Vendredi, nous avons enfin pu voir le film que La Profe attendait désespérément de voir depuis "l'échec" de lundi passé. Et j'en ai d'ailleurs profité pour utiliser l'une de mes entrées gratuites obtenues via le système de fidélité d'une compagnie de bus.
Synopsis : Grupo 7 est un film policier d'action et d'intrigues criminelles, de persécutions et d'arrestations, mais aussi un drame de loyautés et de mensonges d'un groupe d'hommes arrogants et déshérités, vulnérables et violents. Ce groupe se compose : d'Ángel, un jeune qui aspire à passer inspecteur, intelligent et empathique; Rafael, un policier expéditif, tranchant et arrogant; Miguel et Mateo, les deux personnages sournois du groupe, capables de la plus grande brutalité mais aussi de faire montre de tendresse dans les moments les plus inattendus. Pour le Grupo 7, la ligne fragile qui sépare les moyens peu éthiques de ceux ouvertement illégaux n'existe pas. Leur modus operandi : violence, pression, mensonges, demi-vérités... tout est bon. (traduit de l'espagnol, selon le synopsis de La Butaca)
Mon avis : Un film étrange et dérangeant. On est plongés dans l'ambiance de l'Expo universelle de Séville de 1992 et du "nettoyage" de la ville du trafic de drogue. Si le début du film semble relativement normal, traques et arrestations des trafiquants, on y note déjà quelques dérapages et des manières très musclées de certains membres du groupe... Jusqu'au moment où ils dérapent franchement. Énormément de violence, l'impression de ne pas savoir du tout quel est le message du film. Ambition de raconter un épisode sombre de l'histoire de Séville ? dénonciation des dérives policières ? du commerce de la drogue ? On voit le jeune Ángel réprouver les méthodes de ces collègues et puis, à son tour, il franchit la ligne... jusqu'à aller plus loin que les autres. Peu d'éléments personnels qui permettent de comprendre qui sont ces membres du Grupo 7, ce qui les anime. Très peu d'explications du contexte, des réactions de la société ou de la hiérarchie de la Guardia Civil face au Grupo 7. Bref, il me manquait quelque chose pour vraiment accrocher. L'impression d'avoir vu défiler des images, parfois très violentes, sans vraiment savoir quel est le lien, le fil conducteur de l'histoire. Avis plus que mitigé donc, j'ai fait confiance à La Profe, je ne savais rien sur le film avant de le voir...mis à part que Mario Casas y jouait l'un des rôles principaux.
Bon bah tu vois j'hésitais et j'irai pas... Même pas pour Mario !
RépondreSupprimerJ'ai pas non plus passé un mauvais moment mais j'ai pas trop accroché...il me manquait quelque chose, un message à faire passer plus qu'une simple accumulation d'images (c'est du moins ce que j'ai ressenti)
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