de couverture)

Mon avis : Comme explicité dans ces quelques lignes, le livre est découpé en trois parties. Une randonnée en Namibie, un voyage dans la capitale kenyane à la rencontre de ses habitants et de leurs histoires et enfin, la rencontre entre sa fille et sa famille kenyane.
Personnellement, c'est la deuxième partie qui me le plus plu et emportée. On y découvre le travail d'une ONG dans les "slums" de Nairobi et l'amélioration que ces projets ont produits dans la vie des gens à force de travail et d'effort. Des projets qui vise à rendre les gens autonomes et non pas à leur apporter de l'aide. Des témoignages émouvants, des parcours de vie parfois très chaotique mais toujours la volonté de s'en sortir et de retrousser ses manches. Et puis, je rejoins l'avis de l'auteure, quand elle dit que se confronter à ces conditions de vie difficiles et à l'optimisme et la bonne humeur des gens pousse à relativiser nos petits tracas quotidiens.
La partie portant sur la randonnée est un peu moins intéressante mais permet de se faire une idée de l'Afrique rurale, et parfois sauvage, d'aujourd'hui. 
Par contre, la rencontre entre sa fille et son père, m'a beaucoup moins intéressée. Trop courte, peut-être pas assez développée. Il est intéressant dans cette partie de voir se croiser le récit de la mère et de la fille, mais ça n'a pas suffit à me convaincre. Je pense aussi que concernant cette partie où l'auteure revient sur les lieux et les personnages de son passé, il est peut-être utile d'avoir lu ses livres précédents. Ce n'est pas mon cas et j'imagine que c'est de là que me vient cette sensation de trop peu.
Bref, un livre à lire si l'Afrique vous attire mais peut-être vaut-il mieux commencer par La Massaï blanche.
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lundi 5 novembre 2012

Sé feliz #46


Ofrece lo que ya no necesites a quienes sí pueden necesitarlo.
(Donne ce dont tu n'as plus besoin à ceux qui en ont besoin)
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samedi 3 novembre 2012

BDS {111}

Tourner à 100 à l'heure

c'est vraiment l'impression que me donne ma vie en ce moment. Avec un mardi marathon pas des plus fun et la sensation depuis fin de la semaine passée que les événements et les jours s'enchaînent à un rythme infernal, sans que je m'en rende compte. Envie de reprendre à mon compte cette phrase de Mafalda "Arrêtez le monde, je veux descendre", histoire d'avoir enfin le temps de digérer tout ça et prendre cinq minutes (et plus) pour souffler.


Un nouveau petit tour par la case hôpital

cette fois, ce n'est pas mon père (qui va mieux et a repris le boulot depuis 15 jours maintenant), mais Chouka. Crise d'appendicite. Légers maux de ventres lundi, mais elle était à W*libi avec ses amies, elle ne s'en est plainte qu'en fin de journée. Nuit difficile apparemment et douleur toujours présente au matin, ma mère l'a donc emmenée chez le médecin... qui les a envoyées à l'hosto. Quelques heures et tests plus tard, le diagnostic est confirmé, elle a été opérée en fin de journée. Et jeudi, elle rentrait déjà à la maison.

Quelques heures d'autoécole, encore.

Je progresse mais n'ai malheureusement pas encore eu le temps/l'occasion de conduire en-dehors. La faute à ces imprévus pas toujours drôles qui nous tombent dessus et les événements qui s'enchaînent.

Et enfin, recevoir des nouvelles

de cette prof français en programme Jules Verne dans le même instituto que moi. On avait fini par sympathiser, je lui avais laissé mes coordonnées et alors qu'elle croyait les avoir perdues, elle vient de les retrouver. Moi de mon côté, je n'avais pas son mail, malheureusement. Contente d'avoir eu de ses nouvelles, donc.
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vendredi 2 novembre 2012

Une place à prendre - J.K. Rowling

Roman reçu dans le cadre des Matchs de la Rentrée Littéraire de Price Minister

Ayant adoré la saga Harry Potter, j'avais très envie de découvrir ce nouveau J.K. Rowling. Alors, quand j'ai vu les ouvrages en compétition pour les Matchs de la Rentrée Littéraire, j'ai de suite sauté sur l'occasion de le lire !


Résumé : Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque... et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu'alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l'occasion d'une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. (Price Minister)

Mon avis : Un univers très anglais, qui m'a fait pensé à cette série policière anglaise mettant en scène l'inspecteur d'une petite bourgade à la campagne. Un décor de petite ville en apparence sans histoire jusqu'à ce que l'on gratte un peu le vernis des apparences. 
Les personnages sont assez nombreux, ce qui gêne un peu la compréhension dans les tout premiers chapitres où l'on voit apparaître de nouveaux protagonistes à chaque chapitre. Par contre, ils sont denses et très fouillés, c'est un régal de se plonger dans leur esprit, dans leurs doutes, manies et petits travers.
L'ensemble forme un tableau assez noir, je n'ai pas trouvé, par exemple, les petites touches d'humour telles celles qui m'avaient fait rire dans les Harry Potter. Il est vrai qu'il s'agit là d'un public différent, l'humour diffère donc lui aussi. Et l'on est loin d'Harry Potter où à la fin, les bons gagnent contre les méchants. Pas de "final feliz" ici, juste une certaine réalité un peu crue.
Une lecture fluide, un style dense et agréable à lire, une foison de détails et pourtant je suis relativement mitigée. Cet ouvrage recèle de nombreuses qualités mais je ne me suis pas sentie emballée, emportée. Il est vrai que la noirceur ambiante qui s'en dégage incite peu aux emballements. Une petite déception donc, sans doute due à mes attentes en tant que fan d'Harry Potter mais un bon roman quand même.

Ma note : 14/20
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mercredi 31 octobre 2012

Tortilla de patata (con cebolla)

Vendredi après-midi, en prévision d'une soirée d'anniversaire, j'ai donc préparé une tortilla. Et, n'étant pas tout à fait satisfaite des recettes testées jusqu'alors, j'ai expérimenté celle trouvée dans le manuel d'espagnol de Chouka. Et je dois avouer que le résultat a dépassé mes espérances ! Voici donc cette fameuse recette (en français).


Pour 6 personnes, il faut : 
- huit oeufs
- 750 g de pommes de terre pelées et coupées en fines rondelles
(- deux oignons - tout dépend de vos goûts personnels)
- une tasse d'huile d'olive
- du sel

Faire chauffer l'huile dans une poêle et y ajouter les pommes de terre. Saler. Cuire les pommes de terre à feu doux durant 40 minutes, jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Les remuer régulièrement afin qu'elles ne se collent pas.  Ensuite, égoutter l'huile. (Pour ceux qui le souhaitent, ajouter les oignons à +/- 25 minutes de cuisson; il est aussi possible de les cuire séparément : dans ce cas, on cuit les pommes de terre, on les sort de la poêle, on cuit les oignons et on les sort de la poêle avant de tout mélanger.)

Dans un plat, battre les œufs, saler et y ajouter les pommes de terre (et les oignons) et mélanger le tout.

Verser une cuillère à soupe d'huile d'olive dans la poêle. Laisser chauffer l'huile. Y verser les œufs et laisser cuire environ 5 minutes de chaque côté, en s'aidant d'une assiette pour la retourner (autant dire que c'est l'étape la plus délicate).

La mienne s'est avérée plutôt fine au final, loin de celle de la photo en tout cas. Le secret est dans la taille de la poêle, mais pour ma part, j'ai toujours peur qu'elle soit trop petite et que je ne puisse pas tout y verser... 

À manger chaud ou froid, en entrée comme en plat ou accompagnement, voire à glisser dans une baguette. Bien sûr, on peut ajouter à cette recette de base les ingrédients que l'on souhaite (poivrons, par exemple).
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