Qué pesado !

Eh oui, c'est tout ce qu'il m'inspire. Cet ami de mon coloc-que-je-ne-vois-presque-jamais. Lourd, sans gêne et insistant. Je ne voulais pas le laisser rentrer et j'ai fait la morte, mais j'ai fini par flancher... Rien de trop grave, je vous raconte.

Tout d'abord, il faut savoir que mon coloc-que-je-ne-vois-presque-jamais était très certainement dans sa chambre, en train de dormir. Et il y est toujours à l'heure où j'écris ces lignes.

Que cet ami dont je parle vient régulièrement ici, va se servir de tabac dans la chambre d' El Doctorante en fouillant dans ses tiroirs et que j'ai donc autorisation de celui-ci de laisser ese pesado dehors. Sauf que...

Quelqu'un de l'immeuble lui a certainement ouvert le portail en bas. Qu'il est donc monté jusqu'à notre porte. Et qu'il a passé 15-20 minutes à sonner à la porte sans interruption...ainsi qu'au fixe. J'ai fait la morte, j'ai même été décroché le téléphone pour avoir la paix. Le hic, c'est qu'il ne s'est pas lassé et que ma mère devait m'appeler. Bref, j'ai fini par raccrocher le téléphone et comme il sonnait toujours à la porte, j'ai ouvert pour lui dire que son ami n'était pas là. Malheureusement, j'ai ouvert la porte trop grand, et il est rentré. S'est installé dans le salon. Est parti dans la chambre d'El Doctorante. N'a rien trouvé (car j'ai planqué ce qu'il cherchait sous mon lit comme El Doctorante l'avait laissé dans le salon). Et donc depuis une heure et demie, il squatte notre salon et notre télé.

Et je ne sais pas comment le mettre à la porte. Lui dire directement, hum, comment dire, je suis pas très douée pour ça. Et l'indirecte, il l'a pas comprise ! Bref... je me dis que je devrais pas me soucier de paraître impolie avec lui, mais je peux pas ! Mais la prochaine fois, j'entrebaillerai juste un peu la porte...

Qué pesado es ese tío !