De las relaciones sociales

Durant des années, beaucoup d'années, j'ai été extrêmement timide. Du moins, face aux personnes que je ne connais pas ou peu. Et souvent, les gens hallucinent un peu quand je commence à m'ouvrir, à me lâcher. 

Je ne sais pas exactement d'où ça vient et je ne pense pas que ça importe réellement. Ce n'est pas non plus un vrai frein à ma vie sociale. Non, ce qui me pose peut-être un problème c'est le manque de confiance en moi qui fait que, parfois, j'ai l'impression d'être un peu asociale.

Quand je réponds, parfois avec beaucoup d'enthousiasme, à toutes les questions "normales" d'une discussion avec quelqu'un que je rencontre pour la première fois et que je n'ose pas ajouter "Et toi ? " à la fin des mes réponses. Parce que je trouve ça un peu con, face à quelqu'un qui pose énormément de questions, de lui lancer constamment un "Et toi ?". Parce que je me mets la pression et qu'aucune question pertinente ne me vient à l'esprit et me quedo en blanco, comme on dit en espagnol.

Oui, je pense que c'est ça le vrai problème. Et ça me paralyse un peu plus cette année. Où beaucoup de mes amis ont quitté Logroño et où, du moins pour ce premier mois, j'ai vécu toute seule. Et donc la nécessité de rencontrer de nouvelles personnes, de me créer un nouveau réseau social s'est fait impérieuse. J'avoue que cela m'a même un peu stressée. Parce que oui, je me sens parfois un peu inapte à créer ce premier lien avec quelqu'un. Une fois les premières barrières tombées, je suis plus à l'aise, moins tendue et plus moi.

Mais je ne désespère pas, ça viendra doucement avec le temps.