mardi 16 novembre 2010

Una casa de locos



C'est le titre de L'Auberge Espagnole en espagnol. Un film que j'adore. Et que je n'avais pas revu depuis mon premier départ de longue durée pour l'Espagne. Ce qui fut chose faite ce weekend, Mi Colega en ayant une version sous-titrée anglais sur son pc. C'est fou comme de le revoir maintenant, je me suis identifiée encore plus au personnage de Xavier.

Les larmes que l'on retient ou que l'on laisse couler au départ. Un sentiment mêlé d'impatience et de joie face à ce pays qui nous attend mais aussi l'angoisse qui monte dans l'avion. Car là, il n'y a plus de retour possible. Pour le meilleur et pour le pire, il va falloir maintenant vivre neuf mois dans un pays étranger. 

Cette impression d'être complètement perdu à l'arrivée. De voir un défilé de rues s'ouvrir devant nous et ne pas savoir par où aller. Ces rues qui petit à petit deviendront les nôtres, le théâtre parfois de moments inoubliables. 
La recherche d'appart' aussi. Les nombreux coups de téléphone à passer, parfois sans résultat. Les visites d'endroits parfois un peu glauques ou insalubres, les apparts géniaux mais qui te passent sous le nez...

L'idée que l'on va profiter au maximum de son séjour, visiter plein de villes, de monuments, participer aux grandes festivités à travers l'Espagne. Et au final, on peine à arriver au bout de la to-see liste qu'on s'était préparé.

Le retour aussi. Tellement difficile de laisser cette vie qui nous a semblé si intense pour rentrer chez nous. Et le sentiment d'être un peu étranger chez soi. Les larmes à nouveau lorsque l'avion décolle. L'envie de répondre non, je ne suis pas contente d'être rentrée quand on te le demande. Mais qu'il faut retenir pour ne froisser personne. Le pincement au coeur quand on croise des Erasmus/SVE/autres programmes d'échange. On se sent si proche de ce qu'ils vont vivre et pourtant déjà si loin...

Un vrai bon moment de cinéma dans lequel j'ai pu reprojeté des évènements que j'ai vécu, des sentiments que j'ai pu ressentir. Un film assez proche de la réalité, en fait. 
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4 commentaires:

  1. @ chocoladdict : oui et non ;) . J'ai fait un Service Volontaire Européen de neuf mois en Espagne en 2008. Donc oui, le retour, je l'ai déjà vécu... Idem cette année, j'ai fait un stage de trois mois à Madrid. Mais là c'était différent...je savais que j'allais revenir en octobre et puis c'était moins dur que le premier retour...

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  2. COucou! Je viens lire tous les messages en retard de la semaine... Quelle bavarde :-)
    Contente de voir que tout se passe bien pour toi là-bas (sauf l'argent, mais ça va encore venir!). Pour l'auberge espagnole, je pense qu'on ne peut pas vraiment comprendre sans l'avoir soi-même vécu. Bises

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  3. @ Titemel : ;) ça dépend des semaines !
    les problèmes d'argent ont enfin été réglés cette semaine, avec le premier mois de bourse qui est arrivé sur mon compte :D
    je crois aussi que c'est difficile de comprendre tous les ressentis de Xavier sans être passé par une expérience proche
    bon weekend à toi ! bises

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