Plein de petits bouts de choses à vous raconter mais le fil du temps me glisse entre les mains, el tiempo pasa volando comme on dit ici. Une caña en entrainant une autre, dans un autre bar évidemment, quelques mots échangés et la discussion s'étire. Difficile dilemme, m'affaler dans le canapé et me reposer l'esprit ou surfer de blog en blog.
C'est un peu l'histoire de cette semaine, encore un peu hors de l'écoulement normal du temps avec ce mardi férié. Entre un lundi où malgré deux seules heures de cours, j'ai passé presque toute la journée dehors. Passer saluer l'équipe de l'ONG dans laquelle j'ai fait mon SVE il y a deux ans, faire le tour des opérateurs mobiles avec Mi Colega, dénicher un cadeau d'anniversaire pour El Guerrero...
Ou encore hier. Discussion sur Faceb**k avec un autre auxiliar de passage à Logroño qui s'est terminée au tour de deux cañas con limon IRL avec d'autres auxiliares. Comment sortir de chez soi pour boire un verre et ne rentrer que cinq heures après.
Et donc, le désastre prévisible, ce matin, jour de congé, heureusement. Rdv chez moi à midi avec La Eslovena pour diner ensemble. Et, figurez-vous que je me suis réveillée à ... 11h54 ! La cata totale ! La voix rauque au réveil, les courses pas faites (me manquait deux-trois petites choses) aaargh ! Et puis surtout, cette impression d'être crevée, lessivée, de devoir faire un effort immense pour chaque petite chose. Une aprem' à comater dans le canapé avant de trouver l'énergie de me lever et d'aller faire un tour sur internet.
Et ce soir... Ce soir, normalement, notre caballero de samedi passé devrait nous appeller pour sortir. Devrait, hein, je suis pas sûre qu'il le fera. Et puis, si il ne le fait pas, on sortira quand même...mais pas trop tard pour moi. J'ai des heures de sommeil à récupérer pour pouvoir attaquer une nouvelle semaine. Avec un horaire enfin complet peut-être.
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