samedi 31 mars 2012

BDS {80}

Une semaine qui a commencé en douceur et petits plaisirs... Un verre en terrasse avec deux amies samedi en soirée. Et on a remis ça le lendemain avec plus d'amis et quelques pinchos aussi. De ces petits moments volés à la routine et qui font tellement de bien...

Un bon moment cinéma avec la Profe ce lundi, je suis sorti du cinéma le sourire aux lèvres. Sur le chemin du retour, je trouve deux centimes sur le sol. Ramasse-le, me dit la Profe, ça porte chance. Et quelques mètres plus loin, on croise un ami. Un Couchsurfer aussi. On papote. On parle de notre weekend à Bilbao, lui du meeting mondial d'il y a deux ans, de celui de Pampelune fin mai et de la nécessité d'organiser una cena bientôt. Le CS Logroño serait-il en train de revivre ? Bref, moi je dis ok mais après la Semana Santa (après les vacances de Pâques quoi). Et donc voilà, le projet est en route...

Une drôle de coïncidence aussi. J'ai appris il y a peu, qu'un gars qui a fait ses études secondaires dans la même école que moi, se trouve actuellement en Espagne. Merci à ma Best de m'avoir fait un résumé du souper "10 ans après". Et en ajoutant des anciens élèves à mon réseau Linkedin, je suis tombé sur lui. Il se trouve qu'il est prof de français à une heure et demie de route d'ici. Dingue, car vu la taille de l'Espagne, c'est à côté ! Mon moi actuel aurait envie de lui envoyer un message pour prendre de ses nouvelles, curiosité quand tu nous tiens,  voir lui proposer si l'envie lui dit de venir tester la fameuse Calle Laurel mais vu que le specimen ne m'adressait même pas la parole quand on étudiait dans la même ville et la même université, je pense pas que ça en vaille la peine. 

Et puis, pour clôturer la semaine, le voyage à Paris dont le départ a eu lieu mercredi soir. Je croise les doigts pour que tout se passe bien. Et j'espère en profiter un maximum...même avec 50 ados avec nous !



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vendredi 30 mars 2012

Compras de primavera

Non, je n'ai pas encore craqué pour une jupe ou une jolie robe. J'ai d'abord pensé à ce dont j'avais vraiment besoin. Une paire de bottines, vu que les miennes commencent tout doucement à accuser le passage du temps et une veste demi-saison, plus chaude que les deux qui dorment encore dans mon armoire.

Une fois encore, côté chaussures, j'ai flashé sur la qualité espagnole avec bottines Pik*linos.
Photo prise sur ma terrasse, comme vous pouvez le voir
Et puis, une petite veste sympa chez Massim* Duti, une marque que je découvre. Elle est toute simple, avec des petits détails sympa et bien coupé. Que demander de plus ?



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jeudi 29 mars 2012

Mis objetivos para este año

C'est suite au Sé feliz #11 et vos commentaires que j'ai commencé par visualiser un peu mieux mes objectifs pour cette année (et au-delà) qui , jusque là, germaient en moi, tout doucement. Et voici donc le fruit de ma réflexion.



Tout d'abord, et ça c'est tout récent, passer le DELE. Probablement niveau C1 et sans doute en mai, à Logroño. Sinon, ce sera en Belgique en novembre.

Réussir mon DU FLE aussi. Mais ça, c'est dans la logique des choses, je l'ai pas commencé pour ne pas le réussir. Jusqu'ici tout se passe bien. Reste plus qu'à garder le cap jusqu'aux examens de mai.

Compléter ce DU FLE par une formation de trois semaines en FLE en Belgique cet été. Là, reste à voir si ma candidature sera acceptée et si c'est compatible avec mon futur statut de demandeur d'emploi.

Passer le permis voiture. Là, le hic, c'est qu'entre toutes ces formations et examens et les sous que ça va coûter, il faudra voir ce qui restera sur mon compte en banque après tout ça. Mais ce serait bien de m'y remettre et d'en venir enfin à bout fin 2012-début 2013.

Et puis sinon, j'aimerai bien prendre de vrais cours de néerlandais (je dis vrais par opposition à une formation de quelques semaines avec le Forem, par exemple). Parce que je pense que c'est vraiment un manque sur mon cv, du moins pour la Belgique et comme j'envisage d'y rester un certain temps, ça ferait pas de mal. Mais, comme pour le permis, ça coûte des sous, donc on verra en septembre si c'est faisable ou pas.

On dépasse le cadre de 2012, mais en janvier j'aimerai, si il y a possibilité cette année comme les précédentes, poser ma candidature comme jeune coopérante à la CTB. J'ai fait la formation et passé l'examen il y a maintenant un peu plus de deux ans mais je n'ai pas eu l'occasion de m'inscrire à ce programme, les dates d'entretien coïncidant avec des périodes où j'étais en Espagne.

Et enfin, trouver un cours de salsa sympa près de chez moi. Mais ça, c'est pas gagné parce que souvent on demande d'y aller en "couple". Ou bien un cours de danse orientale, l'un ou l'autre pour commencer.

Et puis, il y a plein d'autres petites choses que j'aimerai faire mais qui ne sont pas aussi prioritaires. Reprendre des cours de chinois un jour. Apprendre à coudre car quand je vois sur vos blogs ce que certaines d'entre vous réalisent, ben ça donne envie de s'y mettre. Me faire opérer de ma myopie aussi...mais ça, ce sera quand j'aurai un boulot et des sous. Et pour l'instant, ce sera tout. 

Et vous, des objectifs que vous aimeriez atteindre d'ici la fin de l'année (ou plus loin) ?
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mercredi 28 mars 2012

Nos vamos a París !

Bon, ce coup-ci ça y est, le départ est prévu pour dans quelques heures. Pourtant, c'était pas gagné d'avance avec la grève générale prévue pour demain. D'un départ jeudi à 6h du matin, on a finalement, après moult changements, décidé de partir mercredi soir à 20h, en espérant éviter les piquetes de 22h (rumeurs, rumeurs), dont le but est d'empêcher de bosser les gens qui commencent le boulot à cette heure-là, à cheval entre la veille de la grève et la grève.



Bref. Là, il me reste plus qu'à prendre une douche, me faire à manger et caser les affaires de dernière minute et les rations de survie (biscuits et bonbons) dans la valise et on y est !

Je ne sais pas si je dois appréhender de passer cinq jours dans la capitale française avec 50 ados ou si je dois me sentir frénétique en pensant au programme alléchant. J'espère juste qu'ils se tiendront bien et nous laisserons dormir la nuit...

Merci à toutes celles qui m'ont donné quelques adresses de restos parisiens, je vous ferai un petit topo à mon retour. Allez, here we go now !
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mardi 27 mars 2012

Egoista ?

Dimanche soir, avec ma Best, on a reparlé d'enfin fixer une date pour sa venue ici. Faut dire qu'il est temps, à mon retour de Semana Santa, il ne me restera qu'un mois et demi ici.

Bref, entre les exams et une nouvelle excursion (mais cette fois avec les petits), il ne m'est possible que de l'accueillir à partir du 16 mai et jusqu'au 2 juin, date où je prendrai le bus pour rentrer en Belgique...

Quoiqu'en y réfléchissant bien, j'aimerais qu'elle ne soit pas là pour mon dernier weekend. Ça peut paraître un peu égoïste dit comme ça, mais ce sera ma dernière soirée avec mes amis espagnols et si elle est là, étant donné qu'elle ne parle pas espagnol, je passerai la soirée à traduire et ne profiterai pas à 100% de mes amis d'ici... Et comme ce sera la dernière fois que je les verrai avant dieu sait quand, j'aimerais en profiter au maximum. 



Et puis, je serais aussi plus présente pour partager des moments avec elle à tout autre moment qui ne sera pas cette dernière soirée, celle où me despediré. Reste à savoir si je lui dis ou si je croise juste les doigts en espérant qu'elle choisisse une autre date...
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Por fin, he visto Intocable

Et oui, cela fait des mois que tout le monde en parle, que tout le monde l'a vu et...Intouchables est enfin sorti en Espagne ! (Bon, depuis deux semaines, mais j'avais promis d'y aller avec la Profe et c'était la seule date possible à 3,5 euros l'entrée).


Synopsis : (pour ceux d'entre vous qui seraient passés à côté...) À la suite d’un accident de parapente, Philippe, riche aristocrate, engage comme aide à domicile Driss, un jeune de banlieue tout juste sorti de prison. Bref la personne la moins adaptée pour le job. Ensemble ils vont faire cohabiter Vivaldi et Earth Wind and Fire, le verbe et la vanne, les costumes et les bas de survêtement... Deux univers vont se télescoper, s’apprivoiser, pour donner naissance à une amitié aussi dingue, drôle et forte qu’inattendue, une relation unique qui fera des étincelles et qui les rendra... Intouchables. (Allociné)

Mon avis : Y-a-t-il vraiment quelque chose à rajouter ? Je n'ai pas vu le temps passé, j'ai énormément ri (même si le pas de bras pas de chocolat, ça rend pas du tout en espagnol : no hay brazos no hay chocolate, ça a pas la même saveur- d'ailleurs, j'étais la seule à rire à cette vanne dans la salle...ou presque. Humour français, m'a dit la Profe). Un tout bon moment, j'ai complètement zappé pendant tout le film le stress de mon travail de groupe et du départ à Paris (dans moins 36h et j'ai pas encore commencé à faire ma valise). Bref, si vous ne l'avez pas encore vu (et s'il n'est pas trop tard), courez-y et sinon...reste plus qu'à attendre la sortie en dvd ou le passage à la télé.
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lundi 26 mars 2012

Yo, solita


L'air de rien, ce qui arrive à nos proches peut parfois nous permettre de réfléchir sur ce que nous vivons nous, sur comment nous nous sommes construit et sur comment nous voyons la vie.


La situation dans laquelle se trouve la Enamorada m'a fait réfléchir à ma vision d'une relation et à comment je le vis. Et je me suis fait une réflexion, que je m'étais déjà faite il y a quelques années. Finalement, je suis plutôt contente de ne pas avoir eu de petits amis très tôt. Durant toute mon adolescence, je me suis construite seule, plus ou moins face à moi-même (reste cependant à déterminer dans quelle mesure mon entourage ou la société peuvent avoir influé) mais en tout cas, jamais je ne me suis construite par rapport à quelqu'un d'autre. Contrairement à cette autre amie, connue sur les bancs de l'unif' et perdue de vue depuis, qui ne supportait pas de se retrouver seule à la fin d'une relation et qui avait besoin de retrouver toute suite quelqu'un.

Moi, par contre, le statut de célibataire ne me gêne pas. Je n'ai pas besoin d'être en couple pour me sentir heureuse et accomplie. Je n'ai pas besoin de quelqu'un à mes côtés pour mesurer ma valeur. Et je suis assez contente et fière de ça.

Évidemment, il y a pléthore de moments où j'aimerai avoir quelqu'un à mes côtés, sur qui m'appuyer dans les moments difficiles, avec qui partager les petites joies quotidiennes... Comme je vous en parlais au début de l'année, en pensant à un Aventurier, que de toute façon je n'ai pas rencontré et à qui je n'aurais de toute façon pas de temps à consacrer actuellement entre les études, l'instituto et les amis. Mais globalement cette « absence » n'influe pas sur ma manière de me percevoir ou de me sentir bien. Et je crois que c'est l'une des clés pour être bien avec soi-même... 


Pour en revenir à la Enamorada, l'ultime rebondissement a été, il y a quelques jours, le retour du lascar qui, finalement, aimerait bien revenir à la situation antérieure. Pour le moment, pas de décision prise par la Enamorada, moi je lui conseille juste de fuir et de tourner la page. La situation est déjà suffisamment compliquée et douloureuse pour, qu'en plus, il en rajoute en jouant au « oui mais non mais peut-être que oui » tous les x mois. J'espère qu'elle aura au moins le courage de ne pas se jeter dans ses bras tout de suite...
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Sé feliz #14


Olvídate por un día de las noticias
(oublie, le temps d'une journée, les informations)
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samedi 24 mars 2012

BDS {79}

Une semaine toute douce que celle-ci (enfin, jusqu'à jeudi)... et très studieuse aussi. Entre un lundi férié pour la San José (ça tombait bien, juste après Bilbao) et la nécessité de prendre un maximum d'avance dans les travaux individuels et de groupe, histoire de combler les cinq jours où je serai à Paris.

Un lundi férié, peut-être, mais une journée tranquille, non. Après avoir bossé trois heures le matin et préparé le déjeuner, j'ai enchaîné sur un début de nettoyage de l'appart' en solo, avant de souffler 45 minutes et de filer à la salle de sport. Une bonne nouvelle aussi en ce lundi : une nouvelle note pour un travail individuel de mon dernier cours et mon deuxième 6/6 ! :D

Une mauvaise nouvelle ce jeudi. Ma mère qui m'annonce au téléphone que la petite chatte a disparu depuis mardi, laissant ses cinq chatons derrière elle. Est-elle blessée quelque part, s'est-elle fait écrasée par une voiture lors de sa dernière sortie ? Nous n'en savons rien...reste que sans leur mère, les chatons n'avaient aucune chance de survie, personne chez moi n'étant disponible pour donner les soins nécessaires des chatons d'à peine une semaine... :'(

Une grosse tuile aussi jeudi soir. Coupure d'internet et de téléphone de 18h45 à 23h45 alors que j'avais un rendez-vous Skype à 22h avec mon groupe. Pas de travail de groupe pour moi donc ce soir-là, j'ai juste pu me connecter un petit quart d'heure pour les avertir et m'excuser. Là où ça me gêne vraiment, c'est que si on avance le départ pour Paris pour éviter les piquets de la grève générale à la frontière, je risque de ne pas être disponible pour notre prochain rendez-vous...et les cinq à six jours suivants.

Et puis, il y a quatre ans et quelques jours, je débarquais pour la première fois en Espagne, oscillant entre appréhension et excitation. Comme le temps passe...
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jeudi 22 mars 2012

Una maestra en Katmandú -Vicky Sherpa

Le livre dont le film Katmandú, un espejo en el cielo a été inspiré. Et comme souvent, le livre est bien plus complet et profond que le film.


Résumé : On suit dans ce livre les douze années qu'a passé Vicky Subirana, une institutrice catalane, au Népal. Son combat pour permettre l'accès aux plus défavorisés à l'éducation. Les obstacles qu'elle a du vaincre, de l'opinion de ses proches à l'administration népalaise. Son mariage arrangé pour une question de papier et qui aboutira sur un véritable amour et un fils. Une véritable plongée dans la culture népalaise et la philosophie bouddhiste.

Mon avis : J'ai réellement adoré ce livre. Plus qu'un simple témoignage de ce qu'elle a vu, ce qu'elle a réalisé et ce qu'elle a vécu dans ce pays, ce livre pose des questions pertinentes sur notre relation à la coopération au développement et avec ces pays que l'on appelle encore Tiers-monde. Vicky Subirana nous rappelle des principes simples avant de se lancer comme volontaire dans un pays et une culture étrangère à la nôtre, telle que la nécessité d'avoir une expérience dans ce que l'on va faire sur place pour y être réellement utile. Une vision juste, il me semble aussi, de ce quoi être la coopération au développement, au service du développement de l'autonomie des individus et de la satisfaction de leurs besoins et non d'une quelconque estimation de ce que nous envisageons comme correct ou juste.
Une plongée intense aussi dans la culture népalaise et la vie quotidienne de ses habitants, à laquelle elle-même s'est pliée même si parfois l'exercice fut difficile. La philosophie bouddhiste qu'elle partage et qui l'a animé tout au long de cette expérience incroyable.
Je dois avouer qu'à la lecture de ce livre, je suis épatée par ce qu'elle a vécu et par ce qu'elle a réussi à mettre en place. Et le plus surprenant dans toute son histoire, c'est ce mariage arrangé pour des raisons administratives qui finira par un véritable amour et la naissance d'un fils mais qui, malheureusement, ne survivra pas à cette vie difficile qu'elle s'est choisie. Á lire donc ! Par contre, je ne sais pas si il en existe une version en français, je ne l'ai pas trouvé sur internet mais ce livre existe en anglais : A teacher in Katmandu.
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mercredi 21 mars 2012

Bilbao Meeting Mundiala 2012 en breve

Ce fut un weekend où j'ai parlé quatre langues. Oui oui. Espagnol, forcément, anglais, un peu de français et même deux phrases de chinois avec une malaisienne, étonnée d'apprendre que j'avais suivi des cours de chinois en Espagne !
Sur une esplanade, pas très loin du Guggenheim
Très peu de photos, comme je l'ai déjà dit. Heureusement, que j'ai pu compléter mes rares photos avec celles des autres CSers présents.

Une auberge de jeunesse, Aterpetxa, qui est en fait l'auberge municipale, propre et nette. Un service impeccable, vu que malgré une erreur de dates dans la réservation, où nous a rapidement solutionné ce problème. Un accès à internet gratuit (ça vaut la peine d'être souligné). Mais une situation hors de la ville (en weekend, heureusement il y a deux bus de nuit/heure toute la nuit pour rentrer mais en semaine, c'est galère). Les portes fermées entre 1h du matin et 7h. Avec ouverture aux heures piles entre 1h et 4h. Pas pratique-pratique. Il vaut mieux bien calculer son coup en hiver. Et puis, surtout, un petit déjeuner franchement pas terrible. Deux tranches de pain de mie, une petite dose de confiture ou un triangle de fromage, un yaourt ou un bol de céréales type corn flakes basiques et c'est tout. Bien sûr, café, thé, jus d'orange et cola-coa sont proposés. C'est pas avec ça que tu tiens jusqu'à l'heure du déjeuner en Espagne !!

Un endroit particulier au centre de Bilbao, la Alhóndiga. Ancien lieu de stockage du vin, il est aujourd'hui un centre culturel proposant différentes activités et regroupant même un restaurant, une salle de sport et une piscine. Celle-ci se trouve au tout dernier étage et une partie de son fond est vitrée, ce qui permet aux personnes en bas de profiter d'un plafond pour le moins original où l'on aperçoit les nageurs.  Autre curiosité de l'endroit, les colonnes, dont aucune ne ressemble à une autre de l'immense espace du rez-de chaussée.

Une découverte aussi. Celle des Peta Zeta. Ces petits cristaux que l'on met sur la langue et qui éclatent doucement sur la langue. Qu'on trouve en Belgique dans ces paquets de sucettes qui mêlent ces cristaux avec un sucre un peu acide ou, depuis quelques années, dans des oeufs en chocolat. Mais ici, ça se trouve tout seul, au goût de fraise et en petit sachet. Et j'adore ça. Retour en enfance assurée.

La nouvelle en avant-première d'un futur meeting fin mai à Pampelune. Limite j'ai déjà hâte d'y être...et puis, si cela coïncide avec la visite de ma Best, ce sera l'occasion de l'introduire dans le monde du Couchsurfing.

Le plaisir de croiser des têtes connues... Se faire aborder par des Csers rencontrés lors de meetings antérieurs et se demander pendant cinq bonnes secondes "Mais...qui est-ce ?". Et muchas buenas ondas y risas. Tout ce qu'on demande à ce genre de meeting, quoi !
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Bilbao Meeting Mundiala 2012 (Couchsurfing) - fin

Bien contentes d'avoir pris la bonne décision hier et d'être rentrées tôt, nous voilà en forme pour attaquer la journée. Malgré la possibilité de pouvoir rester au lit un peu plus tard, les activités ne commençant pas avant midi, nous nous sommes finalement levées suffisamment tôt pour le petit déj, servi entre 8 et 9h dans notre auberge. Et nous voilà donc avec deux bonnes heures à tuer...

Du temps devant nous, deux voitures et six couchsurfers, nous décidons de prendre de l'avance sur l'excursion, un de nos amis nous emmène voir un petit village sympa à proximité. Avant de filer en montagne pour avoir une vue imprenable sur Bilbao. Ensuite, nous nous rendons directement au lieu de l'excursion de la matinée, sans repasser par le centre de Bilbao et prendre le train. Seul hic, on a aussi perdu le voyage en funiculaire et la vue imprenable (bis) sur la ville et la vallée...

Un magnifique paysage avec el puerto de Santurce au loin
Nous prenons de l'avance, beaucoup d'avance, et nous voilà déjà dans l'ancienne cité minière (un joli village aujourd'hui) où le déjeuner du jour est prévu. Un petit café et un pincho pour se réveiller et caler l'estomac jusqu'à 15h. Et puis, nous partons retrouver le reste du groupe au funiculaire. Et là, nous apprenons que nous étions déjà à la destination finale. Petite déception en ce qui concerne le funiculaire que nous ne prendrons donc pas. Les filles reprennent la voiture avec notre ami, moi, je choisis de faire le chemin à pied avec les autres. Un kilomètre environ, un peu de vent, j'avais bien besoin de ça pour me réveiller ! Et puis, ça m'a permis de discuter un peu avec les autres aussi...

Fresque sur le chemin entre le funiculaire et l'Arboletada, qui rappelle le passé minier du village

Nous revoilà donc à l'Arboletada, direction le restaurant où notre "guide" a réservé. Au menu, comida typique : des alubias (haricots secs) accompagnées de morcilla (sorte de boudin noir avec du riz), chorizo et tocino (du gras). Enfin, sauf pour moi et l'une des amies qui m'accompagnaient. Nous nous sommes alors rabattues sur des poireaux a la plancha accompagnés d'une sauce soja, de fruits secs, raisins et pignons de pin, entrée que nous avons partagée. Et en plat, des huevos fritos (œufs sur le plat, mais frits), avec du jamón serrano et des frites maison. Simple, mais un vrai régal. Et en dessert, un pastel vasco à base de crème pâtissière et d'amandes. 

Le déjeuner terminé, il est déjà l'heure de se quitter. Certains rentrent à Bilbao profiter des dernières activités du weekend, nous, nous prenons le chemin du retour. Un beau weekend qui s'achève...
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mardi 20 mars 2012

Bilbao Meeting Mundiala (Couchsurfing) - continuación

Après une assez mauvaise nuit suite au chambard provoqué dans une des chambres de notre étage, autant dire que le réveil, très matinal, fut difficile. Et malgré cela, nous sommes quand même arrivés en retard pour la première activité de la journée, la visite guidée de la ville.

Une chouette petite balade même si nous n'avons pas pu suivre toutes les explications de nos guides, parlant fort bas, dans un groupe nombreux, c'était un peu compliqué. Ce qui explique sans doute le peu de photos que nous avons fait ce matin-là. 

L'incontournable musée Guggenheim

Après cette balade de deux heures, petite pause en terrasse en attendant le rendez-vous pour le déjeuner. Prévu à 15h00 dans un restaurant du centre,le Zaka, pour ceux qui avaient choisi cette option. Pour 17 euros, nous avons eu le choix entre trois primero platos (soupe à l'oignon et toast au roquefort, salade de fromage de chèvre ou risotto aux champignons), trois segundo platos (colin, lomo de porc et couscous aux légumes, raisins secs et curry). Sans oublier le dessert et le vin inclus. Un vrai régal.

L'après-midi s'est poursuivie par des jeux de société ou des jeux à boire. De notre côté, nous avons opté pour une partie de Monopoly, version en pesetas et avec les rues madrilènes. Partie que j'ai gagné en étant la seule à construire des hôtels. J'avais tout misé sur les deux premiers terrains, Ronda de Valencia et Plaza de Lavapiés, les moins chers, mais qui peuvent rapporter gros une fois les hôtels construits. Et durant toute la partie, nous avons profité de la musique live. Bonne ambiance donc.

Reste que l'après-midi s'est éternisé et que vers 22h30, nous avons enfin vu le "troupeau" s'ébrouer. Alors que cela faisait déjà une heure que, de notre côté, nous trépignions. Une fois rassasiées et vu que l'inertie de groupe avait l'air de bien fonctionné, peu intéressées par boire bières et cubatas dans la rue (alors qu'il faisait froid), nous avons décidé de rentrer à l'auberge. Il faut dire que celle-ci étant assez éloignée du centre, il nous fallait garder un oeil sur l'heure et le moyen de locomotion à choisir pour rentrer. De plus, fatiguées après cette longue journée et ayant peu dormi, nous avions envie d'aller danser...mais pas d'attendre encore une heure ou deux avant d'enfin pouvoir y aller.

Le bilan de cette journée ? Peu de photos, beaucoup de rencontres et de discussions sympathiques et une partie intense de Monopoly. Une belle journée, donc.
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lundi 19 mars 2012

Bilbao Meeting Mundiala 2012 (Couchsurfing)

Un beau weekend que celui que nous avons passé à Bilbao. Malgré quelques petits couacs d'organisation....

Photo qui provient de Weheartit, car nous avons fait très très peu de photos ce weekend
Vendredi. Départ de Logroño vers 18.30 et arrivée à l'auberge où nous avions réservé une chambre de quatre deux heures plus tard. Ou plutôt où nous croyions avoir réservé une chambre... L'amie qui s'est chargée de la réservation s'étant trompé sur la date, nous avons la mauvaise surprise de nous retrouver sans réservation. Mais coup de chance ou coup de pouce de la douzaine d'anges gardiens qui l'accompagnent, il y a eu deux annulations pour des chambres doubles, voilà notre problème réglé. Le temps de poser les valises et nous filons au meeting d'accueil dans le casco viejo.

Nous arrivons avec une à deux heures de retard après toutes ces péripéties et il y a pénurie de pinchos. Le temps de cocher nos noms sur la liste des présents et nous filons manger de notre côté. Un peu déçus il faut bien le dire. En guise de pinchos, des bocadillos et puis, il faut dire que les serveurs de Bilbao ne sont pas hyper sympathiques. Un peu secs et brusques. Bref, on retourne au lieu de rendez-vous où, en notre absence, un petit jeu à commencer. Chacun se retrouve avec un autocollant avec un nom et doit trouver les quatre autres membres de son groupe. Acteurs célèbres, personnages de bande dessinée, grands séducteurs ou philosophes, arbres, lettres de l'alphabet, il y a de tout. Les bilbainos avaient même prévu une mission à remplir sur le weekend pour chaque groupe, mais je pense qu'en dehors de cette première soirée, personne n'a rejoint "son" groupe. 

Sympa aussi de croiser des têtes plus ou moins connues. Entre ceux qui ont envahis Logroño, ceux que j'ai rencontré à Vitoria et l'ami d'un ami croisé brièvement il y a un an. Bilan : si leurs visages me semblaient familiers, pour beaucoup il m'a fallu quelques secondes pour situer d'où je les connaissais (et je ne parlerai pas des prénoms et ville d'origine).

Une première soirée que nous avons fait courte, préférant garder notre énergie pour la journée de samedi...
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Sé feliz #13



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samedi 17 mars 2012

BDS {78}

Drôle de semaine que celle-ci. Où je traîne un retard de sommeil. Où, passé 20-21h, je baille et j'ai du mal à rester concentrée sur ce qui se dit, ce qu'il faut faire.


Drôle de semaine à l'instituto aussi. Comme ce mardi où j'y suis allée pour ne pas avoir cours. Premièrement, j'ai pu rester au lit une heure de plus car ma première classe avait examen. La suivante, l'orientador avait oublié de nous prévenir que les 1° de Bachillerato avaient une réunion d'informations sur les options de 2° De Bachillerato et la Prueba de Aceso a la Universidad (un peu compliqué comme système mais c'était sympa d'enfin comprendre comment ça marche). Et puis, comme la prof avec qui je bossais le reste de la matinée avait rendez-vous chez le dentiste, je suis rentrée chez moi...

Une semaine où on s'est cru déjà en été. Températures dépassant les 20-25°C en pleine journée, ma coloc' qui en a profité pour bronzer sur la terrasse et surtout, être rentrée de mes cours de salsa, passé 22h, juste en pull. Par contre, ce ne fut qu'un bref intermède, les températures font baisser dès aujourd'hui. N'empêche si l'été pouvait être comme ça en Belgique cette année, ce serait le pied...

Un de mes projets trouvera peut-être sa conclusion d'ici fin mai. Je dois dire que je me suis fait une petite liste (mentale, pour le moment) d'objectifs pour cette année 2012 (ou plutôt à développer à partir de mai 2012) et je pourrais peut-être atteindre l'un d'eux avant mon départ. Il s'agit de passer le DELE, diplôme certifiant le niveau d'espagnol, équivalent du DELF ou du Cambridge. Mon dilemme actuel est soit le passer ici fin mai et payer 30 à 40 euros de plus qu'en Belgique ou attendre la session de novembre en Belgique. Je crois quand même que je penche pour la première solution...autant battre le fer tant qu'il est chaud et passer cet examen tant que je suis immergée dans la langue. Quant au niveau, j'hésite entre B2 et C1 mais je crois bien que je me lancerai pour le C1. Il y a deux ans, le test en ligne m'envoyait direct passer le C1, donc j'imagine que ça devrait aller. Reste que pour 178 euros, j'ai quand même envie d'assurer un minimum mon coup...

Et enfin, un weekend qui s'annonce intense avec le meeting international de Couchsurfing à Bilbao. Plus de 200 personnes attendues. J'y vais avec un petit groupe d'amis, d'ailleurs pour en profiter ensemble, on a préféré réservé une chambre de 4 dans une auberge que s'éparpiller en couchs. Au programme : une visite de la ville, une aprés-midi jeux de société, une excursion en-dehors de la ville, des comida et pinchos et bien sûr une super ambiance et des couchsurfers à rencontrer ! Heureusement que lundi est férié !

Et un PS adressé à SoGirl : si tu as le temps de plancher sur quelques bons plans pour les repas à Paris, je t'en serais éternellement reconnaissante ! Et je pense bien que, comme les élèves devraient avoir 2h de temps libre pour les pauses repas, je pourrais donc aller manger tranquillement de mon côté ;) 
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vendredi 16 mars 2012

La sorpresa de la semana

Ça s'est passé mercredi matin. Comme d'habitude ma mère m'appelle. Et une nouvelle particulière est tombée. La petite chatte qu'ils avaient recueillie en octobre vient d'avoir sa première portée. Événement que j'ai presque vécu en live, le quatrième chaton étant en chemin quand ma mère a raccroché.

ce n'est évidemment pas une photo d'un de ces chatons, je n'en ai pas encore reçues

Au final, ce sont cinq chatons. Trois noirs, un blanc et noir et un blanc, noir et gris. Une fameuse surprise. Faut dire que pendant longtemps ils ont cru que c'était un chat (ouais, ils sont pas doués chez moi). Je leur ai pourtant confirmé à Noël que c'était une demoiselle. Reste que toute petite et n'ayant aucune idée de son âge, mes parents se sont résignés à attendre la première portée avant de la faire stériliser, persuadés qu'elle ne devrait pas avoir plus de deux ou trois chatons.

Et paf, mauvaise surprise, ils sont cinq. Mauvaise, parce qu'on ne peut évidemment pas tous les garder. On en a déjà deux, tous les deux abandonnés et qui ont trouvé refuge chez nous. Et puis, rien que payer les six opérations, c'est un fameux coût. Donc, c'est un peu le rush maintenant pour trouver des gens prêts à les accueillir. Bref, si vous connaissez quelqu'un prêt à adopter un petit chaton, faites-moi signe (quoique en dehors de la Belgique et du Nord de la France, ça va être difficile).
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mercredi 14 mars 2012

La invención de Hugo

Et un film de plus vu sur ma longue liste (qui ne cesse de s'allonger) des films que j'ai envie de voir. Une surprise de taille cependant, la séance ayant commencé avec près de 10 minutes de retard, car la salle s'est alors remplie de retraités arrivés en bus de je ne sais quel village ou ville des environs. Une salle bien pleine donc pour un lundi après-midi à moitié prix.



Synopsis : Dans le Paris des années 30, le jeune Hugo est un orphelin de douze ans qui vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme. De son père, il ne lui reste qu’un étrange automate dont il cherche la clé - en forme de cœur - qui pourrait le faire fonctionner. En rencontrant Isabelle, il a peut-être trouvé la clé, mais ce n’est que le début de l’aventure… (Allociné)

Mon avis : J'ai passé un bon moment. Je m'attendais à une histoire tournant autour de la recherche de cette fameuse clé et en fait, cette partie se conclut assez vite. Elle ne marque que le début d'une plongée dans l'histoire des débuts du cinéma, faite de découvertes en rencontres par Hugo et Isabelle. Les décors sont impressionnants et la photographie aussi... même si je ne l'ai vu qu'en 2D. Un film dans lequel j'ai plongé et dont le récit des prémices du cinéma m'a beaucoup plu.
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mardi 13 mars 2012

Viaje en París - D-16

Comme vous le savez sans doute, cette année j'ai la "chance" de partir en voyage scolaire avec mes élèves de Bachillerato à Paris. Par contre, en tant qu'auxiliar de conversación, le voyage est à mes frais (normal ou pas, les avis sont partagés dans mon entourage). 



Par contre, histoire de ne pas finir sur la paille après cinq jours dans la Ville Lumière, j'aurai besoin des conseils et bonnes adresses de celles et ceux d'entre vous qui connaissent des endroits pas cher et sympa pour manger (pizzerias, petits restos sympa, snacks et autres)...dans les environs des sites figurant sur notre programme, que voici :

1er jour : arrivée vers 20h30 sur les Champs-Elysée. Montée sur l'Arc de Triomphe. Et puis, direction l'hôtel. (EDIT : j'ai appris ce matin, que finalement on partira mercredi soir pour éviter d'être coincés par d'éventuels piquets sur l'autoroute jeudi 29 mars au matin, jour de grève générale. En théorie, on arriverait donc à Paris vers midi et on déjeunerait dans les environs de la Défense).

2ème jour : nous déjeunerons dans les environs du musée d'Orsay et apparemment, il faudra prévoir un sandwich pour manger sur le bâteau (petit tour sur la Seine).

3ème jour : nous serons dans les environs de la Place Vendôme et des Galeries Lafayette pour le déjeuner et sur Montmartre pour le diner.

4ème jour : nous déjeunerons vers l'île Saint-Louis et serons dans le Quartier Latin à l'heure du diner.

5ème jour : la journée à Eurodisney et retour en TGV pour moi, direction Bruxelles et mes vacances de Pâques.

Bref, toutes vos bonnes idées à petit prix et facilement localisables sont les bienvenues !
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lundi 12 mars 2012

Sé feliz #12


Acaba lo que empezaste
(termine ce que tu as commencé)
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samedi 10 mars 2012

BDS {77}

Les semaines passent et ne se ressemblent pas. Celle-ci aura été sous le signe des longues et tardives séances de conférence Skype pour organiser, rédiger et peaufiner notre premier travail de groupe. Une semaine où je n'ai donc jamais été dormir avant minuit. Et où la fatigue accumulée se fait donc ressentir.



Même si ça ressemble un peu à une plainte, finalement, j'aime assez ce travail de groupe. C'est fatiguant bien sûr mais c'est aussi enrichissant. Et entre deux blabla studieux, se glissent parfois cinq minutes de papotages. Je suis contente d'être dans ce groupe, donc.

Pas grand chose à vous rapporter cependant. Un début de semaine dont je n'ai pas gardé un souvenir précis. Et un jeudi que j'ai particulièrement adoré. D'abord, quelques compliments de mes élèves. Une discussion sur les langues et mon parcours avec les 1° de Bachillerato et une élève qui commente : "Quiero ser como tú". Ensuite, celle qui aime la couleur de mon vernis et celle qui trouve ma robe jolie. Fin de la journée de cours, direction le déjeuner des professeures pour le 8 mars. On se retrouve dans la caféteria d'un parc récréatif privé (faut être membre pour y entrer et on ne devient membre qu'en se faisant parrainer par un membre). Trois-quatre piscines extérieures pour l'été, des aires de jeux pour enfants, un espace pique-nique, des pistes de tennis, des frontons pour la pelote basque, une piscine couverte et des salles de sport... J'ai beau vivre ici depuis plus de deux ans, je découvre encore de nouveaux endroits !

Au menu, un primer plato, un segundo plato, le dessert, le vin et le café pour 11,50 euros. En primer plato, j'ai choisi les asperges au jambon. Quatre asperges énormes et d'un bon diamètre (rien à voir avec les mini asperges extra fines que ma mère a l'habitude d'acheter) et du jamón serrano. Une petite appréhension quand j'ai vu les asperges en ce qui concerne les éventuels fils etc, mais elles étaient juste parfaites. Un régal. Ensuite, j'ai opté pour le lomo de cerdo (ça ressemble un peu au rôti de porc) avec des frites. Seule déception : j'ai trouvé qu'il manquait quelque chose, un peu de sauce par exemple. Mais c'est souvent le cas avec les segundo plato, selon les plats on a parfois même que de la viande, sans rien pour l'accompagner. Et mousse au chocolat blanc pour clôturer tout ça ! Reste que je ne cesse de trouver pour le moins bizarre certains plats proposés : rabo de toro (queue de taureau) ou patitas de pato (pattes de canard), où tu as réellement les pattes entières dans ton assiette, enfin, plutôt beaucoup d'os avec un peu de viande autour... Personnellement, rien que de voir l'assiette, je perds l'appétit.

Et enfin, une chouette matinée de vendredi. Petit appel Skype avec ma mère et puis direction le salon de coiffure juste à côté de chez moi. J'en suis sortie ravie, une fois de plus. Je suis ensuite partie vers le centre-ville, deux-trois bricoles à acheter, shampooing bio, carte d'anniversaire pour ma Best, un petit cadeau aussi et puis je suis entrée chez BodyB*ll pour voir si ils avaient les nouveaux vernis Bourj*is et je suis tombée sur le présentoir Ess*nce. Après en avoir entendu parler un peu partout, j'ai craqué sur quatre vernis avec lesquels je suis repartie pour 5 euros et des poussières. Par contre, faut que je contrôle sérieusement mon budget ce mois-ci, avec tous les voyages qui s'annoncent...

Ce soir, enfin, une nouvelle édition de la quedada veggie. On va encore découvrir de succulentes petites choses végétariennes !
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jeudi 8 mars 2012

Cuando el amor es dolor


C'est une histoire qui implique une de mes amies. Une histoire que j'avais pensé vous raconter il y a quelques semaines et puis, elle avait l'air d'aller mieux, alors je suis passée à autre chose. Sauf que ce n'est pas le cas. 

Cette amie, appelons-la la Enamorada est une amie que je ne vois pas beaucoup, d'ailleurs j'aurais énormément de mal à vous dire quand nous nous sommes vues pour la dernière fois. Mais nous gardons le contact. Et puis, du fait de cette distance, elle peut me raconter des choses qu'elle n'ose pas ou qu'elle ne peut pas raconter à d'autres...

Cette histoire, elle n'en voulait pas. Pas comme ça en tout cas. Mais on ne choisit pas les sentiments. Elle est donc tombée amoureuse d'un collègue, mais celui-ci est marié. Histoire impossible donc. Sauf que... le loustic n'a pas l'air satisfait de son mariage mais s'y trouve coincé. Ils sont amis, une amitié qui frôle les limites bien souvent...jusqu'au jour où il y a dérapage. Dérapage qui se reproduira, l'engrenage est lancé.

Une histoire qui dure depuis deux-trois ans. Je ne sais pas exactement. Elle a conscience de la transgression de ses principes que lui impose cette relation. Elle en a honte. Je suis la seule qui sait...et qui sait peu de choses finalement. Elle a acceptée les règles du jeu qu'il lui a imposé, le silence, le secret...parce qu'amoureuse, refuser aurait été trop douloureux. Qu'elle préferait les quelques miettes qu'il lui accorde à rien du tout. Ne jamais pouvoir le contacter et attendre qu'il fasse le premier pas.

De temps en temps, elle m'en parle. Quand ça va mal. Comme il y a quelques semaines. Quand subitement et sans explication préalable, il la bloque sur m*n et fac*book. Deux jours d'angoisse à s'en demander la raison, jusqu'à pouvoir le croiser au boulot et pouvoir lui parler. Il veut y mettre fin, peut-être des soucis avec sa femme, des remords, allez savoir. Elle, elle en souffre encore plus que de ces jours d'angoisse et d'incertitude. Parce que vivre sans lui, sans ses miettes, ça lui paraît tellement dur. Il lui propose de rester amis. Mais les conditions restent inchangés. C'est toujours lui qui appelle, quand il en a besoin bien sûr. Et elle accepte. Et moi qui lui crie de prendre ses distances, de couper les ponts... mais elle accepte. C'est trop dur, qu'elle me dit. Je lui dis d'exiger qu'au minimum dans cette amitié inégale, il ne vienne pas lui confier ses problèmes de couple (elle n'a pas relevé...)

Au bout d'un moment, le lascar se rend compte qu'en la bloquant sur Fac*book, elle n'a plus accès à ses publications mais lui non plus. Et ça, il aime pas. Alors, il l'a redemandé en amie. Je lui conseille d'au moins bloquer certains publications voire de lui limiter l'accès à son mur. Elle le fera...un peu. Et l'histoire s'arrête là pour le moment.

Ce n'est pas la première fois qu'il joue à on arrête tout et puis on reprend. Et à chaque fois, elle morfle. Moi, j'espère qu'un jour, le plus tôt possible, elle ait la force de le laisser. Parce que depuis tout ce temps, il n'y a que lui, les autres ne l'intéressent pas. Et plus longtemps elle s'y accrochera, plus dur sera de l'oublier.

De mon côté, j'essaie de lui ouvrir les yeux. Parfois, elle reconnait que j'ai raison mais qu'elle ne peut pas, parfois elle trouve mes propos violents. Ils le sont, mais la violence est déjà dans cette relation, dans ces limites qui lui sont imposées et qu'elle a accptée comme unique alternative. J'essaie quand même de modérer mes propos, mon ressentiment par rapport à ce qu'il lui fait, à ce qu'il a fait d'elle pour ne pas la braquer. Je suis la seule qui sait, la seule à qui elle en parle, la seule qui peut tenter de la réconforter. Il est quand même difficile de trouver des circonstances atténuantes à ce lascar. Qui, au final, a le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la cremière. Mais, elle, amoureuse, elle n'a pas de recul sur cette histoire, elle ne voit que ces brefs moments ensemble...qui justifie sa douleur, tellement plus facile à supporter que celle de mettre un point final à cette histoire. Le pire, sans doute, c'est que ce n'est pas la première fois qu'il lui joue cette scène, qu'il dit non un jour et oui le lendemain...

Parfois, j'ai peur de l'état dans lequel il va la laisser. Ça me met en rage. D'autant plus que je suis impuissante. J'ai envie de la secouer, de lui ouvrir les yeux. Je sais que ça va être douloureux. Mais moi, je pense que la douleur imposée par cette relation ne justifie pas les brefs moments agréables. Qu'elle souffrira d'y mettre fin mais qu'elle finira par s'en remettre et sera finalement mieux sans lui dans sa vie. Ça, elle le sait, elle le comprend, le reconnait mais ne s'y résoud pas.

Mais je ne peux pas la blamer. On s'est toutes un jour sacrifiés pour une histoire d'amour. C'est dingue quand on y pense la propension qu'on a à accepter l'inacceptable par AMOUR. Mais est-ce vraiment de l'amour ? Un tel amour vaut-il ces sacrifices ? J'ai envie de répondre non et j'espère avoir la force de mon "non" quand je serai confronté à ce genre de sacrifice... Elle, par contre, elle se donne entièrement, ne se protège et je suis sûre quand dans cette relation qui n'est pour l'instant que d'amitié, elle doit être du genre à l'écouter et à le conseiller et consoler si il aborde le sujet de ses problèmes de couple... Je hais ces hommes qui ne nous respectent pas, qui nous foulent et nous utilisent... et il peut bien dire que lui aussi est amoureux et qu'il souffre, moi, je n'ai pas envie d'y croire...
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mercredi 7 mars 2012

The Artist

Même si j'ai l'impression de parler beaucoup ciné et bouquins dernièrement, je continue sur ma lancée et le film vu ce lundi.


Synopsis : Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.(Allociné)

Mon avis :  Un ovni, surtout pour tous ceux qui, comme moi, ont très peu ou pas du tout l'habitude du cinéma muet. Ça déstabilise un peu au début. Surtout lors de la scène où en attend les applaudissements du public... qu'on n'entendra pas mais qu'on verra ! Mais, finalement ce n'est pas dérangeant. Un peu frustrant parfois, de ne pas savoir ce qu'il se passe exactement même si la teneur du message passe par les expresssions du visage et la gestuelle des acteurs ainsi que la musique, très présente tout au long du film. Ça laisse sans doute une part libre à l'imagination du spectateur et lui permet d'imaginer les dialogues. Un film muet dans l'histoire duquel on est plongé grâce aux talents des acteurs. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé la fraîcheur de l'actrice principale. Un film à voir au cinéma, pour s'imprégner et ressentir cette ambiance et cette époque particulières.
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mardi 6 mars 2012

El estrés de los estudios

Depuis deux semaines, depuis que le dernier cours de mon DU FLE a commencé en fait, j'oscille quotidiennement entre un énorme stress, faut dire que c'est sans doute le cours qui demande le plus d'investissement, et un certain détachement. Je passe une semaine hyper stressée à bosser comme une malade et la semaine suivante, vu que j'ai même pris de l'avance sur le planning, je me relâche.

Bref, il ne me reste plus qu'à trouver l'équilibre entre ces deux extrêmes. Pas évident tout ça. Quoique, après avoir reçu les deux premières notes, d'une moyenne de 9/12, des activités que l'on doit rendre régulièrement, je me dis que finalement, j'y arriverai...


Et puis, une petite chose qui rassure, c'est la bonne entente de mon groupe pour les tâches collectives et mes premiers pas en conférence sur Skype. Alors, que jusqu'à présent, je l'utilisais très sporadiquement pour appler ma mère ou envoyer l'un ou l'autre sms, je découvre l'éventail de possibilités offertes. Seul regret : que la version bêta pour Linux ne soit pas aussi développée...
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lundi 5 mars 2012

Sé feliz #11



Márcate objetivos
(fixe-toi des objectifs)
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dimanche 4 mars 2012

Un sabado como me gusta

Un samedi des plus agréables si l'en est... Comme prévu, je retrouve El Marsellés et son ami et nous allons déjeuner à la Laurel... Nous nous sommes régalés : zapatillas de jamón serrano pour moi, zappatillas de jamón serrano au fromage de chèvre et confiture de framboise pour eux, un tio agus (un pincho moruno avec une sauce inimitable), la fameuse entrecôte en petite portion, accompagnée de mini frites et un dernier pincho de solomillo au roquefort pour eux. Quant à moi, j'ai préféré terminer sur une touche sucrée et me laisser tenter par un pincho dulce que je n'avais encore jamais vu : bollitas de chocolat avec de l'orujo. Un petit verre d'orujo donc (une liqueur du Nord de l'Espagne), et dedans deux chupa chups de chocolat, c'est-à-dire deux petites boules de chocolat sur un pic à brochette. Chaud, le chocolat. Un régal. Et pour digérer tout ça, un petit thé en terrasse... Un joli début d'après-midi donc.


Sans oublier ce vin blanc que nous a fait gouté El Marsellés dans un des bars. Délicieusement fruité. Un Libalis, si jamais ça vous intéresse...

Et puis, un texto inattendu. La Profe qui me propose de sortir un peu ce soir. J'accepte. On se retrouve devant chez elle à minuit. Aucune nouvelle des autres amis qu'elle a contacté et nous nous mettons en route... quand le téléphone sonne et voilà notre effectif doublé. Une toute bonne soirée à se déhancher sur le dance floor malgré des bars bourrés à craquer parfois.


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samedi 3 mars 2012

BDS {76}

 Une semaine qui, dés le dimanche, a bien commencé. Petite matinée studieuse et aprem' sportive. Suivies d'un concert de musique flamenco dans un bar du centre où le thé est absolument divin et original (lait, rhum miel, cannelle et sucre brun). Et pour terminer la soirée en beauté, "Midnight in Paris" de Woody Allen, vu avec ma coloc' en anglais et sans les sous-titres ! Superbe film, soi-dit en passant.

Lundi, jour férié. Je suis restée au lit jusque 10h et quand j'ai ouvert mes ma boîte mail, une jolie surprise. Odile Sacoche m'annonce que je suis la gagnante de son concours ! Mardi, même pas eu le temps de prévenir ma mère-je pensais pas que ce serait aussi rapide-, elle m'appelle pour me dire qu'un colis est arrivé à son nom et qu'elle sait pas trop ce que c'est (j'avais demandé à Odile de l'envoyer au nom de ma mère pour qu'elle puisse le récupérer sans problème à la Poste). Et voilà donc ce que je devrais trouver en rentrant chez moi pour Pâques : 

Photo : ©Odile Sacoche
Mardi, les problèmes de douches rapides et pas très chaudes touchent enfin à leur fin. Après trois heures d'installation du nouveau chauffe-eau et d'ajustement du robinet et de la tuyauterie dans la cuisine, ça y est, nous pouvons à nouveau prendre des douches chaudes de plus de 5 minutes. Et puis, comparé à l'ancien, le nouveau a vraiment de la gueule. Plus besoin d'allumer la flamme manuellement, il suffit juste d'appuyer sur un bouton. Si c'est pas le grand luxe, ça !

Mercredi, première vraie conférence de travail de groupe via Skype. C'est sûr, ça fait bizarre de se parler via nos micros respectifs alors qu'on ne s'est jamais vu mais c'est vachement plus rapide que via un chat écrit. Sauf quand ça déconne... et que mon micro/Skype/linux fait des siennes (aucune idée du coupable).

Jeudi, j'ai enfin pris en main le destin de mon portable qui commence à faire un peu de bruit. Sans doute le ventilateur qu'il faut nettoyer. J'ai peut-être été un peu vite en besogne, il est loin de faire beaucoup de bruits, mais celui de ma soeur l'ayant lâché pour cause de ventilateur, je ne tiens pas à ce qu'il  m'arrive la même tuile, surtout ici. Donc mon portable est aux mains de l'informaticien de l'instituto... On verra le diagnostic.

Vendredi matin, je suis partie à la chasse aux dernières bonnes affaires en espérant dégoter une paire de chaussures. Mais hélas à trois jours de la fin des soldes, je suis rentrée bredouille... c'est peut-être mieux ainsi.

Et ce midi, pintxos avec El Marsellés et un de ses amis venus lui rendre visite. J'ai rarement voire jamais été de pintxos autre que le soir, on verra quelle sera l'ambiance...
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jeudi 1 mars 2012

Mi semana con Marilyn

Ce lundi, nous avons hésité entre aller voir ce film ou Hugo Cabret. Et finalement, nous avons choisi Marilyn...(et verrons donc Hugo la semaine prochaine).

Synopsis : Au début de l’été 1956, Marilyn Monroe se rend en Angleterre pour la première fois. En pleine lune de miel avec le célèbre dramaturge Arthur Miller, elle est venue tourner "Le Prince et la Danseuse", le film qui restera célèbre pour l’avoir réunie à l’écran avec Sir Laurence Olivier, véritable légende du théâtre et du cinéma britanniques, qui en est aussi le metteur en scène.
Ce même été, Colin Clark, 23 ans, met pour la première fois le pied sur un plateau de cinéma. Tout juste diplômé d’Oxford, le jeune homme rêve de devenir cinéaste et a réussi à décrocher un job d’obscur assistant sur le plateau. Quarante ans plus tard, Clark racontera ce qu’il a vécu au fil des six mois de ce tournage mouvementé dans son livre, « The Prince, the Showgirl and Me ».  (Allociné)

Mon avis : Un très beau film qui prend pour prétexte le désir du jeune Colin de travailler dans le monde du cinéma, sa persévérance et cette chance qui lui sera donner de travailler sur un tournage et de côtoyer son idole, pour nous présenter un petit bout de la vie de Marilyn. Où l'on voit ses failles et son génie. Son besoin d'être aimée et reconnue. Son entourage, à la fois très critique et admiratif. La véritable folie qu'elle déclenchait partout où elle allait. Un film qu'on ne voit pas passer, où l'on ressent l'insécurité de Marilyn, ses doutes, ses peurs mais aussi son formidable talent et ce besoin d'aimer et d'être aimée. À voir.
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