Que Choupette a eu la malchance de vivre ce vendredi, lors d'une aprèm' shopping avec un petit groupe d'amies. Une expérience un brin traumatisante...et révoltante !
Les examens terminés, elle avait prévu une après-midi shopping dans la capitale wallonne avec un groupe de quatre amies. Et dans l'une des premières enseignes visitées, Newlook, le "drame" s'est joué. Après un passage en cabine où toutes les cinq ont essayé des robes pour finalement ne rien acheter, à l'exception d'une paire de lunettes pour l'une d'elles, voilà qu'alors qu'elles allaient passer les portiques de sécurité que la manager à la porte les interpelle, en attrape une, les accuse de vol.
Et voilà qu'on les emmène dans l'arrière-boutique. Fouille de deux sacs. Protestation de l'une des cinq. Et appel à la police. Re-fouille des sacs par les agents appelés et fouille au corps des cinq adolescentes. Evidemment, rien n'a été découvert.... Et après cette expérience pour le moins traumatisante, aucune excuse !
Aucune des cinq n'appelera ses parents pour les prévenir, nous n'apprenderons l'histoire qu'à leur retour... Stupeur et colère des parents. Suspicion de discrimination, deux des cinq ados ayant des origines étrangères.
Le lendemain, mes parents se rendront au commisariat de la ville en question pour porter plainte...où on leur répondra qu'en cas de suspicion de vol, on peut tout faire ! Et que sûrement il n'y a pas de fumée sans feu...même si on leur ajoute que ce n'est sans doute pas de la part de la leur ! Sale affaire donc...
Mes parents vont donc se renseigner sur ce que l'on peut faire, qui l'on peut contacter. Car il est hors de question de laisser passer ça...
hélas pas grand chose, et les vigiles se prennent pour des GI Joe.
RépondreSupprimerle problème ici n'est pas les vigiles (je pense d'ailleurs qu'il n'y en avait pas) mais l'attitude et le comportement de la manager de la boutique... Renseignements pris, celle-ci n'avait pas le droit de fouiller le sac des filles, juste de leur demander de l'ouvrir et elles avaient le droit de refuser (bon à savoir anyway). On verra si l'on peut effectivement faire quelque chose ou pas...
RépondreSupprimerJe suis divisé entre deux sentiments.
RépondreSupprimerLe premier est que ce genre d'histoire m'énerve. Encore hier, je faisais mes courses à Auchan et la caissière m'a demandé d'ouvrir mon sac alors que j'avais fait plein d'achats. Je me suis énerver et lui ai dit que "non" car elle n'était pas policière. Et je lui ai demandé si j'avais une tête de voleur. Elle m'a répondu que non mais que c'était une mesure de sécurité au cas où ... Eh bien, je lui ai dit d'appeler la police et de faire le contrôle à tous les gens. Sur quoi, elle a abandonné. Il faut faire comme moi à chaque fois, se révolter et user de nos droits !
Le second sentiment est lié à mon métier. Je travaille dans un magasin de prêt-à-porter le nombre de vols est conséquent à certaines périodes et, surtout en ce moment. Alors les vendeurs doivent être vigilants mais cela ne suffit pas parfois ! Alors parfois, on interpelle mais pas aussi violemment. Quand on ne peut pas être exclusivement vers les cabines et qu'on voit un plein d'habits essayés sans achats et le bazare, ça porte à confusion. Cependant, on voit généralement à la tête des clientes si c'est une voleuse ou non. Il m'est arrivé une fois d'interpeler deux jeunes filles car j'avais trouvé un antivol dans leurs cabines alors qu'il n'y en avait pas avant. On a rien trouvé sur elle. Je me suis limité au "au revoir". Elles sont futées parfois. Cependant, avec la police, elle aurait pu s'excuser puisque rien n'a été trouvé !
c'est plus la manière dont ça a été fait et les excuses qui n'ont pas été présentés après que la police n'ait rien trouvé que nous trouvons révoltant... intimidations et menaces sur des gamines de 14-15 ans dont deux se sont mis à pleurer, c'est aller un peu loin pour une suspicion de vol de bijoux fantaisies à 5 euros !
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