Dimanche. Un appart' vide. Sans rien ni personne.
Une nuit à dormir, la lumière allumée. Un bruit qui m'a réveillée. Effrayée. Bizarre d'ouvrir les yeux à 9h30 et se sentir éblouie. Eteindre et se rendormir. Encore un peu.
Avoir du boulot et du temps devant soi. Devoir préparer une classe sur un sujet que j'ai proposé et qui m'enthousiasme. Mais me retrouver en pleine crise de procrastination. Peut-être parce que j'ai envie de retourner à ma lecture, commencée hier soir.
Poisse poisse et repoisse. Ouvrir la machine à laver parce qu'on ne l'entend pas tourner et que rien n'a bougé. Le tambour n'a pas tourné, les vêtements sont secs. Mais se prendre une vague d'eau mousseuse. Vite vite, refermé la porte. Relancé la machine. Ouf, tout fonctionne. Et essuyer en vitesse les dégâts.
Vide. Celui de l'absence. Mais le manque, lui, est bien présent. Combien de fois je me retourne dans mon lit, souhaitant, invoquant sa présence ? Vite vite que le temps passe.
Doutes. Celui du futur. De l'après-Mariposa-auxiliar-de-conversación. Se mettre en route. Chercher, s'informer. Décider ensuite. Quelles portes enfoncer, lesquelles refermer. DOUTES.
Décousu. Il est temps de mettre de l'ordre dans mes idées, dans mes priorités. Il est temps de se mettre au boulot. Préparer ce cours. Chercher les réponses qui éclaireront mon chemin. Et continuer à y croire. Et se battre pour effleurer les étoiles...
Avec le silence assourdissant de l'autre, c'est difficile de ne pas avoir des doutes. Il y a des questions qui se posent automatiquement. Mais cela permet de faire le point, de réfléchir, d'avoir le temps et surtout personne qui ne dérange tes réflexions. Quant à ton avenir, un jour, tu auras un signe pour savoir dans quelle direction aller...
RépondreSupprimerPas de prise de tête! Bises
@ Titemel : ça va un peu mieux depuis, il a eu l'occasion de m'envoyer quelques sms ces dix derniers jours. Faut avouer que j'ai vraiment eu du mal avec ces dix premiers jours de l'année sans nouvelle et le retour dans un environnement qui est lié à lui dans mon esprit.
RépondreSupprimerEt puis, je me pose quelques questions concernant l'après de ce programme d'auxiliar de conversación.
Merci pour tes commentaires.
bises