Cruzando los dedos

Il me reste un peu plus de dix heures avant de prendre le train. Direction Zaragoza. Une pause pour petit-déjeuner. Et puis en route pour l'aéroport. Où, si tout va bien, si ma petite Belgique n'est pas noyée sous la neige, j'embarquerai direction l'aéroport de Charleroi. Et enfin, j'arriverai chez moi vers midi, prête à passer la période des fêtes en famille.

ça, c'est le scénario idéal. Celui où les événements s'enchainent sans problème d'aucune sorte, sans grain de sable (ou flocon de neige, c'est selon) enrouant le mécanisme.

Et donc, depuis cet aprem', j'oscille entre l'optimisme mais oui, on va l'avoir cet avion et le stress des et si demain l'aéroport de Charleroi est fermé sous la neige ? Et même si dans le pire des cas j'ai une solution de rechange, une veillée de Noël à l'espagnole chez la stagiaire avec qui je partage l'une de mes profs, je serai quand même bien contente de pouvoir rentrer chez moi. Parce qu'ayant prévu, pensé et m'étant organisée pour un réveillon en famille, le faire ici, même bien entourée, ce serait quand même un peu (beaucoup?) triste. 

Bref, croisez les doigts pour moi demain matin...